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➳
« Un marchandage aux airs d'Odyssée »
C’est à grands pas que Lenorian évolue dans la forêt bordant Oluh. Peu habituée aux sorties champêtres, encore moins lorsqu’elles impliquaient une possible mort soudaine, sortie d’un buisson, et une solitude éprouvante. Mais son objectif était là, quelque part dans ces bois, bien à l’abri sous le couvert des arbres, alors elle se devait de se rappeler ses années de formation et d'entraînement pour les mettre à profit.
Pourquoi tant d’effort, de la part d’une marchande qui ne semble capable que de tâches mentales et que l’on associe à Isokan et à sa boutique ? Pour le commerce, bien sûr. Et pour la jeune femme, les raisons du commerce sont toujours les plus fortes. Quelque jours auparavant, elle avait reçu la visite de l’une de ses habituée, qui portait un collier en bois taillé de la plus exquise des manière. Le détail du travail était si délicat que Lenorian l’avait d’abord associé à celui d’une femme. Alors quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle apprit que l’artisan qui avait sculpté la matière n’était autre qu’un homme reclu dans les bois proches d’Oluh. Lorsqu’elle s’informa auprès des habitants d’Isokan et des passants, on l’avertit qu’elle ne pourrait certainement rien tirer de celui que l’on appelait “l’ermite”. Mais la marchande était toujours prête à tout, surtout si elle pouvait apporter une once de nouveauté à ses marchandises. Et puis, elle ne refusait pas un bon défi.
Son but était de trouver le dénommé Nashoba Octoahnacto , pour le convaincre de faire affaire avec elle. Et ce ne serait visiblement pas une partie de plaisir, puisqu’il lui faudrait avant tout le trouver. Mais elle était déterminée, comme à son habitude, même si le nom de l’homme lui semblait familier, et qu’elle ne pouvait pas mettre la main sur l’origine de cette impression.
C’est donc dans cet état d’esprit que Lenorian parti de sa ville avec un bon paquet de coquillages en poche pour rejoindre Oluh. Elle n’aimait pas particulièrement ce village, qui lui rappelait trop de mauvais souvenirs, et la remettait à sa place. Elle aurait pu faire partie de la classe dirigeante d’Ijọba, mais avait dû renoncer à cette ambition, et s’en mordait encore les doigts. Bien sûr, elle n’était pas mal lotie à Isokan, où elle s’en sortait même très bien. Le pire pour elle était de devoir sourire aux gens les plus hypocrites de toute l’île, mais elle s’y efforçait.
Retrouver les bois dans lesquels elle s’était jadis entraînée fut donc un véritablement soulagement pour la jeune femme. Cela lui évitait de rester trop longtemps au sein d’Oluh. Elle s’était préparée en conséquence, et même si un assistant robuste l’avait accompagnée jusqu’au village, elle avait choisi de poursuivre sa quête seule. C’est donc parée d’un équipement de cuir noir et d’une longue dague qu’elle se faufilait entre les arbres dans la direction qu’on lui avait indiquée. Mais les repères étaient maigres, dans l’épaisse forêt, et elle se retrouva au même endroit à plusieurs reprises, désespérant de tourner en rond. Elle vida la presque totalité de sa gourde avant même d’avoir trouvé la cabane de l’homme à tout faire que semblait être l’ermite. Petit à petit, ses réflexes refaisaient surface, mais Lenorian était loin d’être parfaite, et ne faisait plus d’escapades intrépides depuis belle lurette.
Elle fit donc plusieurs pauses, au milieu de son aventure, et lamenta par la même occasion l’état dans lequel s’étaient retrouvés ses beaux tissus de toile, aux endroits que le cuir ne recouvrait pas. Il faut dire que si l’esthétique est sensée passer au second plan, c’est bien elle qui prime dans le cas présent aux yeux de la marchande – et puis cela lui permet de faire de la publicité pour ses tissus – qui s’embarasse de large manches et de quelques perles dorées dans les cheveux, qu’elle a cette fois-ci ramenés en une tresse haute. Ses gestes sont donc maladroits, son assurance habituelle étant remplacée par une inquiétude croissante : où étaient passés ses entraînements passés, ses réflexes ? Cela la désolait de constater qu’elle avait presque tout perdu de ces années de formation, alors qu’elle s’y était appliquée comme une acharnées.
L’inespéré se produisit cependant : la marchande tomba sur la maison du fameux Nashoba. On le disait acariâtre et irritant, mais il avait le mérite de vivre indépendamment de manière plus que décente. Elle faillit d’ailleurs marcher au milieu des cultures de l’ermite, sur lesquelles elle loucha. On ne lui avait donc pas menti : il pouvait aussi bien jardiner que tailler les plus fins objets.
Pour éviter de surprendre l’homme, elle cria à quelque mètres de la maisonnée :
— Il y a quelqu’un ? Je cherche Nashoba Octoahnacto !
