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Skiàrol
أعلاه، ظلام القوة. أدناه، قوة الظلام.
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OrigineIsokan... mais peu le saventÂge58 ansOccupationCapitaineSexualitéHétérosexuelAvatarAmon • The Legend of KorraChemin :D
Caractère
... Ouais nan, vous imaginez bien que Skiàrol n'est pas vraiment du genre expansif. C'est un gars... lunaire. Dur. Sérieux. Militaire. Il a bien un cœur, mais son rôle ne nécessite pas qu'il s'immisce dans ses tâches. Il est solitaire.
Skiàrol, c'est une ombre qui s'approche par derrière sans qu'on ne l'entende ni la perçoive... Ce qui peut à la fois être flippant et surprenant. Il faudra que vous vous y fassiez si vous êtes amenés à le rencontrer régulièrement.
Skiàrol, il surveille tout. Ce n'est pas pour rien qu'il est messager avant d'être assassin ; quoiqu'il n'a rien à envier à personne au niveau de ses capacités. C'est quelqu'un qui aime les puzzles, les décomposer et les recomposer comme il se doit. C'est quoi, "comme il se doit" ? Toujours dans le sens de la Confrérie bien évidemment.
Car Skiàrol est loyal. En fait ce n'est même pas une question de loyauté. C'est que la Confrérie est la seule chose où il a véritablement pu mettre sa foi. (il a un peu eu une enfance de merde oui )
Il était très malléable quand il était jeune et est tombé sur une maîtresse des ombres qui adore modeler ses apprentis. Bref, Skiàrol ? C'est un bon petit soldat de plomb.
Mais il n'est pas con. Ah ça non. S'il obéit, ce n'est que pour le bien de la Confrérie. Tout ce qu'il fait, c'est pour le bien de la Confrérie. Tout ce qu'il dit, c'est pour le bien de la Confrérie. Tout ce qu'il tait...
Vous avez compris. Ce n'est pas une question de respect envers Wura (bien qu'il la respecte, si si), le personnage il s'en fiche. C'est le potentiel, la philosophie et les actions menées pour le groupe qui comptent avant tout. S'il l'a suivie, s'il a tué et obéi pour elle, c'est uniquement parce qu'elle le vaut. Parce que pour lui, c'était elle le nouvel horizon de la Confrérie, celle qui lui permettrait de grandir comme le nid d'une araignée interrassable. Et il ne laisserait personne trancher ses précieux fils.
Skiàrol est respecté, bien qu'il puisse mettre mal à l'aise. Car oui, son masque blafard rend son regard acéré parfois un peu flippant tout de même. Et puis il ne parle pas beaucoup. Qui sait, pense-t-il à vous trancher le larynx ou à vous proposer un jeu de dé quand il vous fixe de façon appuyée là tout de suite ?
En effet, Skiàrol aime les jeux - les jeux de stratégie et de hasard pour être plus précis. Si vous voulez l'appâter c'est une bonne manière de faire. Il a toujours des dés ijobiens sur lui... Quoi ? On peut faire un milliard de trucs avec des dés !
Et Skiàrol est un bon cuisinier. Vous verrez pourquoi dans son histoire.
Histoire
C'est l'histoire d'un orphelin parmi tant d'autres. D'un orphelin pas comme les autres. Faible et fragile, depuis toujours la lumière le rendait fébrile. Elle brûlait sa peau et crevait ses yeux, et trop forte, le laissait à la merci des dieux. Couvert de crasse, personne ne le voyait de jour à voler et mendier comme les autres de sa race. Non ; dans les ténèbres d'un tonneau moisi, il attendait qu'Oruko le bénisse pour sortir.
Tu vivais à l'arrière d'un restaurant, des épluchures et carcasses te nourrissant. Plus d'une fois tu tombas malade, espérant plus d'une fois être mourant. La vie était un calvaire, pourquoi donc rester sur terre ? Pourtant chaque nuit, tu bougeais, chaque nuit, tu survivais. La volonté de ton corps maudit par Oorun était plus forte que celle de ton esprit abasourdi.
