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Je ne bénirai jamais assez mes réflexes. Embarquer une trousse de premier secours avant que le Capitaine ne se tire avec toutes nos affaires était la meilleure idée du siècle. A croire qu’il voulait simplement qu’on meure sur l’île, que ce soit écrasé par un rocher ou dévoré par un animal. Bon, dans le cas du rocher, mes compétences n’y pouvaient pas grand-chose, mais grâce à mon équipement, aussi dérisoire soit-il, je peux au moins assurer la survie de mes camarades d’infortune.
L’air crispé sur le visage d’Aiden - comme s’il était vraiment bien constipé - m’arrache presque un nouveau sourire. Il parait que les médecins sont de vrais sadiques et, hélas pour lui, je ne suis pas une exception.
Et dans le genre sadique aux remarques acérées, Aiden mérite aussi une médaille. A sa remarque, je baisse à nouveau les yeux vers mes tongs renforcées. Il y a vraiment de quoi se rouler par terre ? Mes sourcils se froncent légèrement, plus atterrés qu’autre chose.
— Certes, mais je crois que si je me détruis les pieds, ce n’est pas toi qui va réussir à me porter jusqu’au camp…
En effet, il y a une différence de taille entre nous - d’au moins 20 centimètres - et je doute que sa bonne volonté, tout comme sa musculature, parviennent à me rapatrier sans accroc.
— Sincèrement, Aiden, entre la survie de mes orteils et la mode, sur cette foutue île, mon choix est vite fait.
Les commissures de mes lèvres se retroussent en un sourire ironique. Foutue île, foutue Crook, foutue arnaque dans laquelle nous sommes tombés comme des pigeons - ce que nous sommes, à en croire les discours de ce pseudo Capitaine. J’espère encore que tout ceci n’est qu’une caméra cachée, un genre de reportage grandeur nature sur « des gens issus du XXIe siècle survivent en pleine nature », les réalisateurs ayant simplement « oublié » le consentement des participants.
Aiden ayant terminé de loucher sur mes tongs - mais pas de s’en moquer ouvertement -, nous continuons notre route. Route qui se convertit en cueillette paisible, mon compagnon de voyage s’arrêtant pour récupérer des fleurs. D’abord, j’ai cru qu’il voulait se faire un bouquet, ou une couronne, avant de comprendre qu’il comptait en faire des baumes ou ce genre de création.
Je n’ai jamais pensé Aiden altruiste, et je me permets d’avoir encore des réserves, mais j’avoue qu’une crème ou un onguent pour soulager mon visage ne me ferait pas de mal. Entre ma fuite, les remous du bateau, l’ouragan et finalement les nuits passées au campement, mes traits sont plus tirés que durant mes études.
— J’apprécie, merci. J’ai hâte de tester tes créations !
Mon ton est sincèrement jovial, voire reconnaissant. Avoir quelqu’un qui se préoccupe de vous - même lorsqu’il ne manque pas de vous prendre de haut avec des préjugés frôlant la xénophobie - est toujours agréable.
En tous cas, il n’attend pas notre retour pour s’exécuter et entreprend de réaliser un… un truc aux airs louches en broyant à la main les plantes. J’ai de sérieux doutes sur la qualité du résultat, mais tais mes pensées.
Fronçant les sourcils en observant le résultat dans ses mains, je l’écoute ensuite, mon regard passant de la pâte aux airs poisseux. Je suis surpris qu’il connaisse les propriétés de toute ces plantes et me laisse embobiner par ses explications à rallonge sans réagir à temps lorsqu’il commence le décompte.
— Att-
Pas le temps, cette charogne se venge de mon coup bas précédent, sa main venant plaquer sur mon visage la mixture visqueuse. Je grogne légèrement, la mine vexée, le laissant pourtant continuer d’étaler le tout.
L’odeur n’est pas désagréable, mais le masque était loin d’être solide, dégoulinant le long de ma nuque. C’est une sensation qui fait moyennement plaisir.
— Les dégâts ? J’ai l’air si vieux que ça ? j’arque un sourcil mi surpris, mi indigné. D’accord bro, je te fais confiance mais j’espère que tu ne t’es pas loupé, merci en tous cas.
D’une main agacée, je me gratte la nuque pour en chasser les gouttes du masque. Avec les débuts de barbe, ça va être une plaie à retirer.
— D’ailleurs, d’où tu sors ces connaissances ? Tu m’impressionnes. On pourrait ouvrir un cabinet de premier secours ensemble au camp, tu sais ?
Je ne le reprends pas sur ses motivations - à savoir : « pécho des femelles » -, et ne lui fais pas remarquer que dans le genre Casanova, on fait tout de même mieux que lui. Laissant le masque agir comme conseillé par mon esthéticien personnel, j’emboite le pas à Aiden et nous reprenons la route.
Voir les montagnes se rapprocher me soulage autant que cela m’effraie. Qu’allions-nous découvrir derrière ? Secrètement, j’espère qu’il y a une ville, la civilisation, et que nous pourrons retrouver rapidement notre bon XXIe siècle.
Peut-on réellement ignorer le fait d’être des étrangers sur une île déserte ? Le fait que nous n’ayons en aucun cas choisi de rester bloquer sur l’île ? Peut-être un temps, mais accepter la réalité et la possibilité que nous puissions ne jamais revoir notre foyer est dur.
Mon cœur se serre.
