Oluh, dans notre langage actuel, serait l'équivalent de la capitale d'Ijọba. En effet, s'y trouve le palais de la reine, et les grands pontifes et puissants qui dirigent la région. De ce fait, c'est le seul village a être presque entièrement bâti en pierre, extraite des montagnes et carrières proches. La vie y est soigneusement régie et surveillée, à cause de la proximité avec le culte.
Comme leur nom l'indique, les roches creuses sont des cavités dans les montagnes. Lieux de secret, de miracles et de culte, ces cavernes sont ornées de peintures rupestres vieilles comme le monde. Dans l'une d'elle se trouve la pierre de l'Enfant ou pierre de la Lune, commandant aux marées et au climat. Le premier nom vient des légendes locales, parlant de l'amour entre la déesse de la nature et le dieu de la mer, que le dieu du ciel n'aurait pas toléré : il leur aurait arraché leur enfant et l'aurait suspendu dans le ciel, et maintiendrait depuis un contrôle total sur l'océan.
Réputées pour leurs riches gisements de métaux et minéraux, mais aussi de pierres précieuses, les mines, situées tout au Nord d'Alafia, au plus haut point d'Ijọba, sont en permanence occupées par des mineurs, qui vivent la plupart du temps sur place, dans de petites huttes, et ne rentrent que rarement chez eux. Le travail de la mine est dur et met à l'épreuve les esprits comme les corps, mais il permet également de fournir Oluh et Ijọba en métal.