Un jour le cuisinier te chassa, et ton tonneau fracassa. Supporter ta misère était trop dur pour ce petit hère. C'était en plein jour, le soleil cuisait comme un four. Ton crâne fut pris d'un étau infâme. Dans le dédale des rues tu te perdis, mais la lumière te poursuivit. Dans un cul-de-sac tu finis, au bord du malaise et tu t'évanouis.
Au réveil, un regard apaisant t'attendait. Une matière fraîche et visqueuse était posée sur tes plaies. Ta tête bourdonnait ; mais où est-ce que tu étais ? Tes membres n'avaient aucune force. La personne te fit boire une gorgée d'un breuvage féroce. Tu avais l'esprit étrangement clair.
- Hurr ijobëe... Kwenta ketal.
(Pauvre enfant... Bois ça pour prendre des forces.)
Tu obéis.
C'est ainsi qu'encore une fois tu survécus. La vieille guérisseuse te soigna, des jours cela dura. Elle te nettoya de ta crasse, ne te donna ni épluchures ni carcasses. Grâce à ses repas et ses soins, bientôt tu repris en masse.
- Itte Ìnak. , se présenta-t-elle.
(Je m'appelle Ìnak.)
Cela ne t'étonnait pas qu'elle se prénomme hirondelle. Elle en avait la grâce et les manières.
Pour ta part, tu ne savais pas très bien parler. Lorsque tu prononças ton propre prénom, il te parut étranger.
- Òl.
(Sens.)
Elle te questionna sur tes parents. Tu avais dans les sept ans. Qu'y avait-il à en dire, si ce n'était pour les maudire ? Tu n'en parlas pas. Ils ne le méritaient pas.
Ìnak prit soin de toi pendant un ouragan avant de mourir. Elle t'avait confectionné une cape qui te permettait de sortir en plein jour sans trop souffrir. Tu évitais les jours de plein soleil ceci dit.
Par un retournement étrange du destin, tu te retrouvas à travailler chez le cuisinier qui t'avait banni. Il ne te reconnut pas.
Ces épluchures qui te nourrissaient autrefois, c'est toi qui les épluchas. Tu travaillais à l'arrière, tu étais silencieux et efficace. Grâce à ça, tu pouvais avoir au moins un repas par soir ; tu n'étais pas feignasse.
Mais un jour, l'un des serveurs entra dans la pièce où tu officiais, suivi d'un garde. Il t'attrapa l'oreille et te traîna devant lui et son armure criarde.
- Hishkkate ! , cracha-t-il.
(C'est cette vermine !)
Tu ne compris ce qu'il t'arrivait que lorsqu'il fouilla dans ta poche pour en sortir une bourse pour la secouer devant le garde d'un air victorieux.
Cette bourse, il te l'avait donnée hier, disant que c'était le chef qui avait décidé de t'accorder de quoi vivre mieux.
Derrière le garde se trouvait quelqu'un d'autre, à la tenure noble et au nez crochu. C'était à lui qu'appartenait la bourse à l'origine, et après une étrange lueur de recognition, il te regarda soudainement comme le pire des rebuts.
Tu tentas de t'exprimer dans tes mots pauvres.
- Reì... Okutatelehì, ke...
(Non... C'est lui qui me l'a donnée...)
- HOUKE, HISHKA ! Voude orrda !
(TAIS-TOI, VERMINE ! Le chef te faisait confiance !)
Tu te faisais écraser par ces regards d'adultes qui t'accusaient sans te laisser une chance d'aligner deux pensées.
Le riche homme récupéra sa bourse et l'ouvrit pour compter les sous. Il la referma quand ce fut fait. Il parla d'une voix autoritaire et assurée.
- Hade adàr. Nuë nuë.
(J'ai mon argent. On peut en rester là pour cette fois.)
Le serveur te tapa la tête et appuya dessus pour que tu te courbes face au type qui te scrutais en réalité avec une lueur presque interloquée.
- Vuolék ? Tral duke.
(T'as entendu ? Dis merci.)
C'était d'une injustice. Tu ne quittais jamais cette salle que pour manger, à la fermeture du service.
