La tour de babel

feat aiden

Thudrius se pinça le sommet du nez. Depuis quand c’était à lui de faire la culture des gens vennus d’ailleurs ? D’accord c’était un peu flatteur qu’on pense à lui. Mais lui mettre sur les bras un adolescent ? Il avait une tête de garde d’enfant. Les enfants, généralement, ils sont chiants, il puent et en plus, ils m’embettent. Respirons, soyons zen. Un peu d’herbe ne lui ferait pas de mal. Mais pas tout de suite. Hors de question que paraisse idiot. J’avais dû passer pour le derniers des abrutis en rencontrant l’autre avec ces bouboules en noix de coco.

Il se racla la gorge. Restant de montrer le plus de sérieux à ce jeune homme. Certains jeunes sont plus fins, ont un réflexion qui va plus haut que les baies sauvages. Espérons que c’est le cas de celui-ci. Par tous les dieux de Ijoba…

« Bonjour jeune homme, je serai votre professeur. En tant que sage, je répondrai aux questions, mais je ne saurai répondre à tout car mon savoir même si grand est limité aux choses que j’ai apprise lors de mon érudition et mes expériences. Mais je pense que je saurai être complet. »

Thudrius se tenait droit, fier, avec un mouvement de sa toge, il se mit sur un banc en bois. On avait la classe ou pas. Et lui l’avait, c’était indéniable. Il ouvrit sur ses genoux un parchemin. Il devait voir les choses essentielles, ceux qu’on apprenait aux jeunes ijobiens. Rester calme. C’était pourtant évident. Mais restons clair, si lui-même ignorait les choses extérieures, alors l’inverse était logique. Allez ce n’était qu’un mauvais moment. Il y avait pire. Bien pire. Au moins, ce soir, il pourrait aller regarder les étoiles.

« Par quoi voulez-vous commencer ? Je suis peut-être votre professeur, mais pas votre mère... »

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Il souleva un sourcil à sa question. Ses cheveux longs était une de ses fiertés, il les avait tein de façon à qu’il soient d’une couleur verte sombre. Ça lui allait bien. Puis pour sa robe, il n’était pas plus vexé que ça. Pour lui, c’était une preuve de sa sagesse qui ne faisait que s’accroître comme un arbre grimpe vers le ciel. Puis il vit cette main sale. Il fronça du nez.

« Pour ce qui est de ma chevelure, c’est un choix de ma part. Pour la robe, c’est un signe de mon savoir. Enchanté monsieur Aiden Deane Sanderse, Je suis Thudrius. Pour ce qui est de regarder un Filme, je pense pas que ça soit possible. »

Il chasse la poussière sur sa robe d’une geste las. Il l’écoute parler de choses inconnue, ça l’intrigue comme l’agace. Il parle de personnage comme les héros des récits narré par un prêtre ou un sage d’une autre île. Celle du jeune homme. Les jeunes hommes s’attache beaucoup à ces légendes, lui-même n’était pas avare de ce genre de récits. Il prit un moment pour lui répondre avec un calme presque inhumain.

« Mon héros préféré. Vaste question. Pour ce qui est du héros, il en existe de plusieurs sortes. Celui qui me vient en tête, C’est Ugwu Kpakpando, pendant longtemps, j’ai voulu lui ressembler. Je crois sans crainte que j’en suis assez loin comme proche. Les légendes sont faites pour faire rêver. Pour ce qui est de votre Ailleronne Mane, je suppose que le nombre de coquillage qu’il possède est impressionnant. Et si je comprends, toi aussi, avant d’arriver ici. Des coquillages différent, je suppose. C’est sûrement ça. Intéressant. Dites-moi plus sur vootre héros, je raconterai peut-être l’histoire du mien, si cela vous intéresse. »

Thudrius était sérieux, si ces histoires de héros pouvait rendre ce jeune homme plus proche du peuple ijobien, c’était un bon point. Mais il n’était pas un de ces marcheurs qui racontait si bien que rien que les mots te font voyager ailleurs. Il ferait de son mieux.

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Et voilà que le jeune homme se lance dans son histoire, il parle de son héros avec un enthousiasme digne des jeunes ijobiens quand on parle de légende. Il parlait d’une identité différente. Bien que les dieux et les gens pouvaient changer. Il était surpris de voir ce concept transposé dans une culture qui n’était pas la sienne. Même si le concept allait bien plus loin que les îles extérieure, il parlait de l’espace, sûrement un nom de ce qu’il y avait dessus du ciel. Il ignorait certains termes dit par ce garçon, mais en tant qu’enseignant, il se devait de lui enseigner et pas l’inverse. Donc quand il mit fin à son histoire l’agrémentant de bruit étrange. Quel genre de choses font ce bruit ? Vraiment ? Thudrius était pas né de la dernière tempête, mais là, il était un peu perdu. Mais c’était son tour d’expliquer. Il roula un peu le parchemin et en pris un autre de son sac qu’il déroula sur le sol. Il se racla la gorge.

