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MEDEÏAPourquoi devrais-je payer pour un crime que je n'ai pas commis ?
Histoire
« Un jour, tu seras Reine. »
Les rêves sont volages, comme les sentiments. Un rien les transforme et leur fait perdre toute consistance, sous les désirs d’Oruko. Dans ce monde irréel du sommeil où elle règne en maîtresse, nous sommes les pantins de ses caprices. Pourtant, même en sachant cela, je suis incapable d’effacer l’écho de ses mots de mon esprit. Ô déesse de la nuit, pourquoi me hantes-tu ? J’ai toujours été bonne, respectant la volonté des Dieux. Alors pourquoi me torturer aujourd’hui ? Quel est votre dessein ? Soumettez-le moi et je l’accomplirai.
Enfant, le monde m’apparaissait d’une extrême simplicité. J’avais conscience de ne pas être une fille ordinaire. Je vivais auprès des grands de ce monde, à la cour. Si ma mère est une parfaite inconnue à mes yeux, mon père n’était autre que l’ancien roi consort, ce qui fait de l’actuelle reine Ayaba ma sœur, ou devrais-je dire ma « demi-sœur ». A cette époque, je n’éprouvais aucune désir de revendiquer la couronne. J’étais à la fois la cadette et la fille bâtarde. En aucune façon, je ne me sentais légitime de monter sur le trône. Ce n’était pas le destin que les Dieux m’avaient réservé, j’en étais persuadée. Néanmoins, les conseillers de la reine étaient affolés à l’idée que je puisse être une menace latente. Me cacher du peuple n’avait pas été difficile dans mes premiers déluges. Une famille de la cour m’avait recueilli et me gardait à l’œil. La royauté pourvoyait toutefois à chacun de mes besoins afin de respecter mon sang et la volonté de mon père.
Lorsque j’atteins l’âge adulte, je fus envoyée au service obligatoire d’un an. On m’intima de taire mon nom pour que nul ne découvre mon identité. J’étais donc Medeïa, l’impénétrable, aux yeux des autres gamins en formation. Celle dont le passé était aussi trouble qu’une eau vaseuse et dont le visage ne révélait que quiétude en toutes circonstances. En parallèle, les conseillers s’organisèrent pour m’éloigner de l’agitation de la cour. Ils dénichèrent une femme du peuple à Aisiki, une institutrice, qui serait à même de m’élever et me surveiller durant les prochains déluges. Ainsi, à mon retour du service, je quittai ma demeure et rejoignais la forêt. Auprès de cette femme du nom d’Ebo Orike, mes pérégrinations de l’esprit me poussèrent à suivre la formation des Protecteurs. Devenir une chasseresse-guerrière me permettrait de revenir aux origines de la nature, de m’affirmer et prouver ma valeur auprès d’Iseda, déesse de la nature, et de Sode, dieu de la chasse.
- Je comprends à présent votre appel. Notre peuple vous a déçu. Nous avons commis un crime auquel vous nous demandez de répondre, c’est pourquoi vous avez abattu votre fléau sur la montagne. Cette Porte est notre châtiment. La reine Ayaba est faible. Elle n’a pas su nous protéger et mon destin est de lui succéder dès que son rôle aura touché à son terme. Je m’en remets à vous, ô Oorun, père de toutes choses, pour me révéler le moment venu.
La forêt était silencieuse. Dans l’air dansaient de minuscules flocons, trahissant la fraîcheur en cette période du déluge. Par-dessus ma tunique, je portais la peau d’une bête que j’avais tuée voilà des mois et qui me recouvrait des épaules jusque dans le bas du dos. Levant doucement mes poignets, je venais tendre mon arc. A l’autre bout de ma flèche, devenue prolongement de mon œil, j’observais un cerf. Il mangeais sereinement des baies, ne se doutant pas de ma présence. Je le gardais en ligne de mire encore quelques instants, puis décochais ma flèche. Avec fureur, elle vint se planter dans son cou et l’animal s’effondra après avoir bramé fébrilement une dernière fois. Son cadavre était encore chaud lorsque je vins retirer la flèche de son cou. Une de mes mains vint glisser le long de son pelage, tandis que l’autre prenait de son sang pour tracer une marque sur son front.
- Qu’Iseda t’accueille en son palais verdoyant.
