Je ne sais pas ce qui passe par la tête de ce garçon. Mais il semble assez content que je le compte dans son équipe. Il ne doit pas avoir l’habitude de fonctionner à plusieurs. Les bleus sont parfois perdus dans leurs premières patrouilles. Ce garçon me fait penser à une jeune recrue. Je ne peux m’empêcher de m’attacher un peu à lui. Tu me dirai que c’était trop tôt pour le dire James. Mais il était bien parti pour que je m’y attache. Il a cette étincelle qui me fait sourire. Il montre un joint de la fenêtre. Il en sait plus que moi à la façon dont sont faites les habitation ici. Moi, je suis une civile américaine, donc autant dire que dans la maison qu’on vivait tout était fermé clé. Et sécurisé à mort. Même si je n’aime pas l’alarme qu’à pris James, mais bon. Il fallait être un peu fou pour rentrer dans une maison habitée par un policier. Le système peut permettre à n’importe qui de rentrer. Il y a clairement un défaut.

« Beaucoup de monde est au courant de ce genre de défaut ? Merci pour ton explication en tout cas. C’était très instructif. Tu es en plus relativement agile. Ça doit être bien pratique. Ce qu’on fait ensuite ? Tu veux vraiment savoir ? »

Je retombe un peu en enfance en sa compagnie, tu me dirai que c’est bien. Que je me décoince un peu. Son enthousiasme est contagieux. C’était plus fort que moi. Donc plus motivée par ma mission. Je lui fais un sourire radieux avant de reprendre parole.

« Comme j’ai dit, il faut interroger les gardes, mais aussi, on pourrait suivre la piste laissée par les voleur en dehors du palais. Si on remonte jusqu’à l’endroit où on pert sa trace. Peut-être qu’on saura vers où il allait. C’est là que ta technique de l’argile pourra servir. Il faut agir et surtout ouvrir les yeux. Il n’est pas exclu que le voleur ai caché son butin quelque part dans les environs. Il y a peut-être un arbre creux ou mort assez grand pour planquer le sceptre. Que dirais-tu de suivre la piste ? Interroger peut nous aider certes, mais je te laisse le choix jeune homme. Chaque choix sera bon au final. Le but est de retrouver la relique et de la remettre à la reine. Et ainsi disculper mes collègues voyageurs. »

Je sais que je laisse pas de choses dans les mains de mon partenaire. Mais c’est aussi pour qu’il se sente impliqué. Mon côté maman ourse revient… Je ne sais pas comment se finira cette histoire. Mais ce garçon me manquera un peu. J’ai envie de frotter sa tête comme je le ferai avec un chat. Mais je me retiens, je ne sais pas comment il prendrait ce geste.

Je le regarde sérieusement, ce défaut est donc su que par une poignée de gens dont ce garçon. Il fallait se concentrer sur ces personnes. Le dire sans le dire, c’était dans mes cordes. Je hoche la tête avant de gratter mon menton. Ce défaut devait être connu des gens qui s’occupait de la pièce. Si le sceptre était sacré comme ça. Cela pouvait en partie expliquer le savoir de ce garçon. Présomption d’innocence. Tant que je n’avais pas preuve pour l’accuser. Je ne le ferai pas. Banalaiser, je pouffe un peu. Les mots étaient parfois des choses étranges. Deux mots semblables pouvaient avoir plusieurs significations. Je lui sourit.

« Oui, il faut rendre l’endroit interdit au public pour le moment. Il faut que rien ne soit déplacé tant qu’on aura pas le fin mot de cette histoire. Je te fais confiance pour les gardes. »

Mais il ne m’avait pas attendu, l’énergie de la jeunesse. Je ne peux que suivre. Oh, je ne suis pas si vieille. Je suivais plutôt bien le rythme. Ce n’est pas ses vacances prolongée qui va me priver de mon endurance, enfin, je me faisais tirer quand même... J’avais déjà cavalé après des bandits qui ne voulait échapper à la loi. Pourquoi n’avais-je pas pris mes menottes. Sachant que je n’aurai pas de moyen de limiter les mouvement de l’éventuel criminel. Je pouvais compter que sur le krav maga. Quand je fixais le garde. Je remarquais qu’il avait une certaine expérience. Je ne savais pas ce qui avait conduit ce garçon à cet homme. Mais je pense qu’avec une personne comme cet homme, on en saura plus. Je me débarasse des quelques plis sur mes vêtements que m’a provoqué cette course folle. Il était rapide. Mais avec un peu de pratique, elle tiendrait à ce genre de vitesse plus longtemps.

