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Bien heureusement, rien ne sort des buissons, à croire que, pour une fois, le karma a décidé d’être clément et de nous épargner. Un instant, j’ai vraiment eu peur que l’on se retrouve en face d’un animal sauvage. Je peux bien être armé jusqu’aux dent, je ne pense pas réussir à faire grand-chose. Face au danger, le couteau dans ma main m’a soudain semblé bien fragile et inutile, comme s’il aurait été plus judicieux de le jeter par terre et de partir en courant que d’affronter avec courage une bête féroce.
J’ai grandi dans l’une des villes les plus sclérosée par la misère. Ça a toujours été « chacun pour sa gueule », lorsqu’il fallait combattre, on combattait, on luttait, mais le plus fort l’emporte toujours, c’est une loi sacrée. Alors ne vous attendez pas à ce que je me dresse pour affronter une bestiole affamée, très peu pour moi. A la rigueur, je peux grimper aux arbres, mais mon combat, c’est la fuite.
Je pousse un soupir de soulagement lorsqu’Aiden constate avec moi l’absence de danger.
— Jodeeeeeeeer, moi aussi , Aiden moi aussi.
Mes épaules se détendent et mes traits aussi. Je n’avais pas remarqué à quel point mon corps s’était crispé, bloqué sur une attitude de défense, comme par instinct. Karma qui épargne le physique mais pas le moral, inflige un bon coup de stresse. Mes yeux roules dans leurs orbites avant que l’on ne se décide à se remettre en marche.
Il reste un bout de temps avant la tombée du soleil, il faudra faire une pause entre temps, ou l’on ne pourra jamais marcher avancer correctement. Je n’ai pas vraiment envie de mettre le double de temps pour atteindre les montagnes.
Finalement, Aiden impose une pause. Je n’ai pas vraiment fait attention au temps passé, ni à lui. Ou même à moi. Mes pieds me font un mal de chien, heureusement que l’on marche tranquillement. Pour sûr, si on croise une bête, je me laisse bouffer, ça m’évitera de prolonger la douleur lancinante de la palme de mes pieds.
Il doit être midi, peut-être, vu les gargouillis qui tordent l’estomac d’Aiden.
— Pas de souci, il vaut mieux se ravitailler avant de continuer, sinon c’est la fatigue qui va nous tuer !
Il est mignon, Aiden. Un peu comme un grand père : il a l’air un peu con sur les bords, mais au fond il n’est pas malintentionné, il suffit de comprendre ses habitudes et d’essayer de saisir son mode de communication.
— Merci.
J’empoigne la bouteille d’eau qu’il me tend. Une fois hydraté, je me rends compte de mon état. M’asseyant, je grimace en constatant l’état de mes pieds. Je suis bon pour douiller pendant le reste du trajet. De la sueur perle sur mon front, à tel point que je me demande bien comment l’on va réussir à survivre l’après-midi. Heureusement que le couvert des bois nous recouvre le crâne. Pour le moment.
Aux grimaces de mon compagnon de route, je devine qu’il n’est pas dans un meilleur état. Ce serait bien que l’on tombe sur une source ou un ruisseau, pour tremper et détendre nos corps.
Etendant mes jambes, je ferme un instant les yeux, profitant du calme et du repos de cette pause. Puis l’on se partage le repas, toujours en silence, peut-être pour nous économiser et permettre à l’estomac de faire plus vite la digestion. Aiden file pisser, je me dis qu’il faudrait que je fasse pareil, mais pas question de laisser nos affaires sans surveillance, alors je l’attend.
Je le regarde s’éloigner entre les arbres - peut-être pour la grosse commission, à ce stade - avant de refermer les yeux. On devrait attendre un peu, avant de reprendre la marche.
Mon léger somme est interrompu par une injonction d’Aiden. Je grogne et me redresse malgré moi, empoignant d’un geste un arc et une flèche, tendant l’arme au cas où il y aurait un danger. Mais non, rien de tel.
Simplement un sac à dos.
Normalement, il n’y a pas d’explosif sur l’île, mais c’est avec prudence que je m’approche pour l’ouvrir, après avoir posé doucement l’arc à côté d’Aiden - au cas où il y trouverait une utilité quelconque. De l’intérieur, une conserve roule et me fait sursauter. Je l’examine, avant de jeter un œil au reste du sac : que des provisions, en grand nombre, et de l’eau. De quoi rassasier un bunker une semaine.
Je montre le contenu du sac en toile à Aiden, avant de le fermer et de l’enfiler sur mon dos.
— Comme ça, on transporte tous les deux quelque chose, je souris.
Revenant vers notre petit camp, je constate que rien ne manque. Il n’y a que quelques oiseaux qui sont venus picorer nos restes. Ils fuient à notre approche.
— C’est étrange, quand même, d’avoir trouvé ce sac. Tu sais si l’un de nous a disparu, ces dernier temps ?
Je n’ai eu vent d’aucun départ de voyageur vers les montagnes. Mais un imbécile a peut-être cru qu’il trouverait un trésor pour lui tout seul, dans les montagnes, et a décidé de faire bande à part. La nature humaine me surprendra toujours.
— On se remet en route ?
Couteau dans la poche de mon bermuda, je noue ma veste à ma taille et rehausse l’arc sur mon épaule. Mis à part les claquettes et le look de touriste, on pourrait presque passer pour de vrais explorateurs.
