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C’était l’un de ces matins pénibles. Ouvrir les yeux après avoir passé une bonne partie de la nuit à tailler des pierres avait été difficile. Changer de vêtement pour avoir l’air plus présentable avait été fastidieux. Rassembler mes affaires pour les vendre dans un marché de la ville avait été éreintant.
Je n’avais pas vraiment le droit de me plaindre. Non. Après tout, j’avais entendu parler de ce marché par une connaissance que je n’apprécie guère, et qui me ventait les vertus pécuniaires de cette entreprise. Aussi, n’ayant pour une fois peu de devoir lié avec ma pseudo activité principale de chamane, je décidais de sauter sur l’occasion pour vendre au plus cher mes précieux petits bébés.
Mon sac était lourd, mais c’est parce que j’avais beaucoup de pierre à vendre. Je voulais du pognon moi ! Alors pour une fois, j’essayais de ne pas maudire au hasard quelques malheureux passant qui aurait eu l’audace de se retourner sur leur chemin en me toisant de leurs yeux si vides de toute once d’intelligence.
J’arrivais sur les lieux du crime (car j’allais faire un carnage avec mes pierres, haha, quel humour), et posais délicatement mon sac au sol. J’installais une grande étoffe couteuse au sol. Elle était magnifique. Un magnifique bleu sarcelle orné de quelques pierres de ma confection ci et là, entourées de discrète broderies argentés. Et je ne vous parle pas de la douceur de l’étoffe.
Il ne faisait pas trop chaud, j’étais à l’ombre : bref, j’allais passer une bonne journée. J’avais pas pris la peine de prier les dieux avant de venir : c’était une véritable perte de temps. Ils avaient qu’à venir me parler d’abord et me souhaiter bonne chance.
Quelques minutes étaient passées, et j’étais enfin prête. Je m’assoyais à genoux, les mains sur les cuisses, une flamme de détermination (ou d’envie, je voulais du pognon. Oups, l’aurais-je déjà dit ?) dans les yeux, mais pas de sourire. Fallait pas pousser non plus. Au moins, je ne faisais pas la grimace.
Rapide coup d’œil autour de moi : pas un seul vendeur de pierre à proximité directe. Je me frottais les mains malicieusement. Oh oui. Ça allait être une bonne journée. Mais je n’allais pas attendre que les clients viennent à moi. Non, non, non. J’allais les forcer à regarder mes pierres. Aussi, plissant les yeux et analysant les quelques rares passants matinaux, je secouais un bras, en chuchotant de manière à me faire entendre tout de même à un flâneur :
- Hé toi ! Psss ! Oui toi ! Viens jeter un coup d’œil à ces merveilles ! Le coup d’œil est gratuit !