« Bonjour monsieur le garde, pourrais-je demander un service. En tout bien, tout honneur. Et aussi vous posez des questions qui me semble importante sur le sceptre et ce palais. Bien sûr, c’est de la faute à nous, étranger de ne pas tant s’intéresser à votre culture pourtant intéressante. J’en conviens, je serai prête à vous écouter attentivement, mais s’il vous plaît. Pouvez faire en sorte que personne ne vienne ici. Je vous le demande, c’est pour retrouver au plus vite l’objet perdu. Les preuves que contiennent cette pièces ne sont pas négligées. Acceptez- vous ma requête et mes questions. Mon cher partenaire m’a éclairé sur certains points. Il est jeune, mais il a de l’avenir. »

Je sais James, pas besoin de me le dire. J’en dis trop ou pas assez. Je ne peux m’empêcher de voir la plupart des gens suspect ; parce que n’importe qui d’un peu intelligent pouvait jouer la comédie. Et oui, tu vas dire que je défends le gamin alors qu’il est comme Dylan. Mais non, Dylan et ce garçon n’ont pas le même âge et de deux. Il n’est pas sur cette île et heureusement. Je n’aurai pas voulu qu’il me voit comment j’étais.

Ce garde est aussi aimable qu’une porte de prison. Il a bien de la chance que je suis pas vraiment en service, sinon je l’aurai enfermé quelques heures en cellule pour qu’il réfléchisse à ses propos. Je sentais que mes ongles se plantait dans mes mains. J’avais serré les poings sans m’en compte. Heureusement qu’une dame est venu pour nous parler. Elle semblait déjà ouverte que son collègue. Je retenais avec peine une remarque bien sentie à cet enfoiré.

Mon partenaire du jour entame le travail, je peux sentir la colère, cette même colère que j’avais eu envers le garde qui avait peur de nous, pauvres étrangers. La peur de l’inconnu, c’était souvent ce qui menait au fascisme. Il y avait aussi d’autres autre pans. L’envie en était un exemple, mais là n’était pas le sujet. Elle parlerait à d’autres moments de ces conflits qui ont déchirer le monde en dehors de ces lieux. Je hochais la tête.

Et puis tant pis. Je m’excuserai après s’il faut. Après ses mots, je posais ma main sur son crâne et frottais affectueusement mon jeune collègue du jour. Je suis contente que nos routes se sont croisés. Même si j’étais un peu triste qu’une histoire de vol me rapproche d’un natif. Qu’ai-je fait de mal James ? Ou ai-je fait des erreurs ? Je secoue ma tête avant de sourire à la dame.

« Merci jeune homme, excuse-moi si j’ai agi de la sorte. C’était plus fort que moi. Mais soit, reprenons notre enquête. Bien le bonjour mademoiselle, merci pour intervention, elle a été salutaire à plus d’un point. Si nos questions sont plus utiles aux suivants et suivantes de la reine. Je dois vous demander en tant que personne responsable de ces appartements. Car ce qui compte avant tout c’est n’est pas savoir ce que fait votre souveraine. Mais plutôt ce qui passe ici. Nous devons retrouver cet objet. Le temps nous est compté. C’est pour cela que je me contenterai de vous… L’objet a disparu dans la nuit peut-être. Tout dépends quand votre monarque va se coucher. Elle a laissé ce sceptre dans la pièce vers quel moment de la journée ? Où était le soleil à ce moment dans le ciel ? »

Cette question-là était plus pour avoir une idée d’avoir une fourchette d’heures plus ou moins large pour le criminel de prendre cette relique.

« Si vous savez pas, essayer de me dire quand ce poste est surveillé, les tour de garde et comment ça roule quand la reine laisse cet objet ici. Les fenêtres sont fermés je suppose la plupart du temps, vu votre sol votre voleur soit est très discret, soit le garde s’est endormit. Il a laissé de belle empreintes en tout cas. Si j’en juge les traces, nous avons deux options. Mais là n’est pas le sujet… J’aimerai savoir comment cette pièce est surveillé. Mais aussi si vous êtes au courant des failles de sécurité de la pièce elle-même. Car c'est par là que votre voleur est rentré sûrement... Quand avez-vous contater le vol? Je veux savoir ce que vous savez sur ces lieux. Plus j'en sais, plus je trouverai votre cambrioleur rapidement. Ne négligez aucun détail. »

Pourquoi je ne parlais pas du défaut de la fenêtre, parce qu’on risque de me mettre le vol à dos. J’avais bien compris que certains ne nous aime pas, mais à l’image de Rosa Parks, elle ferait en sorte de se battre pour ses droits.

Son geste me fait chaud au cœur, par contre même si quelques théories se tiennent, je dois l’avouer. J’avais bien du mal à croire qu’il y avait un espèce de registre comme dans un hôtel grand luxe où les gens qui était à l’accueil notait tous les noms et pseudonymes divers de star plus ou moins connues dans leur registres. Enfin, il n’y avait pas que les star qui aimaient les surnoms, tu avais aussi les criminel pour masquer leur méfait. Il était motivé, ça faisait plaisir à voir.