Tu ravalas tes larmes. Quelque chose naquit dans tes entrailles, au creux de ton âme.
Alors que les trois protagonistes quittaient la pièce, tu décidas que tu ferais payer à ce serveur cet énième malheur. À coup sûr, il se serait permis de piocher dans la bourse une fois le danger passé. Mais le noble avait eu la mémoire fine malgré l'alcool ingurgité. Il avait dû voir que tu n'étais pour rien dans ce vol, voilà pourquoi il t'avait épargné le garde et ses protocoles.
Face à cette humiliation infligée non pas par la vie mais par ces hommes, tu ressentis pour la première fois une profonde rancœur. Serrant ton couteau à légumes entre tes phalanges, tu souhaitas au serveur de ressentir mille douleurs.
Des semaines passèrent. Tes phalanges s'encrassèrent. Mais peu à peu, le cuisinier commença à s'habituer à toi et à ta mine pâle, et puis ce n'était pas la première fois que tu tenais un couteau. Tu t'avéras assez doué et devins apprenti avant l'heure - à huit ans, cela restait tôt. Tu t'occupais de préparer les ingrédients le soir pour le lendemain. Cela te valait en retour des repas plus denses et sains.
Tu te serais presque fait à cette vie d'exploitation s'il n'y avait eu le retour du riche homme au restaurant. Il s'adressa au cuisinier, disant que son propre cuisinier cherchait un assistant.
Le mesquin serveur dressait l'oreille, pensant venue son heure. Mais ce n'était pas à lui que le noble pensait. Tu écoutais toi aussi.
- Ani ijobëti.
(Il me semble avoir vu un jeune garçon travailler ici.)
Le cuisinier, Huyl, secoua la tête en se croisant nerveusement les mains.
- Reì neh. Ijoka domi.
(Ce ne va pas être possible. C'est sa mère qui me l'a confié.)
Ta "mère" étant la guérisseuse, son amie.
- "Ijoka" mah, imoni derenei.
("Sa mère" oui, je me suis renseigné.)
Le riche continuait de lui parler tandis que tu coupais et assemblais les légumes non loin d'eux. Ils étaient au seuil de la cuisine et de ses feux.
- Loìti : zena iseni. Kadere mochti.
(Ecoute : je m'en occuperai bien. Je peux te verser une somme en dédommagement.)
Ils continuèrent de parler un moment, couverts par les bruits montants de la salle et de la vaisselle. Tu avais juste fini ton plat lorsque tu vis le noble qui te fixait de son regard de crécerelle.
Le cuisinier s'avança d'un air résigné mais avec un quelque chose de soulagé qu'il avait du mal à cacher.
- Akak zereçi. Ekda.
(À partir de maintenant, t'es avec lui. Pas de bêtises.)
Tu les regardas tous les deux avec une prudence tirant sur la méfiance.
Mais c'était une époque où tu étais doté d'une grande diligence. Le noble sembla remarquer cette qualité.
Tu ne demandas pas pourquoi il te voulait. Tu comprenais simplement que ton temps ici était terminé. Tu ne savais pas ce qui t'attendait. Le noble te l'expliqua en chemin. Discrètement, tu avais gardé ton couteau caché dans ta manche. Il ne te demanda pas pourquoi tu gardais ta capuche sur la tête ni pourquoi tu évitais de lever le regard. Même caché par les nuages, le soleil restait trop fort pour tes yeux hagards.
Le noble s'appelait Eskàd. Son vieux cuisinier avait le dos de plus en plus douloureux et c'est pourquoi il avait pensé à lui prendre quelqu'un pour lui éviter les tâches les plus fastidieuses. Il te jeta alors une œillade presque joueuse, mais surtout nébuleuse.
- Neì... hedek kunuai.
(Du moins, il s'agit de la raison officielle.)
Tu ne posas aucune question. La solitude t'avait appris à ne pas t'exprimer sans raison.
Sur le pas d'une sublime demeure, vous vous arrêtâmes.
- Jedi itek. Vei nuë.
(J'aurai une autre mission pour toi. Mais entrons pour le moment.)
Vous entrâtes.
Eskàd commença par te montrer ta chambre.