J’attrapais ensuite l’animal et le hissais sur un brancard de fortune, que je tirais ensuite jusqu’au village. Un garçon s’approcha de moi en tenant un lot de lièvres au bout d’une corde. Son allure était désinvolte et il arborait un sourire chaleureux.
- Que vois-je ? Mam’zelle ne perd pas la main. C’est encore une belle prise que tu nous rapportes.
- Les tiennes ne sont pas mauvaises non plus.
Teọs appartient à une famille de chasseurs. C’est un brave homme, que j’ai rencontré lors de ma formation. Il m’a aidée et inspirée pour tirer parti de mes atouts, alors que j’interrogeais les Dieux sur ma capacité à atteindre mes objectifs de rejoindre les Protecteurs. Sans lui, je ne serais peut-être pas devenue l’une des leurs. Mon corps est frêle. Je n’ai pas la puissance d’un guerrier ni d’une guerrière, mais j’ai appris à compenser par l’esprit. Ma différence a fait de moi une personne forte, capable d’user de stratagème pour parvenir à ses fins. Je sais aussi que c’est cette différence qui attire Teọs et le fait me désirer, mais je ne suis pas certaine que nos chemins se soient mêlés pour nous unir.
- Je dois partir en pèlerinage jusqu’à Oluh.
Ebo semble surprise de mes dires. Elle ne s’attendait pas à une telle nouvelle. Il faut avouer, que nous nous connaissons depuis dix déluges et que je n’ai aucun secret pour elle. Ce que je dois à Teọs, je le dois à Ebo au centuple. Ma vie n’avait pas de saveur. Je commençais à croire que les Dieux m’avaient abandonné comme mes parents pour ma sœur. Mais ma rencontre avec Ebo changea la donne. Les Dieux m’avaient inculqué la patience, ils me demandaient à présent d’apprendre l’humilité. D’enfant de la cour, je faisais désormais seulement partie du peuple. Fini les robes de grande manufacture et les festins royaux. Vivre simplement et côtoyer le peuple, aussi misérable pouvait-il parfois être, m’inculqua les bases de toutes choses. Je ne l’entrevoyais qu’aujourd’hui et au cours de ces déluges, Ebo avait été la guide que les Dieux m’avaient eux-mêmes envoyée. Plus qu’une guide, je ressentais de l’admiration à son égard. D’une beauté incontestable, elle possédait aussi une force de caractère et d’esprit qui en firent mon modèle. J’enviais son indépendance sans nulle pareille et sa dévotion envers son devoir d’institutrice.
Par ailleurs, Ebo m’avait convaincu de l’aider dans son entreprise de créer un groupe dont les objectifs seraient l’entraide et la réflexion pour la préservation d’Ijọba. Nous avions sobrement nommé ce groupe : la Faction. Ebo craignait que la royauté s’en prenne à nous, s’il advenait que la Faction était révélée au grand jour, donc nous agissions en secret. Nos fidèles étaient de fervents croyants, comme nous, ou des personnes désabusées par les choix de la reine. Au départ, je n’étais pas très encline à agir, je pensais que nous étions davantage réunis pour nous soutenir, mais mes récentes entrevues avec les Dieux commencent à me faire croire que nous ne pouvons laisser la situation telle quelle.
- Les Dieux m’ont parlé et tu avais raison de te méfier de la reine. Peut-être qu’un prêtre à Oluh en sait plus, je dois en avoir le cœur net.
C’était la nouvelle tâche que les Dieux me confiaient : parvenir à un esprit éclairé, obtenir cette sagesse qui me faisait encore défaut. Dès que mes affaires furent prêtes, je pris Ebo dans mes bras.
- N’aie crainte, je reviendrai d’ici une semaine.
Puis je pris la direction d’Oluh en solitaire.
Au cours de mon voyage, j’entendis des marchands itinérants rapporter que la reine avait dépêché les intrus, venus de l’autre côté de la Porte, de rallier le palais pour traiter avec eux. Cette nouvelle m’accabla. C’était le signe que j’étais venue chercher. Il me parvenait bien plus tôt que je ne l’espérais, je n’avais donc plus de raison de me rendre à Oluh. Que devais-je faire ? Rentrer à Aisiki auprès d’Ebo ou rejoindre la capitale ?