— Ce soir, on regardera l’état de nos pieds, j’ai une trousse de secours avec moi.
Mieux vaut panser les multiples blessures que l’on va encore se faire au cours de cette aventure, avant que le lendemain ne nous achève pour de bon.
J’ai grandi dans l’une des villes les plus sclérosée par la misère. Ça a toujours été « chacun pour sa gueule », lorsqu’il fallait combattre, on combattait, on luttait, mais le plus fort l’emporte toujours, c’est une loi sacrée. Alors ne vous attendez pas à ce que je me dresse pour affronter une bestiole affamée, très peu pour moi. A la rigueur, je peux grimper aux arbres, mais mon combat, c’est la fuite.
Je pousse un soupir de soulagement lorsqu’Aiden constate avec moi l’absence de danger.
— Jodeeeeeeeer, moi aussi , Aiden moi aussi.
Mes épaules se détendent et mes traits aussi. Je n’avais pas remarqué à quel point mon corps s’était crispé, bloqué sur une attitude de défense, comme par instinct. Karma qui épargne le physique mais pas le moral, inflige un bon coup de stresse. Mes yeux roules dans leurs orbites avant que l’on ne se décide à se remettre en marche.
Il reste un bout de temps avant la tombée du soleil, il faudra faire une pause entre temps, ou l’on ne pourra jamais marcher avancer correctement. Je n’ai pas vraiment envie de mettre le double de temps pour atteindre les montagnes.
Finalement, Aiden impose une pause. Je n’ai pas vraiment fait attention au temps passé, ni à lui. Ou même à moi. Mes pieds me font un mal de chien, heureusement que l’on marche tranquillement. Pour sûr, si on croise une bête, je me laisse bouffer, ça m’évitera de prolonger la douleur lancinante de la palme de mes pieds.
Il doit être midi, peut-être, vu les gargouillis qui tordent l’estomac d’Aiden.
— Pas de souci, il vaut mieux se ravitailler avant de continuer, sinon c’est la fatigue qui va nous tuer !
Il est mignon, Aiden. Un peu comme un grand père : il a l’air un peu con sur les bords, mais au fond il n’est pas malintentionné, il suffit de comprendre ses habitudes et d’essayer de saisir son mode de communication.
— Merci.
J’empoigne la bouteille d’eau qu’il me tend. Une fois hydraté, je me rends compte de mon état. M’asseyant, je grimace en constatant l’état de mes pieds. Je suis bon pour douiller pendant le reste du trajet. De la sueur perle sur mon front, à tel point que je me demande bien comment l’on va réussir à survivre l’après-midi. Heureusement que le couvert des bois nous recouvre le crâne. Pour le moment.
Aux grimaces de mon compagnon de route, je devine qu’il n’est pas dans un meilleur état. Ce serait bien que l’on tombe sur une source ou un ruisseau, pour tremper et détendre nos corps.
Etendant mes jambes, je ferme un instant les yeux, profitant du calme et du repos de cette pause. Puis l’on se partage le repas, toujours en silence, peut-être pour nous économiser et permettre à l’estomac de faire plus vite la digestion. Aiden file pisser, je me dis qu’il faudrait que je fasse pareil, mais pas question de laisser nos affaires sans surveillance, alors je l’attend.
Je le regarde s’éloigner entre les arbres - peut-être pour la grosse commission, à ce stade - avant de refermer les yeux. On devrait attendre un peu, avant de reprendre la marche.
Mon léger somme est interrompu par une injonction d’Aiden. Je grogne et me redresse malgré moi, empoignant d’un geste un arc et une flèche, tendant l’arme au cas où il y aurait un danger. Mais non, rien de tel.
Simplement un sac à dos.
Normalement, il n’y a pas d’explosif sur l’île, mais c’est avec prudence que je m’approche pour l’ouvrir, après avoir posé doucement l’arc à côté d’Aiden - au cas où il y trouverait une utilité quelconque. De l’intérieur, une conserve roule et me fait sursauter. Je l’examine, avant de jeter un œil au reste du sac : que des provisions, en grand nombre, et de l’eau. De quoi rassasier un bunker une semaine.
Je montre le contenu du sac en toile à Aiden, avant de le fermer et de l’enfiler sur mon dos.
— Comme ça, on transporte tous les deux quelque chose, je souris.
Revenant vers notre petit camp, je constate que rien ne manque. Il n’y a que quelques oiseaux qui sont venus picorer nos restes. Ils fuient à notre approche.
— C’est étrange, quand même, d’avoir trouvé ce sac. Tu sais si l’un de nous a disparu, ces dernier temps ?
Je n’ai eu vent d’aucun départ de voyageur vers les montagnes. Mais un imbécile a peut-être cru qu’il trouverait un trésor pour lui tout seul, dans les montagnes, et a décidé de faire bande à part. La nature humaine me surprendra toujours.
— On se remet en route ?
Couteau dans la poche de mon bermuda, je noue ma veste à ma taille et rehausse l’arc sur mon épaule. Mis à part les claquettes et le look de touriste, on pourrait presque passer pour de vrais explorateurs.
— Ce soir, on regardera l’état de nos pieds, j’ai une trousse de secours avec moi.
Mieux vaut panser les multiples blessures que l’on va encore se faire au cours de cette aventure, avant que le lendemain ne nous achève pour de bon.
Thanks Nymphea