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MON FABULEUX TITRE
-Pfff, vous inquiétez pas les copains ! Je ne peux pas me perdre ! J’ai une boussole interne dans mon cerveau ! Je serais revenu dans cinq minutes !
Il jeta un regard plein de malice à Aiden et Ana, puis s’enfonça dans des buissons. Son plan était parfait : il partait un peu en exploration, les laissant ainsi tous seuls. Tous les deux… ENSEMBLES.
Mouhahahaha. Chris était un génie.
Mais ce n’était pas sa faute, aussi. Ces deux là étaient vraiment faits l’un pour l’autre ! Question QI, c’étaient des âmes-soeurs ! Et puis, Ana était trognonne, gentille et jolie comme tout. C’était tout ce qu’il souhaitait à ce bon Aiden ! Alors il suffisait de leur laisser ne serait-ce que 20 minutes ensembles, et le destin ferait bien les choses, comme d’habitude.
Son plan était vraiment parfait, mais à un détail près, cependant. En effet, l’ambiance près de cette petite rivière était des plus romantiques. Et oui, il faisait suffisamment frais pour que d’une part, Aiden ne soit pas tout transpirant et d’autre part, qu’il passe sa veste à Ana car celle-ci aurait froid !
Seulement il avait oublié un point.
Il n’avait pas de boussole interne.
Par conséquent, il était perdu.
-Moi perdu ? demanda-t-il à sa petite voix, seule vestige de ce qui avait été avant sa raison et son bon sens, absolument pas ! Je sais très bien où je vais.
Voila, maintenant vous savez tout sur moi, chers lecteurs, je suis une petite boule de discernement prisonnière dans le crâne d’un imbécile.
Mais revenons à notre histoire. Chris, dans son habituel déni, poursuivit donc son exploration. Et ce fut après un peu d’escalade et la traversée d’une petite rivière qu’il la vit.
La faille.
-Ooooooh. Trop bien ! Je veux aller dedans!
Il ne songea pas un instant qu’il pourrait, en s’aventurant dans cette caverne gravées de partout, tomber sur un ours ou sur une araignée venimeuse. C’était à se demander comment il était parvenu à survivre jusque-là. Mais peut-être la chance allait-elle tourner ?
Guidé par son esprit aventureux (et démesurément inconscient) il pénétra dans la montagne, persuadé qu’il était le nouveau Christophe Colomb découvrant l’amérique. Peut-être que c’était celà le sens de sa vie, finalement : découvrir des trucs stylés.
Muni de son porte clé diplodocus produisant de la lumière quand on appuie sur un bouton et qui faisait “groaaaar”, il marcha un petit moment. Il ne rencontra pas de prédateurs, seulement quelques aspérités qu’ils manquèrent de le faire s’étaler comme une crêpe. Soudain, après quelques minutes où il ne se passa strictement rien, il vit une lueur poindre à l’horizon. Mais elle ne fut pas seule : en effet, des voix lui parvinrent également, et ce n’étaient pas des voyageurs. Comment le savait-il ? Il ne saurait le dire. Peut-être était-ce ce petit accent étrange qu’il n’avait encore jamais entendu ? Peut-être était-ce également leur voix, plus grinçantes et guturales que celles qu’il avait l’habitude d’entendre ?
Bref, quelque chose était louche. Et comme pour toutes les choses de louches qu’il avait pu voir, il adopta la stratégie qu’il estima la plus intéressante.
Se jeter la tête la première dedans.
-Heeeeeey les amis ! Je vous ai jamais vu dans le coin ! Vous venez d’arriver ?
Il atteignit la sortie, et vit un homme et une femme le regarder avec surprise et méfiance. Et quel style !! Des tatouages partout ! Des peaux de bêtes ! Des vêtements qui ressemblaient à ceux de ces tribus africaines vivant isolées de tout.
-Whoah, vous avez la classe ! J’aime particulièrement vos piercings, je m’en ferais bien des pareils !
En une seconde, il passa de décontracté à tendu comme un string, les mains en l’air avec deux lances affutés pointées sur lui. Mazette, c’était encore plus dangereux que quand il s’était fait racketté par un clodos, quelques mois plus tôt !
-Who who who! On se caaaaalme ! Je cherche pas les embr…
-Silence ! Tu vas venir avec nous.
Il sursauta, et dans son geste, il alluma son petit porte clé diplodocus. La lumière sortit de sa bouche, et on entendit un “groaaaar!” faible sortir des entrailles du petit objet. Les deux aborigènes reculèrent avec de grands yeux.
Chris eut alors une idée.
-Oh ça ? C’est l’objet qui me permet de canaliser mes pouvoirs.
Sur le mot “pouvoir”, il fit un grand geste de la main, en allumant de nouveau son jouet (Grooooooar) Les deux gardes eurent de nouveau un mouvement de recul
-Tout les dieux savent le faire, et comme je suis un dieu… ... Vous savez, vous m’avez mis trèèèèèès en colère, avec toutes vos “pratiques barbares”...
Oui, il était à fond dans son rôle, et non, il ne savait pas du tout ce qu’il était en train de faire. Du classical Chris, quoi.
Il agita de nouveau son fidèle dinosaure. Les gardes semblaient perdus. Devaient-ils arrêter cet énèrgumène au risque de se prendre les foudres d’un dieu ?
-J’avais envoyé une tempête terrible pour tous vous tuer, mais apparement, vous êtes plus résistants que je ne le pensais. Peut-être que je viendrais à bout de vous avec… ...CECI.
Et il leur lança son diplodocus dessus. Les deux gardes, terrifiés, se protégèrent de leur main tandis que le diplodocus rebondissait mollement sur l'un d'eux. Quand il relevèrent la tête, il n’y avait plus personne. En revanche, des bruits de pas effrénés leur parvenaient. Et en effet, à quelques mètres de là, dans les hautes herbes de la savane, Chris courrait comme un dératé.
*C’était sans conteste ma plus belle performance. Adieu, diplodocus, ton sacrifice n’aura pas été vain*
Des cris des gardes derrière lui lui indiquèrent de ne pas parler trop vite.
Il décida de prendre une direction différente, pour brouiller les pistes. Mais il n’était pas trop sûr que cela allait marcher. Ces gens étaient-ils forts pour traquer des trucs dans la forêt ? Avant qu’il n'ait pu y réfléchir plus, il se retrouva au bord d’une rivière un poil mouvementée. Dans son élan, il ne parvint pas à s’arrêter, et y fit un des plus magnifique et douloureux plat de toute sa vie.
Le reste alla très vite. Il lutta pour que sa tête reste hors de l’eau. Son corps était trimballé dans tous les sens. Les courants l’aspiraient vers les profondeurs, par moment, et il but la tasse à plusieurs reprise. Puis soudain, il n’y eut plus de force qui le poussait. Plus d’eau autour de lui. Il était dans les airs.
Et il tombait à une grande vitesse vers un grand lac d’un bleu magnifique.
*Le bleu de ma chemise lacoste est quand-même plus classe* fut la dernière pensée qui le traversa avant qu’il ne touche la surface de l’eau.
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CODE DE PHOENIX O'CONNELL POUR NEVER UTOPIA