Un sceptre, je m’y attendais un peu que ce genre d’objet disparaisse. Généralement les objets précieux, bien que surveillé se retrouve à un moment perdu. Soit volé, soit perdu par son propriétaire. Bien sûr, nous sommes les parfaits coupables. Mais c’était hors de question que je laisse cette injustice se faire sans agir. En tant que policière, je finirai par trouver cette chose. Je me demande quel genre de personne avec qui je serai. J’espère seulement qu’elle ne sera pas agressive du fait que je suis une étrangère. Je lâchais un soupir.

« Cette limite est à la fois un boost et une sacrée pression. Mais ça ne fait pas peur. Je dois mener l’enquête pour ça, je dois commencer par interroger les éventuels suspects. »

Je sorti d’une poche un carnet avec les idées qui me venait. Je n’avais pas besoin de ce genre d’astuce pour me souvenir. C’était une manière d’ordonner mes penses. Je devais non seulement poser des questions aux voyageurs, mais aussi aux personnes travaillant ici. Il y avait assez de personnes pour prendre un temps. On devait éliminer des personnes de la liste des suspects. Les premières personnes qui me venait à l’esprit. c’était les gens qui aidait à trouver. Car certains coupables s’infiltrait dans une enquête pour se rendre plus innocent. Je souris doucement avant de refermer le carnet. J’attachais mes cheveux afin qu’ils ne me gêne pas. Que l’enquête commence. Le compte à rebours à déjà commencé. On devait se hâter. Mais vouloir aller trop vite ne serait pas non plus bon pour l’enquête. Je me tourne vers mon partenaire. Il semble un peu ailleurs. Peut-être que je devrai un peu le secouer. Mais ne serais-ce pas une façon pour moi de confirmer des doutes comme quoi nous sommes pas les mieux éducquer. Je dois rester calme.

« Si on s’échangeait nos prénoms, c’est mieux pour commencer, tu ne penses pas ? »

La balle était dans son camp à présent.

Il semble bien jeune, mais je suppose que c’est mieux comme ça. Il n’aurait pas regard de certains adultes aigris. Donc moins prompt à vouloir nos mettre sur le dos la disparition de l’objet que nous devions chercher. Il me saluait de façon polie avant de se présenter sous le nom de Chetan. Ça me rappelait le nom d’une marque de saucisson pour musulmans. Je l’avais vu quelque fois dans les rayons des supermarchés. Je lui adressais tout même un sourire bienveillant, il n'était pas méchant de première vue. Je ne lui voulait aucun mal. Loin de là. Je reprenais mon sérieux en débarrassant ma chemise blanche d’une poussière. Les noms des gens vivant ici sont différents. Elle s’y habituerait. En plus certains pouvaient être joli. Elle n’en doutait pas une seconde.

« Je me nomme Rakel Brown. Rakel me suffit. Bien que le madame ne me dérange pas. »

J’en ai l’habitude depuis le temps. Les gens m’appellent comme ça quand j’enquêtais ou que je recueillais des témoignages dans mon ancien travail. Il me manquait, je retrouvait un peu son adrénaline dans cette ultimatum lancé aux voyageurs dont je faisais partie. Je suis définitivemnt une dame d’action. Tu avais raison sur ce point, James. Il disait ses fonctions, j’adore ce genre de présentation. On sait assez vite à qui ont avait à faire comme ça.

« Un prêtre, intéressant... J’ignore qui est Oorun, mais je serai plus que ravie d’en apprendre plus sur vos mythes. Je suis sûre que c’est passionnant, mais après. Nous avons plus urgent sur le feu. Ce que je fais pour les miens. Je sert de soutient, de gardien en quelque sorte. Je suis une ancienne policière, une sorte de garde. Je suppose que prouver l’innocence des autres est dû à mes habitudes de travail en Amérique, voilà pourquoi je me suis portée volontaire... Donc allons voir où cet objet s’est volatilisé. Nous aurons d’autres moments pour parler de vos divinités. Guidez-moi vers cet endroit Chetan. »

Je n’ai aucune seconde à perdre à me laisser distraire par un peu de curiosité. J’en apprendrai plus de ce peuple d’une façon ou d’une autre. Pour mieux se comprendre, il fallait faire un pas vers l’autre et le laisser parler. Elle avait été un bon moment dans la police de proximité, s’occupant de conflits de voisinages et d’autres trucs du genre dans deux personnalités se rencontraient rien n’était simple.