- Iz oruor.
(C'est ici que tu dormiras.)
Il y avait un lit aux draps ornés, en bois sculpté sobrement ; une commode délicate et robuste ainsi qu'une table d'aussi bonne facture que les autres meubles. Les fenêtres comportaient heureusement des rideaux.
Mais à vrai dire, t'eus du mal à y croire. Comparée au dallage de la cuisine sur lequel tu dormais, cette chambre était un vrai manoir.
Eskàd ne te laissa pas le temps de la regarder pleinement, te faisant un bref tour des lieux tout en parlant.
- Oorun de rë al ogbri, Lupù iselti. Orusehi ; ku ti. Ooruzni imon ogbeti. Orukë, ake Vuzzani leti.
(Chaque jour, avant et pendant les heures de repas, tu viendras aider Lupù en cuisine. Il prépare souvent tout très tôt le matin ; tu devras être levé. L'après-midi, je m'occuperai personnellement de ton développement intellectuel. Le soir, tu devras passer du temps avec ma dame, Vuzza.)
- Vuzzati ?
(Votre dame ? (Pourquoi ?))
Eskàd s'arrêta et te scruta avec sérieux.
- Ijë ?
(Comment tu t'appelles ?)
Une syllabe.
- Òl.
- Loìtini, Òl.
(Ecoute-moi, Òl.)
Il t'expliqua que tu devras être aux petits soins avec Vuzza comme si tu étais son fils. Tout en revenant à des sujets plus triviaux, il continua la visite du domicile.
Tu compris plus tard que tu ressemblais à leur enfant décédé un quart d'ouragan plus tôt. Et vis que la dénommée Vuzza semblait atteinte des pires maux. Tu pus l'observer au fil des jours, la souffrance pulsant d'elle dans un faux silence. Sa douleur émotionnelle était telle qu'elle ressortait sur son physique comme si on lui avait brisé une aile.
Eskàd te traitait avec calme malgré un mépris soigneusement camouflé. Mais tu aimais ta chambre et ces soirées passées avec Vuzza. Elle te caressait la tête et te lisait des histoires, parfois pleurait, mais souriait doucement quand elle te regardait de ses yeux noirs. Tu comprenais que ces caresses ne t'étaient pas réellement destinées, que tu n'étais qu'un pansement voué à être jeté. Mais elles t'apaisaient toi aussi ; tu te sentais aimé. Il ne te fut pas compliqué de jouer au fils de substitution. En plus ici, tu pouvais manger à foison.
Tu apprenais à mieux t'exprimer auprès d'Eskàd, à lire et à écrire, compter et calculer. Il faisait dans le commerce de spiritueux les plus fins tous les matins et soirs, tandis que Vuzza était scribe royale et ne rentrait qu'à la nuit noire. Seul Lupù était à la maison toute la journée. Toi non plus, tu ne sortais guère ; trop fatigué, tu dormais toute la nuit et le jour n'avait jamais été ton allié.
Vuzza chercha un guérisseur pour te débarrasser de cette hypersensibilité à la lumière, s'étant extrêmement attachée à toi, mais rien à faire.
Un jour, ou plutôt une nuit, tu perçus une discussion entre Vuzza et Eskàd.
C'est là que tu découvris que l'animosité cachée d'Eskàd était due au fait que tu étais l'enfant de sa sœur et qu'il t'avait reconnu dès qu'il t'avait vu lors de la scène du restaurant. Et que pour son malheur, comme tu ressemblais à leur fils décédé, il avait eu l'idée de t'amener chez eux dans l'espoir que Vuzza aille mieux - et peut-être en hommage à votre sang. Mais si Vuzza s'apaisait, elle n'allait pas mieux. Tu n'eus pas plus de détails, mais Eskàd connaissait plus en détail que toi la dégringolade sociale de ta mère et de ton "putain" de père qui l'y avait menée. Toi, tu te souvenais juste du bois moisi de votre taudis, vendu pour une bouchée de pain afin de tenir la semaine. Le reste, c'était que passée la semaine, ton père avait disparu et qu'un matin, tu te réveillas dans les bras glacés de ta mère. Les sensations et les souvenirs étaient flous, mais tu savais que tu t'étais éloigné de celle qui t'avais donné claques et crises de colère et qui était désormais gelée et immobile, puis enfui, et que c'était à partir de là que tu avais vécu dans ton vieux tonneau. Tu apprenais ici qu'en réalité, tu avais potentiellement des origines élevées ? C'était... perturbant.
