La demoiselle se nommait donc Asoju. Un prénom à l’image de l’île. Original. Puis j’écoutais ce qui disait le garde. Ils avaient été trompés. Grugés. Je ne laisserai pas passer ça. Une copie. Ils avaient faire la poursuite d’une copie. Une vulgaire copie. Je me suis fait avoir comme une bleue. Je serrait les poings. Alors que le garde continuait d’exposer les choses. Il y avait donc une organisation contre le gouvernement. Comme quoi, qu’importe l’endroit. Il y avait toujours des gens contre le pouvoir en place. Je me demandait ce que la reine avait fait ou non pour mériter ça. Mais mon regard est trop tourné vers les gens qui sont venu ici en bateau. la reine nous avait laissé resté ici, au palais. Donc, je ne pouvais que la voir d’un bon côté. Je hochais la tête.

« Merci monsieur, mais il est de mon devoir de savoir ce qui s’est passé. C’est comme ça que ça se passe dans mon travail. Je dois enquêter de mon côté. Pour démêler le réseau. »

Puis elle se tourna vers le jeune homme. D’un sourire affectueux. Elle tenta de le rassurer.

« Je me doute qu’ils ne sont pas des enfants de cœur, expression de mon île. J’ai affronter des gens féroce dans mon métier de garde. Je sais, et tant que cette menace ceux qui comme moi est là. Je serai là. Toi, tu n’es pas obligé de rester. Moi, je le dois pour eux. Le fait d’agir fait déjà avancer notre enquête. Tout organisation secrète a son entrée. Il faut être malin. Et je sais que tu peut l’être. »

Le jeune homme avait l’esprit vif. S’intéressait aux autres voyageurs. C’était un point positif. Je profitait de l’air pur. Je sortait enfin. Ça faisait un bien fou. Je m’étirai.

« Comme a dit le garde s’intéresser aux rumeurs. Certains voyageurs aiment entendre les potins, j’en suis sûr que certains habitants sont pareil. Donc le mieux c’est de voir qui pourrait nous renseigner. Pour ça, il faut quelque chose attirer son attention. La copie n’étant plus entre nos mains. Il faut penser à autre chose. »

Je me grattais le menton. Je devais trouver une solution. Le temps jouait encore contre moi. Contre ceux qui vivaient encore au palais.

Une respiration profonde, pas la mienne. Celle de ce jeune homme. Je peux m’empêcher de vouloir protéger cet adolescent qui ne mérite pas ce poids sur ses épaules. C’étaient aux adultes de le faire. Cette enquête était avant tout la sienne. Foutue fierté. Elle emportait un adolescent dans la tornade. Je dois me ressaisir. Vraiment.

« En effet, il faut mieux aller vers elle pour savoir . Tu es bien gentil de m’aider. Mais pense à toi. »

Je sais, je suis le pire exemple en la matière. Mais je veux pas qu’il se fatigue pour me faire plaisir. Depuis quand on avait pas penser à moi de cette façon. Je ne sais pas. Mais là, je le vois. C’est touchant. En parlant de ça. Je sentais sa main hésitante. Sans le le forcer. Je laisse nos mains se frôler alors qu’un part de moi aimerai la serrer tout en douceur. Le rassurer en étant une personne sur qui, dans l’éventualité, il pourrait s’accrocher pour s’élever toujours plus haut.

« Merci jeune homme. Tu ne sais pas à quel point tout ça peut me toucher. Tu es un bon enquêteur. Pour mon ancien travail, tout dépens des enquêtes. Certaines d’entre elles, il valait mieux rester discret sur le fait qu’on représente l’autorité. Certaines personnes peuvent faire du mal à eux et leur entourage à cause de ça. Sur l’île où j’habite, parfois, on demandait la permission pour aller dans les maisons des gens ou dans des bâtiments particuliers. Nos supérieurs étaient là pour nous guider en général. »

Mon métier n’était pas facile à expliquer. Comment imaginer que parfois, nous étions des gens auquel les personne se plaignent. Le président réglait d’autres choses. Nous étions là pour veiller sur le citoyens d’une ville.

Je le lui souriais doucement. Le laissant prendre cette main ou non. Ne pas l’imposer comme un chat, il fallait y aller en douceur. Bien que plus habituée à la race canine, je n’avais rien contre les félins. Le fait qu’il arbore les oreilles étaient adorable. Ce garçon l’était à mes yeux. J’espère qu’après cette enquête, il sera bien. J’aimerai tellement faire plus pour lui. Je sais, James, je me comporte encore une mère.

« Je ne t’en voudrai pas si tu t’en va. Sache que pour moi, tu es quelqu’un que j’ai envie d’aider autant que je le peux. Tu as le droit de refuser, ne t’en fait pas. »

Autant mettre les choses au clair. Je sais que je me suis attachée, c’est un fait. Mais la vie avait fait que j’avais aussi appris à me détacher parfois.