Les rêves sont volages, comme les sentiments. Un rien les transforme et leur fait perdre toute consistance, sous les désirs d’Oruko. Dans ce monde irréel du sommeil où elle règne en maîtresse, nous sommes les pantins de ses caprices. Pourtant, même en sachant cela, je suis incapable d’effacer l’écho de ses mots de mon esprit. Ô déesse de la nuit, pourquoi me hantes-tu ? J’ai toujours été bonne, respectant la volonté des Dieux. Alors pourquoi me torturer aujourd’hui ? Quel est votre dessein ? Soumettez-le moi et je l’accomplirai.
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Enfant, le monde m’apparaissait d’une extrême simplicité. J’avais conscience de ne pas être une fille ordinaire. Je vivais auprès des grands de ce monde, à la cour. Si ma mère est une parfaite inconnue à mes yeux, mon père n’était autre que l’ancien roi consort, ce qui fait de l’actuelle reine Ayaba ma sœur, ou devrais-je dire ma « demi-sœur ». A cette époque, je n’éprouvais aucune désir de revendiquer la couronne. J’étais à la fois la cadette et la fille bâtarde. En aucune façon, je ne me sentais légitime de monter sur le trône. Ce n’était pas le destin que les Dieux m’avaient réservé, j’en étais persuadée. Néanmoins, les conseillers de la reine étaient affolés à l’idée que je puisse être une menace latente. Me cacher du peuple n’avait pas été difficile dans mes premiers déluges. Une famille de la cour m’avait recueilli et me gardait à l’œil. La royauté pourvoyait toutefois à chacun de mes besoins afin de respecter mon sang et la volonté de mon père.
Lorsque j’atteins l’âge adulte, je fus envoyée au service obligatoire d’un an. On m’intima de taire mon nom pour que nul ne découvre mon identité. J’étais donc Medeïa, l’impénétrable, aux yeux des autres gamins en formation. Celle dont le passé était aussi trouble qu’une eau vaseuse et dont le visage ne révélait que quiétude en toutes circonstances. En parallèle, les conseillers s’organisèrent pour m’éloigner de l’agitation de la cour. Ils dénichèrent une femme du peuple à Aisiki, une institutrice, qui serait à même de m’élever et me surveiller durant les prochains déluges. Ainsi, à mon retour du service, je quittai ma demeure et rejoignais la forêt. Auprès de cette femme du nom d’Ebo Orike, mes pérégrinations de l’esprit me poussèrent à suivre la formation des Protecteurs. Devenir une chasseresse-guerrière me permettrait de revenir aux origines de la nature, de m’affirmer et prouver ma valeur auprès d’Iseda, déesse de la nature, et de Sode, dieu de la chasse.
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- Je comprends à présent votre appel. Notre peuple vous a déçu. Nous avons commis un crime auquel vous nous demandez de répondre, c’est pourquoi vous avez abattu votre fléau sur la montagne. Cette Porte est notre châtiment. La reine Ayaba est faible. Elle n’a pas su nous protéger et mon destin est de lui succéder dès que son rôle aura touché à son terme. Je m’en remets à vous, ô Oorun, père de toutes choses, pour me révéler le moment venu.
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La forêt était silencieuse. Dans l’air dansaient de minuscules flocons, trahissant la fraîcheur en cette période du déluge. Par-dessus ma tunique, je portais la peau d’une bête que j’avais tuée voilà des mois et qui me recouvrait des épaules jusque dans le bas du dos. Levant doucement mes poignets, je venais tendre mon arc. A l’autre bout de ma flèche, devenue prolongement de mon œil, j’observais un cerf. Il mangeais sereinement des baies, ne se doutant pas de ma présence. Je le gardais en ligne de mire encore quelques instants, puis décochais ma flèche. Avec fureur, elle vint se planter dans son cou et l’animal s’effondra après avoir bramé fébrilement une dernière fois. Son cadavre était encore chaud lorsque je vins retirer la flèche de son cou. Une de mes mains vint glisser le long de son pelage, tandis que l’autre prenait de son sang pour tracer une marque sur son front.
- Qu’Iseda t’accueille en son palais verdoyant.