« Quand bien même vérifier cette liste, si elle existe serait bon pour nous pour regrouper les suspects. Je pense qu’il faut quelqu’un qui s’y connaît dans le marché noir pour vendre cet objet. Certains de nos voyageurs ne sont pas blancs comme neige, je le conçois. Mais il est difficile un peu pour nous de nous faire à la monnaie d’ici. Comme tu dis si c’est un voyageur, il a été aidé par une personne qui est né ici. Certains voyageurs ont un charme fou, je le concède, sans compter que le fait que nous sommes différents attirent certaines convoitises. »

Je savais que certains ne voyaient pas d’un bon œil notre mise à l’abri dans le palais. Mais nous n’avions pas choisi d’être enfermé. La privation de notre liberté avait permis tout de même d’avoir un toit sur la tête. Je sais que certains voyageurs sont sensibles aux rayon de l’astre du jour. Puis l’idée des singes revint, il est vrai que certaines créatures aiment le chapardage.

« Des singes, chez moi, on aurait Peut-être accusé des pies. Même si j’ignore qu’une oiseau puisse soulever le sceptre, tout dépends de sa taille enfin. Mais l’hypothèse de l’animal n’est pas si incongrue. Comme celle qu’une personne travaillant pour le palais pourrait être coupable. Il y a bien des personne pour reine à la place de la reine. Les jeux de pouvoirs sont souvent présent quand on parle de classe et de personne décisionnaires. La révolution peut autant venir de nous que d’ici… Mais là n’est pas le sujet. S’il y a des personnes qui vous semble louches dans leur comportement, il faut le dire. N’ayez pas peur, je sais me défendre. Même désarmée. »

Je souriais à la demoiselle avec douceur.

« Qu’en est-il des proches de la reine, comment les traitent-elle ? Comment se sentent-ils face à ça ; sont-ils heureux. Car il faut aussi surveiller de ce côté. Loin de vous accusez mademoiselle. Mais aucune hypothèse est à écarter. On doit faire vite. Je n’ai pas envoie que les certains des étrangers soient face à leur impuissance face à la nature parfois impitoyable envers l’humanité. Oh certains se débrouillerons, les Hommes avec un grand H sont souvent surprenants. »

Puis je me tourne vers mon partenaires.

« Merci pour l’idée des singes, il y a d’autres animaux de ce style ici ? Je ne connais pas trop la faune de cet endroit, je dois l’avouer. Pour nous, étranger, c’est une inconnue. Même si certains connaissent pas mal de créatures de part leur présence ailleurs... Sauf s'il existe un animal endémique à ces terres »

Je ne sais pas si elle a saisi toutes les questions qu’on avait dites, ça faisait beaucoup. Je laissais échapper un rire. Ça avait un côté comique cette situation. La pauvre demoiselle. Elle se retrouvait envahie par des hypothèses plus fantasques les unes des autres. Je lui faisais mon plus beau sourire.

« Je vais résumé, si vous permettez. Si le jeune homme pense que j’ai oublié quelque chose, qu’il n’hésite pas. »

Je prenais le temps de bien respirer. J’espérai qu’elle comprendrai l’urgence de la situation. Je raclais ma gorge.

« Donc nous cherchons la vérité. Aucune omission n’est permise pour le meilleur de notre enquête. Première choses, on aimerait savoir qui est passé par ici. S’il y a un carnet qui permet d’avoir ce genre de renseignement, nous aimerons le voir. Faites-moi confiance, je vous le rendrait. Mais en tant que pièce à conviction. Que certains gardes peuvent être suspect, mais pas le garde trop nu. D’ailleurs faudra m’expliquer comment on peut être trop nu ici… Mais ce n’est pas le sujet… Nous sommes pressé, donc on doit faire au plus vite. Pour les personnes qui convoiterait l’argent. Ou ceux qui veulent le pouvoir, ce n’est pas à exclure. Bien qu’on doit exclure des suspect le prêtre lubrique… Si nous avoine un espèce d’horaire de coucher de la reine, ça ne serait pas négligeable. Sans oublier les bêtes qui aurait pu voler. On veut tout savoir. Si vous avez des options , ça serait sympa. Enfin désolé pour toutes ces questions. Mais vous êtes un proche de la reine, donc, une personne plus à même de nous renseigner. »

Je la saluais poliment, pourquoi avais-je pris la coutume Japonaise ? Seul dieu savait. Dire qu’ici, il y en avait plusieurs. Il faudra qu’on m’explique le lore de la mythologie. Mais après que cette fichue menace qui était dessus de sa tête. C’était donc ça avoir une épée de Damoclès... Je savais si je devais être avec ça, en tout cas James, ce garçon, je crois que je suis fichue. Mon côté maman l'a pris sous son aile...