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Mtoto Chikyu« Toi aussi, t'aimes bien les vaches ? C'est vachement drôle, les vaches ! »
Histoire
Mtoto Chikyu n'a que douze déluges ans ; et il vient d'Isokan. A douze déluges, nous ne sommes encore qu'à l'aube de notre apprentissage de future grande personne. Mais si je devais vous confier ce que je sais sur son passif, je vous dirais que sa vie n'a pas toujours été facile. Gardez vos pensées, mon ami : je sais qu'elle ne l'est pour personne ; sinon d'où tiendrons nous notre expérience ? Mais pour Mtoto, je suis surprise de son courage. Son père malade et sa mère vieillissante ont été le plus vieux couple à avoir enfanté, au village. C'est un précieux don d'Iseda, un fruit mûr auprès de racines encrées dans le sol depuis bien des saisons.
Sa mère, Mvua, lui a enseigné comment choisir la nourriture saine qui ne lui créerait pas de maux d'esprits ou de corps. Son deuxième père, Jua, lui a enseigné les bases rudimentaires de la survie dont la chasse primitive. Du reste, ils préfèrent laisser leur progéniture indépendante ; et Mtoto a connu beaucoup de chagrin de cette séparation. Il craignait de ne pas survivre ; mais personne ne voulait d'un futur adulte faible et pleurnichard. Il s'était alors fait une raison : pour ne pas décevoir les dieux, il avait décidé de devenir un homme fort.
Depuis ce rejet, Mtoto erre et vit dans sa propre habitation faite avec des morceaux de bois ci-et-là, des feuilles en guise de toit et une bassine en argile afin de s'hydrater. Il lui reste un an avant son apprentissage ; et croyez-moi que même l'école ne parvient pas à le faire tenir en place. Il aime gambader partout, avoir le nez au vent, et surtout dans les affaires qui ne le regardent pas. Loin de moi l'idée d'être condescendante ; bien entendu, mais je pense qu'il ne saura pas être un guerrier digne de ce nom. A-t-on jamais vu un enfant pleurer en devant tuer du gibier ?
Du reste, il s'intéresse aux aînés pour apprendre comment fabriquer des bijoux. Il préfère se servir de ses mains pour faire des bijoux plutôt que des armes ! Je vous l'ai dit : ce serait un miracle qu'il survive quand viendra le temps de son treizième déluge. Bien sûr, je ne veux pas faire preuve de jugement ou être condescendante ; nous ne pourrons que le savoir le jour venu. Il n'est pas particulièrement bon élève, non plus... Enfin, je dois lui reconnaître une chose : il sait bien décorer les vêtements, les bracelets et les colliers. Justement, il existe ce bijoutier ; un certain Masi. Il s'est pris assez d'affection pour lui pour avoir accepté de lui transmettre son savoir jusqu'à mon départ. Comme il est d'un certain âge et qu'il n'a ni femme ni enfant, je suppose qu'il veut lui transmettre son savoir avant le passage de son âme hors de la Montagne. Ce que je trouve impressionnant, c'est sa façon de rêver à son avenir. Il n'est pas très discret... Tout le monde peut l'entendre crier son envie d'être bijoutier.
Il est apprécié de la plupart des villageois, mais beaucoup, dont moi, trouvons qu'il manque encore de beaucoup de maturité dans sa façon de penser. C'est un futur adulte resté un enfant. Il faudra qu'il grandisse beaucoup en un an pour devenir fort et utile au village. Cela aurait pu être pire : ce n'est pas un criminel ; ni un impie ; ni un cancre. Un rêveur comme lui peut apporter de bonnes idées... Mais j'espère qu'il quittera sa bulle, un jour ou l'autre.
Je dois vous confier un secret : lors de l'Ouragan, Mtoto a tenté de s'aventurer près de l'ouverture. Il a dit qu'il adorerait voir à quoi ressemble l'autre côté et ceux qui y vivent. Le pauvre Masi a eu du mal à tempérer ses questions pour en savoir plus sur ces « voyageurs ». Il fait preuve de beaucoup d'inconscience. Pour ma part, je ne veux pas décevoir la reine Ayaba. Je ne me mêle de ce qui me regarde.