Vuzza reprocha à Eskàd que tu n'étais pour rien dans les erreurs de sa sœur et que c'était un miracle qu'il soit tombé sur toi vivant. Eskàd lui reprocha qu'elle remplaçait leur fils Juda avec ta personne. Vuzza s'énerva et piqua une crise, outrée par cette remarque félonne. Tu n'en appris pas plus ce soir-là, mais à vrai dire c'était déjà beaucoup.
Il se passa un ouragan avant que tu n'oses demander à Eskàd des informations sur ta mère. Ton envie d'apprendre n'enlevait pas tes souvenirs amers. Mais... Quelque part, tu voulais mieux connaître ton histoire.
La réaction d'Eskàd fut immédiate. Il t'envoya balader. Il surréagit et ne voulut plus te parler. Il fit même appel à un précepteur pour ne plus continuer de t'enseigner. La rapidité de ces décisions te déboussola. Tu ne pensais pas qu'il se débarrasserait de toi avec une telle hâte. Tu t'étais bien intégré à la vie de la maison, Vezza commençait à développer une tendresse pour toi qui n'était pas seulement due à la ressemblance troublante avec son fils disparu. Lupù aussi s'était attaché à toi, il te faisait souvent des pâtisseries et te demandait de moins en moins à ce que tu te lèves aussi tôt que lui : il insistait pour que tu prennes un peu l'air et ailles jouer avec des enfants de ton âge, mais à vrai dire, rien qu'à cette idée tu sentais ton cerveau partir en nage. Donc tu continuais de l'aider aux cuisines.
Alors pourquoi est-ce qu'Eskàd te portait une telle haine ?
Non... Ce n'était pas de la haine. Cela ressemblait à du dégoût, mais il sonnait faux.
Tu aurais été trop jeune pour comprendre que ta simple vue lui écorchait violemment le cœur, lui faisant penser à la fois à sa sœur morte et à son fils éteint. Il aurait voulu que ta présence l'apaise ou l'occupe comme cela l'avait fait avec Vuzza, mais il avait trop d'abcès non crevés. Et il te fuyait pour ne pas qu'ils t'explosent à la face. Parce que s'il ne supportait pas de te voir, une part de lui avait conscience que t'avoir accueilli dans sa demeure était aussi une manière d'apaiser l'esprit de sa sœur. Tu ne méritais pas qu'il t'envoie des horreurs à la figure alors que tu n'avais fait que naître et exister.
un résumé de la suite :
- Aux 10 ans d'Òl, Eskàd va l'envoyer faire son année commune comme s'il en avait 11 et lui fait promettre de ne plus revenir vivre chez eux, bref de se démerder. Vuzza lui fait promettre de lui écrire régulièrement. C'est une habitude qu'il gardera jusqu'à ce qu'elle meure. Eskàd mourra quelques années plus tard à son tour.
- Son année commune terminée, à 11 ans (officiellement 12), Òl décide de se diriger vers Aisiki, voyageant de nuit. Il fait connaissance sur la route d'une apprentie chasseuse, qui lui apprend comment tendre des pièges de façon rudimentaire.
- A Aisiki, ils se rapprochent assez vite. Un jour, un chasseur très connard s'empara des proies de son amie et l'humilia en lui démontrant qu'elle n'était pas plus forte qu'une mouche.
- Pour la venger de cette humiliation, Òl va tendre une embuscade au type. Il le tue par mégarde. Une femme respectée à Aisiki assiste à la scène. Il s'agit en réalité d'une membre d'Arakunrin. Elle va lui déconseiller de fuir Aisiki et l'aidera à effacer ses traces, puis l'accueillera chez elle. C'est une manipulatrice.