J’attrapais ensuite l’animal et le hissais sur un brancard de fortune, que je tirais ensuite jusqu’au village. Un garçon s’approcha de moi en tenant un lot de lièvres au bout d’une corde. Son allure était désinvolte et il arborait un sourire chaleureux.
- Que vois-je ? Mam’zelle ne perd pas la main. C’est encore une belle prise que tu nous rapportes.
- Les tiennes ne sont pas mauvaises non plus.
Teọs appartient à une famille de chasseurs. C’est un brave homme, que j’ai rencontré lors de ma formation. Il m’a aidée et inspirée pour tirer parti de mes atouts, alors que j’interrogeais les Dieux sur ma capacité à atteindre mes objectifs de rejoindre les Protecteurs. Sans lui, je ne serais peut-être pas devenue l’une des leurs. Mon corps est frêle. Je n’ai pas la puissance d’un guerrier ni d’une guerrière, mais j’ai appris à compenser par l’esprit. Ma différence a fait de moi une personne forte, capable d’user de stratagème pour parvenir à ses fins. Je sais aussi que c’est cette différence qui attire Teọs et le fait me désirer, mais je ne suis pas certaine que nos chemins se soient mêlés pour nous unir.
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- Je dois partir en pèlerinage jusqu’à Oluh.
Ebo semble surprise de mes dires. Elle ne s’attendait pas à une telle nouvelle. Il faut avouer, que nous nous connaissons depuis dix déluges et que je n’ai aucun secret pour elle. Ce que je dois à Teọs, je le dois à Ebo au centuple. Ma vie n’avait pas de saveur. Je commençais à croire que les Dieux m’avaient abandonné comme mes parents pour ma sœur. Mais ma rencontre avec Ebo changea la donne. Les Dieux m’avaient inculqué la patience, ils me demandaient à présent d’apprendre l’humilité. D’enfant de la cour, je faisais désormais seulement partie du peuple. Fini les robes de grande manufacture et les festins royaux. Vivre simplement et côtoyer le peuple, aussi misérable pouvait-il parfois être, m’inculqua les bases de toutes choses. Je ne l’entrevoyais qu’aujourd’hui et au cours de ces déluges, Ebo avait été la guide que les Dieux m’avaient eux-mêmes envoyée. Plus qu’une guide, je ressentais de l’admiration à son égard. D’une beauté incontestable, elle possédait aussi une force de caractère et d’esprit qui en firent mon modèle. J’enviais son indépendance sans nulle pareille et sa dévotion envers son devoir d’institutrice.
Par ailleurs, Ebo m’avait convaincu de l’aider dans son entreprise de créer un groupe dont les objectifs seraient l’entraide et la réflexion pour la préservation d’Ijọba. Nous avions sobrement nommé ce groupe : la Faction. Ebo craignait que la royauté s’en prenne à nous, s’il advenait que la Faction était révélée au grand jour, donc nous agissions en secret. Nos fidèles étaient de fervents croyants, comme nous, ou des personnes désabusées par les choix de la reine. Au départ, je n’étais pas très encline à agir, je pensais que nous étions davantage réunis pour nous soutenir, mais mes récentes entrevues avec les Dieux commencent à me faire croire que nous ne pouvons laisser la situation telle quelle.
- Les Dieux m’ont parlé et tu avais raison de te méfier de la reine. Peut-être qu’un prêtre à Oluh en sait plus, je dois en avoir le cœur net.
C’était la nouvelle tâche que les Dieux me confiaient : parvenir à un esprit éclairé, obtenir cette sagesse qui me faisait encore défaut. Dès que mes affaires furent prêtes, je pris Ebo dans mes bras.
- N’aie crainte, je reviendrai d’ici une semaine.
Puis je pris la direction d’Oluh en solitaire.
Au cours de mon voyage, j’entendis des marchands itinérants rapporter que la reine avait dépêché les intrus, venus de l’autre côté de la Porte, de rallier le palais pour traiter avec eux. Cette nouvelle m’accabla. C’était le signe que j’étais venue chercher. Il me parvenait bien plus tôt que je ne l’espérais, je n’avais donc plus de raison de me rendre à Oluh. Que devais-je faire ? Rentrer à Aisiki auprès d’Ebo ou rejoindre la capitale ?
