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Un coup d'remontant !
feat. Nashoba Octoahnacto
Ce que lui transmit l'Ours, l'érudit l'enregistra précieusement dans un coin de sa tête, l'écoutant attentivement. À ses dires, cet endroit semble être en effet un emplacement stratégique pour une ressource telle qu'un grès de cette qualité... Sans compter une source d'eau à portée et tout le bois environnant. Il fallait tout de même être courageux pour prendre le parti de s'éloigner autant d'Oluh mais au moins il était sûr d'avoir le monopole des ressources dans ce coin de la forêt. Quoiqu'il avait plutôt l'air du genre solitaire... Avec un caractère comme le sien, la distance ne semblait pas être un souci du moins socialement parlant. Et si c'est le cas, ça risque probablement de changer un chouilla puisqu'il n'était pas improbable que Thadas vienne régulièrement voir notre ami l'artisan.
Si le bonze arborait un sourire léger et tranquille, ce dernier renforça étonnamment l'air sérieux qui accompagna sa réponse.
Sauf si urgence, il ne comptait pas perturber le travail de son associé par sa présence. Pourtant, il aimerait bien faire plus ample connaissance... Les liens professionnels s'en retrouvent toujours plus renforcés quand on songe à leur aspect fondamentalement humain.
Thadas fit un geste de salut et commença à s'éloigner sur ces derniers mots. Il ralentit un peu plus loin pour jeter un regard en arrière.
Il fut satisfait de voir l'homme se mettre déjà au travail. Il espéra que ça lui occuperait assez l'esprit pour laisser à quelle que soit la peine qui le ronge le temps de s'apaiser un petit peu.
Ceci fait, il pouvait retourner aux côtés de la Reine - elle lui avait dit avoir besoin de son avis sur une question. Il lui fallait aussi faire le tour des autres temples pour vérifier que tout est en ordre... S'assurer que la Cérémonie ayant lieu dans deux semaines se passerait bien pour ceux qui deviendraient de nouveaux prêtres accomplis... Faire le détecteur de problèmes et l'antenne radio du divin... Déchiffrer quelques obscures grimoires couverts de poussière...
Dieux, il ne devait pas oublier de passer chez les soigneurs - un doyen fort apprécié s'y trouve en piteux état et risque de ne plus en avoir pour longtemps. Il en profitera pour distribuer des prières aux autres malades et blessés présents afin qu'ils se remettent vite ou qu'ils se sentent au moins accompagnés par les dieux.
Quatre jours plus tard, le hasard voulut que les pas du Grand Prêtre l'emmènent pas très loin du coin de forêt de l'ermite, une bouteille de jus de goyave à la main. À vrai dire, il se retrouva exactement sur le même sentier qu'il avait emprunté la dernière fois. Il hésita à faire de même ce jour-là.
C'était environ la mi après-midi et il revenait d'une rencontre avec une comparse prêtresse qui, par bonne foi, avait tenté d'arrêter de picoler au profit d'une bonne réserve de jus de diverses sortes. Résultat : sa bonne foi n'avait - une fois de plus - pas bien tenu et elle s'était retrouvée avec un surplus de nectars fruités. Thadas avait eu les informations qu'il voulait et donc en prime une bouteille pour pas cher. Mais les bouteilles... C'est mieux de les descendre avec quelqu'un. À cette heure-ci et par le soleil qui tape à travers les arbres, peut-être que le gronchon ne déprécierait pas un petit remontant vitaminé bourré de glucides pour la suite de son travail ?
Thadas décida que s'il était trop concentré dans son travail, il se contenterait de déposer la bouteille bien à sa vue en se faisant discret.
Le bâton chanta doucement, pour la deuxième fois dans cet endroit. Si Nashoba est en pleine pause ou en fin de travail et qu'il remarque sa présence, il n'est nul doute qu'il verra le brun avec un air entre l'espiègle et le tranquillement goguenard, la bouteille chatoyant calmement entre ses doigts. Sinon, il découvrira très certainement une bouteille apparue comme par magie quand il sortirait enfin la tête de son boulot.
Si le bonze arborait un sourire léger et tranquille, ce dernier renforça étonnamment l'air sérieux qui accompagna sa réponse.
Je te fais confiance. Néanmoins, si jamais tu rencontres un problème, sache que tu peux venir me quêter au palais ou m'envoyer un message. Je m'arrangerai pour venir aussitôt.
Pour le lieu de livraison, ce sera au temple d'Oorun. Si tu as besoin d'une charrette pour le transport, je ferai en sorte qu'elle t'arrive dans la semaine.
Il fut satisfait de voir l'homme se mettre déjà au travail. Il espéra que ça lui occuperait assez l'esprit pour laisser à quelle que soit la peine qui le ronge le temps de s'apaiser un petit peu.
Maintenant...
Dieux, il ne devait pas oublier de passer chez les soigneurs - un doyen fort apprécié s'y trouve en piteux état et risque de ne plus en avoir pour longtemps. Il en profitera pour distribuer des prières aux autres malades et blessés présents afin qu'ils se remettent vite ou qu'ils se sentent au moins accompagnés par les dieux.
Quatre jours plus tard, le hasard voulut que les pas du Grand Prêtre l'emmènent pas très loin du coin de forêt de l'ermite, une bouteille de jus de goyave à la main. À vrai dire, il se retrouva exactement sur le même sentier qu'il avait emprunté la dernière fois. Il hésita à faire de même ce jour-là.
C'était environ la mi après-midi et il revenait d'une rencontre avec une comparse prêtresse qui, par bonne foi, avait tenté d'arrêter de picoler au profit d'une bonne réserve de jus de diverses sortes. Résultat : sa bonne foi n'avait - une fois de plus - pas bien tenu et elle s'était retrouvée avec un surplus de nectars fruités. Thadas avait eu les informations qu'il voulait et donc en prime une bouteille pour pas cher. Mais les bouteilles... C'est mieux de les descendre avec quelqu'un. À cette heure-ci et par le soleil qui tape à travers les arbres, peut-être que le gronchon ne déprécierait pas un petit remontant vitaminé bourré de glucides pour la suite de son travail ?
Thadas décida que s'il était trop concentré dans son travail, il se contenterait de déposer la bouteille bien à sa vue en se faisant discret.
Le bâton chanta doucement, pour la deuxième fois dans cet endroit. Si Nashoba est en pleine pause ou en fin de travail et qu'il remarque sa présence, il n'est nul doute qu'il verra le brun avec un air entre l'espiègle et le tranquillement goguenard, la bouteille chatoyant calmement entre ses doigts. Sinon, il découvrira très certainement une bouteille apparue comme par magie quand il sortirait enfin la tête de son boulot.
Codage par Jibunnie surNEVER-UTOPIA