- Son amie chasseuse se doutera que l'assassin venait ou vient d'Aisiki. Òl va essayer de l'éloigner de cette piste en lui disant qu'il s'agit certainement d'un de ces sauvages d'Arakunrin et qu'iel a déjà disparu depuis le temps. Elle va le réfuter en disant qu'elle est allée inspecter les traces à l'endroit du meurtre et que si la majorité a été effacée, aucune ne semble mener en dehors du territoire d'Aisiki. Òl va lui dire qu'elle ne peut pas se fier à des traces quand on sait qu'il s'agit de spécialistes de l'assassinat et qu'ils savent comment les couvrir.
- La femme va se frayer un chemin dans l'esprit d'Òl, qui va alors devenir Skiàrol, et lui faire passer des épreuves pour voir s'il a l'étoffe d'entrer dans la Confrérie. Il sera amené à tuer le serveur de son enfance mais ne put se résoudre ni à tuer Eskàd ni le cuisinier cependant. Il lui rapporta un doigt comme preuve qu'il s'était acquitté de l'épreuve. Le fait qu'il soit familier avec la nuit est ce qui aura le plus tapé dans l'œil de la femme. Elle fera en sorte de pousser Òl dans ses retranchements pour qu'il progresse rapidement. Il frôlera régulièrement la mort lors de ces tests. Avec de l'exercice et une bonne alimentation, il s'éloignait petit à petit du gamin maigrichon qui vivait à la rue.
- Il s'éloigne de son amie chasseuse et se fâche volontairement avec elle de sorte à ce qu'elle reste amère et ne le cherche plus - toujours sous les manigances de la femme.
- Il suit la voie des ombres à 14 ans. La femme lui donne des missions bien plus précises et en lien avec la Confrérie. Il est complètement embrigadé, corps et âme.
- À 20 ans, il reçoit son tatouage de loup noir.
- Il devient maître entraîneur à 26 ans puis mentor à 30 ans. Il fait aussi partie des messagers les plus actifs et efficients de la Confrérie.
- Il suivra l'ascension de Wura de près. Sa mentor n'accepta pas cette dernière et quitta Arakunrin quand elle en prit la tête. Skiàrol fut chargé de l'éliminer et s'en acquitta. Il fut nommé capitaine.
- Il s'occupera de l'entraînement de nombreux apprentis et disciples dont Wanddä et fut très affecté par sa perte en particulier même s'il ne le montra pas.
- L'Ouragan ne l'affecta pas outre mesure, si ce n'est qu'il s'agit de l'élément annonciateur d'un bouleversement dans l'île et qu'il faut en tirer profit.
- Pour ce qui est des voyageurs, le terrain doit continuer d'être tâté. Skiàrol n'a pas d'avis fixe sur eux.
- Son année commune terminée, à 11 ans (officiellement 12), Òl décide de se diriger vers Aisiki, voyageant de nuit. Il fait connaissance sur la route d'une apprentie chasseuse, qui lui apprend comment tendre des pièges de façon rudimentaire.
- A Aisiki, ils se rapprochent assez vite. Un jour, un chasseur très connard s'empara des proies de son amie et l'humilia en lui démontrant qu'elle n'était pas plus forte qu'une mouche.
- Pour la venger de cette humiliation, Òl va tendre une embuscade au type. Il le tue par mégarde. Une femme respectée à Aisiki assiste à la scène. Il s'agit en réalité d'une membre d'Arakunrin. Elle va lui déconseiller de fuir Aisiki et l'aidera à effacer ses traces, puis l'accueillera chez elle. C'est une manipulatrice.
- Son amie chasseuse se doutera que l'assassin venait ou vient d'Aisiki. Òl va essayer de l'éloigner de cette piste en lui disant qu'il s'agit certainement d'un de ces sauvages d'Arakunrin et qu'iel a déjà disparu depuis le temps. Elle va le réfuter en disant qu'elle est allée inspecter les traces à l'endroit du meurtre et que si la majorité a été effacée, aucune ne semble mener en dehors du territoire d'Aisiki. Òl va lui dire qu'elle ne peut pas se fier à des traces quand on sait qu'il s'agit de spécialistes de l'assassinat et qu'ils savent comment les couvrir.