Elle s’éclaircit la gorge et attendit patiemment qu’on lui réponde. Une chose était sûre : elle ne partirait pas sans avoir parlé à l’ermite, après tout ce chemin.
Pourquoi tant d’effort, de la part d’une marchande qui ne semble capable que de tâches mentales et que l’on associe à Isokan et à sa boutique ? Pour le commerce, bien sûr. Et pour la jeune femme, les raisons du commerce sont toujours les plus fortes. Quelque jours auparavant, elle avait reçu la visite de l’une de ses habituée, qui portait un collier en bois taillé de la plus exquise des manière. Le détail du travail était si délicat que Lenorian l’avait d’abord associé à celui d’une femme. Alors quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle apprit que l’artisan qui avait sculpté la matière n’était autre qu’un homme reclu dans les bois proches d’Oluh. Lorsqu’elle s’informa auprès des habitants d’Isokan et des passants, on l’avertit qu’elle ne pourrait certainement rien tirer de celui que l’on appelait “l’ermite”. Mais la marchande était toujours prête à tout, surtout si elle pouvait apporter une once de nouveauté à ses marchandises. Et puis, elle ne refusait pas un bon défi.
Son but était de trouver le dénommé Nashoba Octoahnacto , pour le convaincre de faire affaire avec elle. Et ce ne serait visiblement pas une partie de plaisir, puisqu’il lui faudrait avant tout le trouver. Mais elle était déterminée, comme à son habitude, même si le nom de l’homme lui semblait familier, et qu’elle ne pouvait pas mettre la main sur l’origine de cette impression.
C’est donc dans cet état d’esprit que Lenorian parti de sa ville avec un bon paquet de coquillages en poche pour rejoindre Oluh. Elle n’aimait pas particulièrement ce village, qui lui rappelait trop de mauvais souvenirs, et la remettait à sa place. Elle aurait pu faire partie de la classe dirigeante d’Ijọba, mais avait dû renoncer à cette ambition, et s’en mordait encore les doigts. Bien sûr, elle n’était pas mal lotie à Isokan, où elle s’en sortait même très bien. Le pire pour elle était de devoir sourire aux gens les plus hypocrites de toute l’île, mais elle s’y efforçait.
Retrouver les bois dans lesquels elle s’était jadis entraînée fut donc un véritablement soulagement pour la jeune femme. Cela lui évitait de rester trop longtemps au sein d’Oluh. Elle s’était préparée en conséquence, et même si un assistant robuste l’avait accompagnée jusqu’au village, elle avait choisi de poursuivre sa quête seule. C’est donc parée d’un équipement de cuir noir et d’une longue dague qu’elle se faufilait entre les arbres dans la direction qu’on lui avait indiquée. Mais les repères étaient maigres, dans l’épaisse forêt, et elle se retrouva au même endroit à plusieurs reprises, désespérant de tourner en rond. Elle vida la presque totalité de sa gourde avant même d’avoir trouvé la cabane de l’homme à tout faire que semblait être l’ermite. Petit à petit, ses réflexes refaisaient surface, mais Lenorian était loin d’être parfaite, et ne faisait plus d’escapades intrépides depuis belle lurette.
Elle fit donc plusieurs pauses, au milieu de son aventure, et lamenta par la même occasion l’état dans lequel s’étaient retrouvés ses beaux tissus de toile, aux endroits que le cuir ne recouvrait pas. Il faut dire que si l’esthétique est sensée passer au second plan, c’est bien elle qui prime dans le cas présent aux yeux de la marchande – et puis cela lui permet de faire de la publicité pour ses tissus – qui s’embarasse de large manches et de quelques perles dorées dans les cheveux, qu’elle a cette fois-ci ramenés en une tresse haute. Ses gestes sont donc maladroits, son assurance habituelle étant remplacée par une inquiétude croissante : où étaient passés ses entraînements passés, ses réflexes ? Cela la désolait de constater qu’elle avait presque tout perdu de ces années de formation, alors qu’elle s’y était appliquée comme une acharnées.
L’inespéré se produisit cependant : la marchande tomba sur la maison du fameux Nashoba. On le disait acariâtre et irritant, mais il avait le mérite de vivre indépendamment de manière plus que décente. Elle faillit d’ailleurs marcher au milieu des cultures de l’ermite, sur lesquelles elle loucha. On ne lui avait donc pas menti : il pouvait aussi bien jardiner que tailler les plus fins objets.
Pour éviter de surprendre l’homme, elle cria à quelque mètres de la maisonnée :
— Il y a quelqu’un ? Je cherche Nashoba Octoahnacto !
Elle s’éclaircit la gorge et attendit patiemment qu’on lui réponde. Une chose était sûre : elle ne partirait pas sans avoir parlé à l’ermite, après tout ce chemin.