Nul doute qu’on va continuer un bon moment dans cette enquête. Un faux. Oui, ça fait illusion, mais pour autant, il était moins précieux que l’original. Plus que la valeur monétaire probable qu’il valait, l’original avait une valeur à la hauteur d’une appellation protégée en Europe. J’en savais assez sur l’Europe pour savoir ça. Surtout parce que James s’extasiait toujours du Beaujolais nouveau chaque année.

Le contact était bien plus franc que j’avais pensé d’un premier abord. Je pense qu’il doit sentir que je lui ferai pas de mal. Ou quelque chose dans cet ordre. La douceur de cette main, même si entraînée durement par ces exercices due à la religion de cet endroit. Il n’est pas rare de les croiser avec un bâton, un peu comme ces mages dans les jeux vidéos que certains jeunes adoraient aux Usa. Mais son geste me surprenait. Une coutume d’ici ? J’en connais un qui serait jaloux comme un pou. Je sens sa chaleur, pas de fièvre. Juste sa chaleur humaine. Il se propose d’être mon guide. Il fallait dire que je n’étais pas beaucoup sortie. À peine quelques heures pour te retrouver, grand râleur.

« Je ne peux pas refuser une telle demande tellement cette dernière est sincère. Merci, je pense qu’on pourra qu’avancer vers la vérité. »

Parce que mon ancien métier me manquait sûrement, mais aussi parce que je suis en terrain inconnu. Mais surtout que ma soif d’enquête était resté à la base. Aux conflits entres voyageurs essentiellement, mais aussi de leur peur. Peur que je ne peux que comprendre. Pas toujours raisonnée comme crainte, mais pas si hors sujet que ça. Ne jamais se moquer d’une peur, elle vient toujours de quelque part.

« Oui, Jeune homme, nous y allons. »

Avec toute cette détermination nous serions aussi efficace que Watson et Sherlock, même si mon quotient intellectuel est bien loin du sien. Je peux le dépasser sur certains points. Même si ces derniers sont pas toujours des plus évident à parler en face. Mais soit. Les quartiers royaux devait être sur qui vive et farouchement gardé par des gardes armé jusqu’aux dent. Mais cette enquête n’est pas finie pour moi. Quand bien même la menace sur les voyageurs est partie. Il restait que ce bâton avait disparu et si j’en juge de la présence d’un double. Depuis longtemps. Et si mes déductions sont bonnes, il y avait de forte de cette qu’elle soit au cœur de cette organisation de l’ombre. Une très grande chance. Mais pas à cent pourcent. Ridicule de penser que c’est du sûr et certain.

La salle est belle, même si différente de ce que j’ai pu voir des certains films, certaines série se passant dans des époques parfois reculés. La reine en impose par sa prestance et comme j’ignore tous les usages qu’on pratique ici. Je laisse mon guide me montrer comment on salue une reine. Et j’en fais de même. La courbette typique entre celle du dix-huitième siècle et celle que font les japonais. Ça le don de me sourire un peu. En l’écoutant mettre les formes, je ne peux que me dire que j’ai de la chance de ne pas être seule dans ce genre d’aventure. Car sans ça, j’aurai sûrement commis quelques impairs. Comme la façon de parler à la reine. Même si je pense pas me perdre dans certaines formulations pompeuses. Je la respecterai, mais je dois pas trop emballer ce bonbon, sans ça elle ne pourra jamais comprendre ce qui l’attends sous la couche de ce qui est caché.

C’était à mon tour, alors un calme légendaire, je me relève légèrement afin de pas trop avoir mal au dos. Le dos je sais à quel point c’est précieux.

« Belle journée majesté, je suis Dame Rakel et viens vous exposer mes intuitions. J’espère que je serai claire dans mes mots. Si vous comprenez pas, je tenterai de vous expliquer au mieux ce à quoi je veux arriver. Retrouver votre relique ne fait plaisir, mais je peux m’empêcher d’être un peu embêtée par la vérité, c’est un faux. Une doublure du véritable. Je me trompe peut-être, mais, voilà un moment que le vrai a fini par se volatilisé, n’est-ce pas ? »

Je prends une pause quelques instants, je veux pas envahir la reine d’information ou de me montrer présomptueuse. Ce n’est pas mon genre.

« Sans vouloir vous offenser, votre majesté. Je pense qu’il y a des gens qui complote contre le pouvoir représentée par votre personne et peut-être d’autres à vos côtés. J’aiimerai attirer votre attention et votre prudence sur ce fait. Les rois et reines des peuples du monde extérieur sont parfois renversé par des gens plus ou moins proches. Bien sûr, je peux me tromper. Je ne voudrai pas provoquer quelque chose de mauvais pour vous à cause de mes savoirs extérieurs. »

Je m’incline à nouveau, me montrant respectueuse.

« Je voulais aussi plaider pour mes collègues voyageurs, ils ne sont pas tous responsables des maux qui arrivent. Certains le font. Mais j’en suis navrée. Je voulais vous remercier d’ailleur pour votre hospitalité envers nous. N'en voulez pas à toutes ces personnes... »

Et je reste ainsi. Parce que je lui devais donc le respect. Je pouvais presque entendre James me dire qu’ils ont tous un balais dans le cul.