Sa mère, Mvua, lui a enseigné comment choisir la nourriture saine qui ne lui créerait pas de maux d'esprits ou de corps. Son deuxième père, Jua, lui a enseigné les bases rudimentaires de la survie dont la chasse primitive. Du reste, ils préfèrent laisser leur progéniture indépendante ; et Mtoto a connu beaucoup de chagrin de cette séparation. Il craignait de ne pas survivre ; mais personne ne voulait d'un futur adulte faible et pleurnichard. Il s'était alors fait une raison : pour ne pas décevoir les dieux, il avait décidé de devenir un homme fort.
Depuis ce rejet, Mtoto erre et vit dans sa propre habitation faite avec des morceaux de bois ci-et-là, des feuilles en guise de toit et une bassine en argile afin de s'hydrater. Il lui reste un an avant son apprentissage ; et croyez-moi que même l'école ne parvient pas à le faire tenir en place. Il aime gambader partout, avoir le nez au vent, et surtout dans les affaires qui ne le regardent pas. Loin de moi l'idée d'être condescendante ; bien entendu, mais je pense qu'il ne saura pas être un guerrier digne de ce nom. A-t-on jamais vu un enfant pleurer en devant tuer du gibier ?
Du reste, il s'intéresse aux aînés pour apprendre comment fabriquer des bijoux. Il préfère se servir de ses mains pour faire des bijoux plutôt que des armes ! Je vous l'ai dit : ce serait un miracle qu'il survive quand viendra le temps de son treizième déluge. Bien sûr, je ne veux pas faire preuve de jugement ou être condescendante ; nous ne pourrons que le savoir le jour venu. Il n'est pas particulièrement bon élève, non plus... Enfin, je dois lui reconnaître une chose : il sait bien décorer les vêtements, les bracelets et les colliers. Justement, il existe ce bijoutier ; un certain Masi. Il s'est pris assez d'affection pour lui pour avoir accepté de lui transmettre son savoir jusqu'à mon départ. Comme il est d'un certain âge et qu'il n'a ni femme ni enfant, je suppose qu'il veut lui transmettre son savoir avant le passage de son âme hors de la Montagne. Ce que je trouve impressionnant, c'est sa façon de rêver à son avenir. Il n'est pas très discret... Tout le monde peut l'entendre crier son envie d'être bijoutier.
Il est apprécié de la plupart des villageois, mais beaucoup, dont moi, trouvons qu'il manque encore de beaucoup de maturité dans sa façon de penser. C'est un futur adulte resté un enfant. Il faudra qu'il grandisse beaucoup en un an pour devenir fort et utile au village. Cela aurait pu être pire : ce n'est pas un criminel ; ni un impie ; ni un cancre. Un rêveur comme lui peut apporter de bonnes idées... Mais j'espère qu'il quittera sa bulle, un jour ou l'autre.
Je dois vous confier un secret : lors de l'Ouragan, Mtoto a tenté de s'aventurer près de l'ouverture. Il a dit qu'il adorerait voir à quoi ressemble l'autre côté et ceux qui y vivent. Le pauvre Masi a eu du mal à tempérer ses questions pour en savoir plus sur ces « voyageurs ». Il fait preuve de beaucoup d'inconscience. Pour ma part, je ne veux pas décevoir la reine Ayaba. Je ne me mêle de ce qui me regarde.
Comme une sorte de disharmonie, une volonté à courir plutôt que de brouter comme un mouton, rester le cul toute une journée pour apprendre les mathématiques ne l'intéresse pas. On m'a souvent dit que la maîtresse le fessait régulièrement pour le punir, qu'il n'était jamais concentré et qu'il devrait arrêter de penser à jouer. J'ai parfois la sensation que son corps est envahi d'une force qu'il ne dépense qu'en courant, qu'en jouant et parlant beaucoup. Il n'existe pas une seule personne qui ne le connaît pas dans le village ! Il parle à tout le monde et adore se faire de nouveaux copains. Il est vraiment très agaçant... Il ne se rend pas toujours compte que certaines personnes ont besoin de calme.
Malgré ça, je dois l'avouer, c'est un bon pratiquant. Mtoto fait attention aux fêtes, respecte notre chère reine Ayaba, et ne s'approche pas des montagnes. Il a déjà essayé une fois, par curiosité. La curiosité devient un mal intérieur quand elle nous pousse à désobéir. Fort heureusement, les gardes se sont occupés de le réprimander. Depuis, il garde ses distances et n'a plus bougé de l'enceinte du village. Sa curiosité n'est pas qu'une gourmandise métaphorique : elle est aussi physique. Son alimentation ne me regarde pas, mais je trouve que c'est une forme d'irrespect pour les cadeaux d'Iseda.