- La femme va se frayer un chemin dans l'esprit d'Òl, qui va alors devenir Skiàrol, et lui faire passer des épreuves pour voir s'il a l'étoffe d'entrer dans la Confrérie. Il sera amené à tuer le serveur de son enfance mais ne put se résoudre ni à tuer Eskàd ni le cuisinier cependant. Il lui rapporta un doigt comme preuve qu'il s'était acquitté de l'épreuve. Le fait qu'il soit familier avec la nuit est ce qui aura le plus tapé dans l'œil de la femme. Elle fera en sorte de pousser Òl dans ses retranchements pour qu'il progresse rapidement. Il frôlera régulièrement la mort lors de ces tests. Avec de l'exercice et une bonne alimentation, il s'éloignait petit à petit du gamin maigrichon qui vivait à la rue.
- Il s'éloigne de son amie chasseuse et se fâche volontairement avec elle de sorte à ce qu'elle reste amère et ne le cherche plus - toujours sous les manigances de la femme.
- Il suit la voie des ombres à 14 ans. La femme lui donne des missions bien plus précises et en lien avec la Confrérie. Il est complètement embrigadé, corps et âme.
- À 20 ans, il reçoit son tatouage de loup noir.
- Il devient maître entraîneur à 26 ans puis mentor à 30 ans. Il fait aussi partie des messagers les plus actifs et efficients de la Confrérie.
- Il suivra l'ascension de Wura de près. Sa mentor n'accepta pas cette dernière et quitta Arakunrin quand elle en prit la tête. Skiàrol fut chargé de l'éliminer et s'en acquitta. Il fut nommé capitaine.
- Il s'occupera de l'entraînement de nombreux apprentis et disciples dont Wanddä et fut très affecté par sa perte en particulier même s'il ne le montra pas.
- L'Ouragan ne l'affecta pas outre mesure, si ce n'est qu'il s'agit de l'élément annonciateur d'un bouleversement dans l'île et qu'il faut en tirer profit.
- Pour ce qui est des voyageurs, le terrain doit continuer d'être tâté. Skiàrol n'a pas d'avis fixe sur eux.
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Skiàre -> oiseau de nuit
Skiàrol -> sentinelle de nuit
" Un masque de bois, peint de blanc et de rouge. C'est ce qui te couvrirait lorsque dans leurs artères tu planterais ta douge. "
TAILLE : 1m74
CORPULENCE : Fin, musclé, chaloupé
CHEVEUX : On ne les voit pas en général, mais ils sont gris
YEUX : Gris tirant sur le noir
PEAU : Diaphane et tendue
ORNEMENTS/MODIFS CORPORELLES : Tatouage de loup au niveau de la hanche gauche
STYLE VESTIMENTAIRE : Sobre, discret, efficace. Il porte un masque pour des raisons personnelles et on ne le voit que rarement sans une capuche sur la tête.
VOIX : Grave. (exemple)
Skiàrol est photophobique et photosensible de naissance, la lumière lui colle des migraines terribles et sa peau tient très mal les rayons du soleil. C'est au début considéré comme une grande faiblesse mais c'est ce qui deviendra par la suite sa plus grande force en tant qu'agent de la nuit.
CORPULENCE : Fin, musclé, chaloupé
CHEVEUX : On ne les voit pas en général, mais ils sont gris
YEUX : Gris tirant sur le noir
PEAU : Diaphane et tendue
ORNEMENTS/MODIFS CORPORELLES : Tatouage de loup au niveau de la hanche gauche
STYLE VESTIMENTAIRE : Sobre, discret, efficace. Il porte un masque pour des raisons personnelles et on ne le voit que rarement sans une capuche sur la tête.
VOIX : Grave. (exemple)
Skiàrol est photophobique et photosensible de naissance, la lumière lui colle des migraines terribles et sa peau tient très mal les rayons du soleil. C'est au début considéré comme une grande faiblesse mais c'est ce qui deviendra par la suite sa plus grande force en tant qu'agent de la nuit.
Joué.e par Shiny beaufâge irlToujours immortel.le