Medeïa est appréciée des siens. Bien qu’elle ne trône pas sur le siège d’Ijọba, un sourire timide trône sur son visage innocent, qui fait tourner les têtes. Elle sait que son charme est un atout et en joue à bon escient pour atteindre ses fins. De plus, elle s’avère être étonnement une très bonne chasseuse, ce qui lui vaut l’admiration des autres jeunes recrues des Protecteurs.
Medeïa est trompeuse. Son calme apparent cache en réalité une femme intelligente et maligne. Elle apprend énormément en observant les autres, que ce soit à leur sujet ou sur ce qu’ils peuvent raconter de ceux qui les entourent. Peu nombreuses sont les personnes en qui elle a suffisamment confiance pour se confier.
Medeïa croit qu’elle descend des Dieux. Sa naissance, son physique particulier ou les événements actuels sont autant d’éléments qui la portent à croire qu’elle n’est pas comme les autres. Elle ne sait pas précisément ce qu’elle accomplira mais est certaine que les Dieux sont de son côté. En raison de cela, de son éducation à la cour et de ses rapports particuliers à la vie de tous les jours, comme le fait qu’elle vive seule depuis ses douze déluges, elle peut paraître hautaine aux yeux de ses pairs.
Medeïa est froide. Son caractère est tel, qu’elle n’engage la conversation qu’à condition d’avoir quelque chose d’essentiel à dire. Ses interventions sont aussi rares qu’elles attirent l’attention par leur utilité. Si son physique atypique n’en faisait pas l’une des plus belles femmes du village, les autres ne l’inviteraient pas à leur table de par son manque de conversation.
Medeïa est tolérante. Elle accepte tous ses pairs, qu’importe leurs vices. Elle estime que ce n’est pas à elle de les juger pour leurs actions mais aux Dieux. Cela la rend très douée pour désamorcer des conflits et attire le respect de ses propres opposants.
Medeïa s’arme d’un arc et d’une hache pour chasser. Elle compense par ce biais sa force par de la précision et s’accorde une meilleure maniabilité pour plus de rapidité que si elle employait une épée.
Enfin, Medeïa n’a pas de crainte particulière. Ni la mort ni le jugement des hommes ne l’effraient. Ce sont les Dieux qui forgent son destin et la peur n’y changerait rien, car il est impossible d’aller à l’encontre de la volonté des Dieux. Sa seule crainte serait de les déshonorer et de perdre leur bénédiction.
Taille : 170cm
Corpulence : Tout en finesse, elle n'est pas dépourvue de muscles, ni de belles formes. Sa peau est d'un teint pâle, rare par rapport aux habitants de l'île.
Couleur/longueur des cheveux : Comme sa peau, ses cheveux sont blancs, aux reflets parfois rosés en fonction de l'éclat qu'Oorun accepte de leur donner, et descendent dans le bas de son dos.
Couleur des yeux : Formés dans des rubis, ses yeux en ont la couleur et la profondeur.
Ornements/modifs corporelles : Son corps est d'une pureté sans égale, néanmoins ses vêtements cachent un tatouage sur sa cuisse qui symbolise ses accomplissements pour rejoindre les Protecteurs.
Autre : Elle avait autrefois l'habitude de revêtir de belles robes, mais ce temps semblant être révolu, elle arbore des tuniques ternes aux couleurs de la nature, des peaux de bête ou des armures en cuir.
Corpulence : Tout en finesse, elle n'est pas dépourvue de muscles, ni de belles formes. Sa peau est d'un teint pâle, rare par rapport aux habitants de l'île.
Couleur/longueur des cheveux : Comme sa peau, ses cheveux sont blancs, aux reflets parfois rosés en fonction de l'éclat qu'Oorun accepte de leur donner, et descendent dans le bas de son dos.
Couleur des yeux : Formés dans des rubis, ses yeux en ont la couleur et la profondeur.
Ornements/modifs corporelles : Son corps est d'une pureté sans égale, néanmoins ses vêtements cachent un tatouage sur sa cuisse qui symbolise ses accomplissements pour rejoindre les Protecteurs.
Autre : Elle avait autrefois l'habitude de revêtir de belles robes, mais ce temps semblant être révolu, elle arbore des tuniques ternes aux couleurs de la nature, des peaux de bête ou des armures en cuir.
SurnomChatÂge irl23 déluges