Au fil de mes conversations avec lui, quand il m'aidait à orner mes vêtements, j'ai appris qu'il tenait toujours à ses amis et cherchait à les aider, mais que souvent, ils ne voulaient plus de lui car il était trop envahissant et qu'il n'arrêtait pas de faire des blagues. Je dois admettre que bien qu'il parle beaucoup, je le trouve très doux et compréhensif. Il ne juge pas son prochain et cherche à l'aider mais ne parvient pas à mûrir. Il est trop insouciant et se préoccupe trop de ses jeux. Il ne pense pas encore à se marier à une jeune fille ou même à devenir père. J'aimerais tant qu'il réalise que la vie n'est pas que plaisir, si vous saviez...
TAILLE : 1m54
CORPULENCE : Plutôt maigre et svelte.
CHEVEUX : Bruns et plutôt ondulés dans leur forme.
YEUX : : Verts menthe.
ORNEMENTS/MODIFS CORPORELLES : Il porte des plumes dans les cheveux et un collier de dents félines autour du cou. Ces ornements sont censé lui porter chance. Il les a obtenus au cours d'une chasse.
STYLE VESTIMENTAIRE : Très simpliste. Il porte une tunique beige a moitié déchirée.
AUTRE : Il a des tâches de rousseur.
Ce garçon ? On le repère tout de suite à l'horizon ! Avec ses pieds sales et épais, ses mollets musclés, ses grandes mains trop larges pour ses bras fins et la finesse de son corps ou transparaissent ses côtes, je ne puis pas dire qu'il soit particulièrement un modèle de virilité. Il n'a même pas encore mué et sa voix déraille facilement dans les aigus quand il part en prolixe.
Il est plutôt bronzé, et plutôt mignon. Certes, sa queue de cheval n'est pas très bien arrangée, mais c'est un garçon. C'est normal qu'il n'apprécie pas de soigner son apparence. D'un beau brun chocolaté, et si secs... C'est un gâchis. Je pense que ses beaux yeux, grands et toujours pétillants, et même aux cils plutôt prononcés, ont de quoi plaire. Ses tâches de rousseur ont aussi un charme. Quant à son sourire benêt, c'est autre chose.
Je pense qu'il ne sera pas très robuste en grandissant, ni très grand, mais plutôt agile. Il suffit de le voir escalader aux arbres... Un vrai singe ! Ce n'est pas non plus surprenant, quand je vois la taille de ses longs doigts fins.
Vous devriez le voir à l'action. Ça en vaut la peine, croyez-moi.
CORPULENCE : Plutôt maigre et svelte.
CHEVEUX : Bruns et plutôt ondulés dans leur forme.
YEUX : : Verts menthe.
ORNEMENTS/MODIFS CORPORELLES : Il porte des plumes dans les cheveux et un collier de dents félines autour du cou. Ces ornements sont censé lui porter chance. Il les a obtenus au cours d'une chasse.
STYLE VESTIMENTAIRE : Très simpliste. Il porte une tunique beige a moitié déchirée.
AUTRE : Il a des tâches de rousseur.
Ce garçon ? On le repère tout de suite à l'horizon ! Avec ses pieds sales et épais, ses mollets musclés, ses grandes mains trop larges pour ses bras fins et la finesse de son corps ou transparaissent ses côtes, je ne puis pas dire qu'il soit particulièrement un modèle de virilité. Il n'a même pas encore mué et sa voix déraille facilement dans les aigus quand il part en prolixe.
Il est plutôt bronzé, et plutôt mignon. Certes, sa queue de cheval n'est pas très bien arrangée, mais c'est un garçon. C'est normal qu'il n'apprécie pas de soigner son apparence. D'un beau brun chocolaté, et si secs... C'est un gâchis. Je pense que ses beaux yeux, grands et toujours pétillants, et même aux cils plutôt prononcés, ont de quoi plaire. Ses tâches de rousseur ont aussi un charme. Quant à son sourire benêt, c'est autre chose.
Je pense qu'il ne sera pas très robuste en grandissant, ni très grand, mais plutôt agile. Il suffit de le voir escalader aux arbres... Un vrai singe ! Ce n'est pas non plus surprenant, quand je vois la taille de ses longs doigts fins.
Vous devriez le voir à l'action. Ça en vaut la peine, croyez-moi.