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Enfin, un peu de calme. Face aux affrontements verbaux qui venaient de se produire, il ne pouvait que savourer ce moment où seuls se faisaient entendre le bruits du bois qu'on taille et les cris des divers animaux nocturnes.
“Effectivement, vous êtes bien naïf, je pourrais mentir sur mon identité, jouer les faible face à l’ours pour mieux vous embobiner et, qui sait, vous assassiner, mais vous m’avez accueillie très facilement, malgré mon intrusion. Je vous croyais à la hauteur de votre réputation, voilà mon échec. Me voilà bien déçue, je n’imagine pas ce qu’il en est de vos compétences ! “
Il n’avait écouté que d’une oreille son discours, avant sa “fuite”, car il n’avait plus eu d’autre intention que de s’isoler. Y réagir aurait été à l’encontre de ce désir. En revanche, maintenant qu’il s’était détendu, il pouvait de nouveau y réfléchir sans risquer d’exploser.
C’était proprement vexant, mais, finit-il par se dire, n’était-ce pas mérité ? Il n’était pas idiot. Cette femme n’avait pas joué la comédie, face à l’ours. Ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais visiblement, l’un comme l’autre n’avaient pas lésiné sur la mauvaise foi. Nashoba assimila la demoiselle et lui-même à deux gamins se disputant pour une broutille. Son sang était encore chaud, mais il ne pouvait nier cela.
“Je ne prétends pas dire que l’argent et l’opulence rend heureux, cela dépend des personnes. Cependant vous ne me connaissez pas : j’ai un jour tout perdu, connu le manque total et la simplicité absolue de la vie. Je suis plus heureuse et épanouie aujourd’hui, mais cela dépend des personnes. Moi, à la différence de vous, je ne prétends pas convertir les autres à mon mode de vie, je suis « to-lé-ran-teu », articula-t-elle ironiquement, un mot que vous semblez ignorer, tout comme la politesse, asséna-t-elle verbalement avant de conclure : enfin, je vous serai grée de ne pas me sous-estimer, Nashoba Octoahnacto, ce serait un autre échec de votre part.”
Il s’arrêta un moment, réfléchissant. Sur le coup, il avait pris sur lui pour ne pas répondre (par une réplique cinglante ou un coup autrement fatal). Mais il fallait admettre que cela avait grandement blessé son ego. Il comprenait un peu mieux pourquoi, maintenant qu'il y réfléchissait à froid : elle avait raison pour la majorité et, lui, avait tort. Son sang s'échauffa quelque peu, et il se remit à tailler nerveusement. “Tolérante”, est-ce que c’était une qualité, d’abord ? Accepter que les gens se traînent comme des larves, c'était ça qu'il fallait faire ? Plus il y réfléchissait, moins il parvenait à avoir des arguments claires. Ce qu'il assimila bien, en revanche, c'était le caractère hautement irritant de se faire faire la moral par une telle peste. Et le pire, c'est qu'il ne pouvait pas la contredire : il s'était vraiment trompé sur son compte. Il continua de tailler le bois, cherchant à diminuer la tension de tout son corps.
Quelques minutes s'écoulèrent, et il se calma pour de bon. Son dos le lançait, mais comme à son habitude, il l’ignora. Il continua de tailler son bout de bois, qui adoptait maintenant une forme ronde, lisse et irrégulière. Il songeait toujours à la précédente et houleuse discussion. Au moins, il pouvait être fier de sa dernière réactions. Plutôt que d’alimenter ce débat sénile, il était parti le temps de se calmer. Si ce n’était pas une preuve de maturité ! Mais par tous les dieux, ce que ça avait été difficile ! Il n’était vraiment pas fait pour être avec des gens. Chaque conversation menait presque systématiquement à une petite contrariété si elle ne restait pas professionnelle et conforme la vision qu'il avait. Être courtois, polis, lèche-botte, ce n’était clairement pas fait pour lui. Aussi, qu’il parvienne à se détacher ainsi d’un conflit était pour lui une grande évolution. Il continua à tailler, perdu dans ses pensées. Comme le silence faisait du bien. Il allait avoir la nuit pour réfléchir et se remettre de ses émot-....
La porte s’ouvrit à la volée. Et merde … Cette gourde ne pouvait-elle pas lui laisser une seule seconde de tranquillité ?! Tout le recul qu’avait pris Nashoba s’effaça instantanément et ses épaules se tandîrent à nouveau. La voix de la demoiselle retentit dans sa cabane, un peu plus irritante à chaque mot qu'elle prenonçait.
Il se retourna vivement, hors de lui.
« Vous êtes pas possible vous !! J’dois faire quoi pour que vous me laissiez tranquille ne serait-ce qu’une petite heure ?!!! »
Se calmer, se calmer ! Vite, vite ! Être mature… Être ...
Il avisa la brèche qu’avait creusé l’impact de la porte, reporta son regard sur elle, puis regarda de nouveau la brèche. Puis elle. Puis la brèche. Puis elle. Montée de colère. Il pointa la brèche du doigt.
« ET ÇA C’EST QUOI?!!! VOUS POURRIEZ FAIRE ATTENTION ! JE VOUS LOGE, BORDEL ! »
feat @Lenorian