Tel un Nosférapti dans le mont Sélénite, apparaît un drôle de type. Il jure par la barbe d’un dieu, on dirait les sorciers dans Harry Potter, sauf qu’eux. Ils ne jurent que par Merlin, bref, un gars semble soulagé de nous voir. Comme s’il nous avait cherché pendant un moment. Je hausse un sourcil, mais les commères c’étaient de sacrés témoins. Ceux que je ne pouvais pas négliger, malgré leurs frasques plus que particulières…
Il se décrit un peu sa fonction et la raison de son absence jusqu’à maintenant. Je sors de ma pôche mon carnet pour noter que ce Dahma était une commère au masculin. Mais aussi que c’est un garde de nuit. On voit qu’il ne doit pas garder un grand mur de glace, mais un palais qui fourmille de vie. Comme le prouve son énergie que je trouve un peu adorable. J’en peux rien James, c’est une raison qui m’ont fait tomber amoureuse de toi. Tu ne peux que t’en prendre à toi-même. Je lui souris alors qu’il narre son aventure tel un grand dramaturge. Il ferait fureur sur les planches comme ont dit à Broadway. Tout y était l’enthousiasme, la vérité à peine voilée et parler du sujet qui nous rassemblait. Je vous préviens, je ne chante pas. Je pouffe. Friand de la moindre information.

«  Voilà qui est inattendu, tu tombes à point nommé... Sans mauvais jeu de mot… Dahma donc, tu as vu quelqu’un tenir la larme. Donc on peut retirer les animaux de la liste des suspects. Voilà qui me rassure. Je n’avais aucune envie de courir après des singes chapardeurs. Qu’un duo agisse n’est pas exclus, mais nous avons trouvé qu’une trace grâce à un procédé que j’ai appris dans ma vie avant de venir ici. Si tu veux des histoires de voyageurs, je t’en donnerai avec grand plaisir monsieur le garde curieux. Mais avant que je vous lâche une information. Je dois accomplir mon devoir de retrouver cet objet. Après, nous pourrons discuter tranquillement devant une boisson chaude. En attendant, vous vous arrangerez avec ce jeune homme, il en sait aussi des choses. »

Donc ce garde a vu quelqu’un, et il est sûrement sorti par la porte profitant de l’inconscience de ce garde pour filer. Mais où s’était-il caché et où était l’objet. Ce n’était pas le genre de chose facile à planquer. Je devais voir ailleurs que dans ces couloirs trop fréquenté. Je frottais les cheveux de ce très grand gamin ou vieil femme. Va savoir. En tout cas, garder un bon contact avec les propageurs de rumeur pouvait avoir du bon. Car certaines d’entre elles étaient vraies. Ne pas tenir compté a été une de mes erreurs de débutante lorsque j’étais jeune flic. Du coup, je gardais l'idée du garde en tête.

Mon jeune collègue avait une autre idée, donc, je le laissait la développer. Les liens semblaient se faire. Je ne sais pas si je dois le stopper ou garder proche de moi la grande commère. Il ne fallait pas que notre duo devienne un trio parce qu’une personne se mêlait de ce qui le regardait pas. Bien entendu, je devais chouchouter un peu les informations qu’importe la source. Chaque pistes pouvaient être fausse comme vrai. Pourtant le temps, lui allait finir par nous manquer. Je n’oubliais en aucun cas la menace qui planait sur les voyageurs. Alors qu’il exposait sa théorie. J’avais un sourire tendre. Il n’avait pas tord dans un sens. Je m’approchais et frottais les cheveux sombre de mon second.

« L’amour nous pousse à faire des choses qu’on aurait cru impossible. C’est un fait. »

J’avais l’espace de quelques secondes une pensée pour James, toujours absent…

« La nouveauté attire comme peut faire peur. Les êtres humains sont des nids à paradoxes. Si c’est ça, je dois voir les voyageurs et leur demander si quelqu’un a disparu. Quelqu’un de plus... »

Je secouais la tête, je devais continuer cette enquête. Et espérer que cette personne soit en bonne santé et pas trop loin. Je savais qu’on finira par savoir ce qui s’était passé. Espérons juste que ça se fera dans les temps. Sinon, je pense que la vis va être resserrée pour moi et les autres. Nos sorties déjà limités pourrait être sous surveillance. Ou pire comme uin chien. Hors de question que je laisse faire ça.

« Mais soit, il sera astucieux dans ce cas que vous me suivez. Si vous connaissez plus comment réagi quelqu’un d’ici. Je connais la plupart des gens qui sont venus avec moi. Après, je ne suis pas non pas non plus infaillible. Hâtons-nous pour vérifier cette piste. Merci à ton dieu. Je lui ferai une offrande à la fin de cette enquête. »

Il y avait un tas d’objets dont on pouvait se séparer sans soucis. Et comme notre nourriture était donnée, je ne voyais pas l(‘intérêt de lui donner quelque chose dans ce genre. Ça devait venir du cœur. Donc, je ne devais pas prendre un objet quelconque, mais quelque chose qui me rattachait sûrement encore à James. Je m’excuserai auprès de lui quand il reviendra. Il m’en voudra pas trop, le connaissant bien. Rapidement, je me dirigeait vers l’endroit où était empilé. Je suis sûre que certains pourraient nous aider. Esperons-le.