Emme

Je peux voir les émotions traverser son regard, si vert qu’il devait sûrement avoir des personne prête à tout pour partager sa vie. Pour ma part, je le trouve mignon, mais je me retiens de faire plus que les salutations de base. Peut-être que je caresserai ses cheveux un autre jour. En tout cas il était curieux. Je lui souris, je vais répondre à ses questions. Parce que je ne vais pas laisser ce garçon dans l’ignorance. Cette dernière ne peut qu’enclencher des conflits entre deux peuples à la fois proche et éloigné.

« L’amérique, c’est le nom qu’on donne au continent où je vis. Mon peuple vit sur une île très grande. On nomme ça continent. Certains habitants du territoire où je vis utilise le nom du territoire entier pour se donner de l’importance. J’espère que je ne suis pas aussi vile que ces gens. C’est juste une mauvaise habitudes. »

Je laisse un moment de pause, ne sachant pas trop comment faire pour m’excuser correctement. Je devais m’incliner comme le faisais les Japonais. Le dire simplement me semblait plus siumple.

« Pardon si je t’ai vexé de quelconque manière qui soit. »

Voilà qui était mieux. Puis il avait parler de sn travail. Je repensais à ces moment passé avec mes collègues. Même si ces derniers ne sont pas toujours des plus efficace, ils vont me manquer. Terriblement me manquer.

« Quelques années, en effet, parfois ça me manque. »

Je laisse échapper un rire ses questions me font sourire. Il m’amuse, un peu comme James. Mais différemment. Il a ce côté rafraîchissant comme une brise douce lors des soirées d’été. Ces questions sont pertinantes. Je me fais le devoir d’y répondre avec le plus précision possible. Je sais ce que tu vas me dire James. J’ai raté ma vocation en devenant policière. J’aurai fait peut-être une enseignante potable. Mais mon amour pour la paix et la justice m’avait conduit vers ce travail ; sans lui, je ne t’aurai jamais croisé…

« Je devais faire beaucoup de choses, enquêter faisait partie de mes fonctions. J’ai aussi été là pour écouter les gens s’ils avaient des soucis entre ex. Il y a beaucoup de lois dans mon pays. Certaines sont un peu particulières. Elles sont là depuis si longtemps qu’elles sont bien loin de la réalité du moment. Il n’y avait pas une reine, mais plutôt un chef qu’on mets nous-même au pouvoir grâce à nos votes... »

Je prends une petite pose, voilà un sujet sur lequel j’avais un peu étudié. La religion. Je devais respecter les nombreuses croyances des gens. Mais je ferai en sorte que cette journée ne soit pas inutile. Si parler de sujets aussi délicats pouvait nous avancer vers un mieux. Je ne vais pas dire non.

« Il y a des dieux partout, ils sont parfois plusieurs. Parfois Unique. Je sais ce qu’est un sceptre, un bâton sacré pour un celte. Bien que je suis ignorante de ce culte, je le rendrait à son propriétaire légitime. Il y a des prêtres chez moi. Ils lisent généralement des choses par rapport au culte qu’ils servent. Je suppose qu’il en est de même ici. »

Je n’étais pas la plus pratiquante des Juives, mais je gardais une base. Je n’oubliais pas notre mission. On devait retrouver cet objet.

« Nous sommes venus dans un bateau immense. J’ai un supérieur, mais il est encore là-bas. Pour l’instant mon supérieur ça serait sûrement votre reine. J’espère avoir répondu à tes questions... Sinon, nous sommes arrivé à l’endroit de la disparition ? »

Je me tournais vers les jeune homme e voulant savoir. l’endroit pouvait être immense quand j’y pensais. Malgré que je me sentais parfois à l’étroit dans cette prison dorée… Mon instinct de policier se réveille. Je devais faire vite et évite le pire à un voyageur. Accusé à tord. C’était vraiment pas très agréable à vivre.

« Je suis sûre qu’on pourrait relever les traces sur le mur. Il doit bien avoir quelque chose du genre sur cette île. C’est un technique qu’on utilise beaucoup là-bas, où je vivais... Poudre à canon, non, on va me prendre pour une kamikaze. La farine. Je me maquille peu, donc je peux sacrifier un pinceau à l’aise. Tu as description plus précise de l’objet ? Je pourrais le dessiner. Bon, je me débrouille, mais il y a clairement plus doué que moi en dessin. Ensuite, qui l’a vu en dernier en dehors de votre reine. Il faut négliger personne. Personne. »

Je ne devais pas négliger l’enquête et mon partenaire du jour. Un jeune garçon plein de curiosité, il me rappelle un peu Dylan. J’espère qu’il ne s’est pas encore mi dans des ennuis trop grand pour lui...

Emme

Emme