« Il y a de cela très longtemps peu après l’âge des dieux vint Ugwu Kpakpando... »

Il lui montra le dessin de l’homme, si comme le guérisseur, il avait les cheveux long, ils n’avaient pas du tout la même carrure. Il était bien plus musclé et grand que lui-même.

« C’était un homme courageux qui se battit contre les tempêtes, qui sauva nombreux habitants autour de lui et il agissait souvent la nuit. On disait de lui qu’il était le genre de personne à qui on peut se confier et faire confiance pour nous sauver. Il n’est point végétarien, je ne le suis pas vraiment, moi non plus. Je laisse ça aux prêtres, je mange que ce qui m’est nécessaire. . Ce que je tenais était un parchemin de savoir. Peut-être que je vous ferai part plus tard. Mais je peux parler des exploits de mon héros, écrit et dessiner par des artistes de l’île. Ou d’autres histoires du genre... »

Il laissait au garçon la possibilité de choisir ce qu’il voulait. Après tout, il était un professeur, et si il devait parler des dieux et de leur histoire, il serait plus que ravi.

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Le futur sage hocha la tête, certaines personnes voyait mal le fait de pas manger de la viande ? Quelle était donc cette façon de penser ? Sûrement que c’était comme ça sur d’autres îles. Il le nota dans un coin de sa tête. Son parchemin étalé était là pour lui narrer cette histoire. Si les dessin avait rendu le parchemin plus cher. Thudrius le trouvait des plus pratique. Surtout pour ce genre de mission. Il était l’enseignant. Celui qui guiderait un peu cette personne. Prenant le temps, il ferma les yeux quelques instants avant de reprendre avec un ton qui se voulait raconteur.

« Il se battait avec ces mains, ses pieds, mais aussi un sabre bien particulier, une relique dont ignore d’où elle est. On dit que sa fidèle arme est à ses côtés pour toujours et qu’il tente de combattre toujours les tempêtes pour nous garder des drames. Mais ils arrivent, il est fort, mais pas tout puissant. »

Il marqua une pause, il ignorait ce qu’était Marvelle et d’ici. Les héros d’ici comikise étaient comme ce héros dont il parlait. Il voyait un héros d’ici se nommer Batemanne. Il souleva un sourcil, quel était ces métiers dont il n’avait entendu jamais parler.

« Je ne suis pas professeur, je cherche à devenir sage. Je suis guérisseur. J’ignore ce qu’est Sénariste. Pourriez-vous m’expliquer. »

Parce que ce garçon possédait un savoir dont il ignorait tout, il était curieux d’en savoir plus. Parce que chaque brindille de connaissance pouvait le mener à ce but. Il ne ferait pas partie de ces gens trop borné pour repousser ces choses que pouvait apporter ces inconnus venus avec cet immense navire. Thudrius sortit de son sac de quoi boire, une infusion d’herbe et d’eau. Ça lui servait à garder son calme et son énergie fuyante.

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Thudrius leva un sourcil, à sa demande de dessin, il lui montra le croquis fait par un ijobien, il s’agit d’un femme qui avait une trentaine d’ouragan aussi sculpter que certaines statues qu’il avait vues. Il était plutôt content qu’on le voit en action avec son arme.

« Voici à quoi il ressemblait. Il va sans dire que je n’étais pas né. Donc, je peux me fier qu'à ces dessins qu'on fait de lui... »

Puis vint l’explication du métier étranger. Le futur sage ne se passait pas imaginatif, il ne faisait que relater ces histoires qu’il avait écouter beaucoup trop de fois pour les compter. Pour ce qui est de la drogue, devait-il considérer ces herbes comme en faisant partie ? Ça laissait songeur. Pour ce qui est des filles. Femmes, homme ou autre truc, il s’en fichait comme sa première paire de sandale.

« Je vois que vous aimer parler de ce sujet, certaines personnes font ça pour émerveiller les jeunes âmes. Elles jouent des pièces, raconte comme moi je le fais ou s’aide d’accessoire. Pour qui est des livres, je suppose que c’est une autre forme du parchemin, comme vous voyez ici. Les légendes ont été modifiés, racontés par diverses personnes avant qu’on les fixe sur ces parchemins, même avec ça, ça change. Les légendes sont faites pour être interprétées. Selon qui le joue, le rôle change, deviens beau. Je suis pour la lecture, mais aussi pour les réinterprétations. »

Difficile de croire que Thudrius était aussi souple que ça. Mais apprendre des plus anciens lui avait appris qu’il y avait toujours plusieurs version à une même histoire. C’est en voyant les différents points de vues que là, le récits était complet. Pas parfait, car la mémoire était une chose parfois étrange. Lui-même l’avait vu avec quelques ijobiens un peu âgé. Délirant sur des choses. Et il les soulageait avec un peu de ces herbes.

« C’est plus un objectif pour moi. Je veux être respecté pour mes connaissances, qu’on me fasse confiance. Je ne suis pas si vieux, donc moins crédible dans mes savoirs. »

Il voulait vraiment cette place respectable. Celle qui le placerait comme une personne de confiance malgré son caractère.

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