Je ne sais pas combien de temps durera notre coopération, mais ce petit, je voulais bien le revoir après cette histoire. Il avait quelque chose en lui, cette étincelle qui manquait souvent aux adultes. Dont moi, peut-être. Mais je ne pouvais pas le dire sans en être certaine. Quand il fit la remarque sur la langue que je parlais. C’était comme si on avait toucher le tilt d’un flipper. Pour moi, je parlais anglais, j’ai toujours parlé anglais et un peu d’autres langues pour rire, tel que le chinois ou l’espagnol. Mais une langue nommé Ijobien, je ne connaissais absolument pas. Donc je lui sourit doucement.

« Disons que depuis une certaine tempête, on se comprends déjà mieux entre nous. Il y avait bien la vielle Gerta qui jurait toujours en russe, maintenant tous le monde la comprends. Donc, dans la logique des choses, pour vous je parle ijobien, et pour moi, vous parlez anglais. Je me demande s’il y a un accent du fait qu’on parle avec un autre. Est-ce que vous remarquer quelque chose de différent dans ma façon de parler ? J’insiste pas trop sur les consonnes ? En tout cas, c’est bien pratique, je remercierai les dieux pour ce don, si c’est le cas. La vraie adaptation vient quand chacun accepte l’autre malgré les quelques différences et qu’on peut créer des échanges amicaux comme de connaissances. Comme ce que j’ai pu faire tout à l’heure. Nous savons que peu de votre monde et pareil de votre côté. Bien que je ne suis pas la plus renseignée sur le dehors de cette île. Je me débrouille, c’est tout. »

Je me demandais si on verrai le bout, et vivant. Pour mon cas, je ne pouvais pas mourir avant James. Il ne me le pardonnerait jamais. Je vais donc voir les voyageur, je devais penser à ceux qui fricotait avec ceux de cette île. Je vais compter James dans les suspects ? Non, il ne me tromperait pas ? Si ? Je ne sais pas… Que quelqu’un ou quelque chose nous aide, par pitié. Oorun, Boudha, dieu, qu’importe votre nom. Venez… Je veux pas rester avec cette idée vile dans ma tête. Elle me bouffe, je pleurerait pas, pas maintenant, pas après le sermon qu’on m’a fait parce que je me laissais au chagrin.

« Je vais leur parler... »

J’ai la boule au ventre. Pas perce que j’ai peur des autres voyageurs, mais peur que mon hypothèse soit réelle...

Je sais que mon partenaire observe, ça m’encourage en quelque sorte. Je m’approche du groupe. Je ne suis même pas étonné d’y voir notre cher musicien en herbe. S’il avait bien une personne qui pouvait être à la fois perdue et au courant, c’était peut-être lui. Je devais juste faire abstraction de ses mots doux. Combien de fois devais lui répéter que j’étais marié. Et que par conséquences, je ne céderait pas à ses avances. Je tenais trop à mon mari pour ça. Alors d’u n regard déterminé, je m’avance.

« Garde tes beaux discours pour plus tard. Je sais que tu es parfois bien plus perdu que le reste des personnes ici. Mais j’imagine que tu garde un œil sur le groupe. En quelque sorte. Donc ce que je veux savoir. C’est si tu as vu un sceptre ici. Si une personne en dehors de moi est venue avec une personne vivant sur cette île. Et par pitié, ne va pas penser que je suis avec ce garçon pour une raison louche. C’est lui qui m’aide pour mon enquête. Je le vois plus comme un frère. Une personne que je me dois de protéger. S’il te plaît ne fait de phrase alambiquée. Par pitié. Aucune rime. Juste des faits. »

Je sais que je gâche son plaisir, mais qu’au final, il n’en fera qu’à sa tête. C’était plus fort que lui. Il fait la moue, qui d’un point extérieur pourrait être adorable. Mais je l’avais assez de fois pour ne pas tomber dans le piège. Je le fixais. Il savait très bien ce que je voulais et je n’en démordrai pas. Il fini par lâcher un soupir et sortit son ukulélé de derrière son dos. Je suis sûre et certaine que cet homme a été l’apprenti d’un magicien pour sortir son instrument comme ça sans savoir d’où ce que venait l’objet. Peut-être de son haut, derrière son dos. Mais comme tou magicien, il ne révélerait jamais son secret. Il me faisait un de ses sourires. Le même que James quand il s’apprêtait à faire un mauvais coup. Par prudence, je m’attendais au pire.