Je demeure silencieux lorsqu’enfin les roches s’élèvent au-dessus de nos têtes, tandis que la couverture épaisse du feuillage de la jungle s’amoindris, laissant apparaître le ciel où l’astre solaire entame sa descente, signe de la proximité de l’orée des bois.
Le crépuscule ne va pas tarder à tomber et nous sommes arrivés à destination.
En franchissant l’extrême limite de celle-ci, les battements de mon cœur s’accélèrent. J’écarte une grosse plante, la dernière, et nous nous retrouvons au pied de la montagne.
Face à l’immensité des hauteurs.
Et une espèce de plaie béante.
— Bro ? ma voix se tord dans ma gorge. Tu vois ce que je vois ou ton masque provoque des hallucinations ?
Je demeure bouche-bée face à notre découverte.
Et terriblement curieux.
L’air crispé sur le visage d’Aiden - comme s’il était vraiment bien constipé - m’arrache presque un nouveau sourire. Il parait que les médecins sont de vrais sadiques et, hélas pour lui, je ne suis pas une exception.
Et dans le genre sadique aux remarques acérées, Aiden mérite aussi une médaille. A sa remarque, je baisse à nouveau les yeux vers mes tongs renforcées. Il y a vraiment de quoi se rouler par terre ? Mes sourcils se froncent légèrement, plus atterrés qu’autre chose.
— Certes, mais je crois que si je me détruis les pieds, ce n’est pas toi qui va réussir à me porter jusqu’au camp…
En effet, il y a une différence de taille entre nous - d’au moins 20 centimètres - et je doute que sa bonne volonté, tout comme sa musculature, parviennent à me rapatrier sans accroc.
— Sincèrement, Aiden, entre la survie de mes orteils et la mode, sur cette foutue île, mon choix est vite fait.
Les commissures de mes lèvres se retroussent en un sourire ironique. Foutue île, foutue Crook, foutue arnaque dans laquelle nous sommes tombés comme des pigeons - ce que nous sommes, à en croire les discours de ce pseudo Capitaine. J’espère encore que tout ceci n’est qu’une caméra cachée, un genre de reportage grandeur nature sur « des gens issus du XXIe siècle survivent en pleine nature », les réalisateurs ayant simplement « oublié » le consentement des participants.
Aiden ayant terminé de loucher sur mes tongs - mais pas de s’en moquer ouvertement -, nous continuons notre route. Route qui se convertit en cueillette paisible, mon compagnon de voyage s’arrêtant pour récupérer des fleurs. D’abord, j’ai cru qu’il voulait se faire un bouquet, ou une couronne, avant de comprendre qu’il comptait en faire des baumes ou ce genre de création.
Je n’ai jamais pensé Aiden altruiste, et je me permets d’avoir encore des réserves, mais j’avoue qu’une crème ou un onguent pour soulager mon visage ne me ferait pas de mal. Entre ma fuite, les remous du bateau, l’ouragan et finalement les nuits passées au campement, mes traits sont plus tirés que durant mes études.
— J’apprécie, merci. J’ai hâte de tester tes créations !
Mon ton est sincèrement jovial, voire reconnaissant. Avoir quelqu’un qui se préoccupe de vous - même lorsqu’il ne manque pas de vous prendre de haut avec des préjugés frôlant la xénophobie - est toujours agréable.
En tous cas, il n’attend pas notre retour pour s’exécuter et entreprend de réaliser un… un truc aux airs louches en broyant à la main les plantes. J’ai de sérieux doutes sur la qualité du résultat, mais tais mes pensées.
Fronçant les sourcils en observant le résultat dans ses mains, je l’écoute ensuite, mon regard passant de la pâte aux airs poisseux. Je suis surpris qu’il connaisse les propriétés de toute ces plantes et me laisse embobiner par ses explications à rallonge sans réagir à temps lorsqu’il commence le décompte.
— Att-
Pas le temps, cette charogne se venge de mon coup bas précédent, sa main venant plaquer sur mon visage la mixture visqueuse. Je grogne légèrement, la mine vexée, le laissant pourtant continuer d’étaler le tout.
L’odeur n’est pas désagréable, mais le masque était loin d’être solide, dégoulinant le long de ma nuque. C’est une sensation qui fait moyennement plaisir.
— Les dégâts ? J’ai l’air si vieux que ça ? j’arque un sourcil mi surpris, mi indigné. D’accord bro, je te fais confiance mais j’espère que tu ne t’es pas loupé, merci en tous cas.
D’une main agacée, je me gratte la nuque pour en chasser les gouttes du masque. Avec les débuts de barbe, ça va être une plaie à retirer.
— D’ailleurs, d’où tu sors ces connaissances ? Tu m’impressionnes. On pourrait ouvrir un cabinet de premier secours ensemble au camp, tu sais ?
Je ne le reprends pas sur ses motivations - à savoir : « pécho des femelles » -, et ne lui fais pas remarquer que dans le genre Casanova, on fait tout de même mieux que lui. Laissant le masque agir comme conseillé par mon esthéticien personnel, j’emboite le pas à Aiden et nous reprenons la route.
Voir les montagnes se rapprocher me soulage autant que cela m’effraie. Qu’allions-nous découvrir derrière ? Secrètement, j’espère qu’il y a une ville, la civilisation, et que nous pourrons retrouver rapidement notre bon XXIe siècle.
Peut-on réellement ignorer le fait d’être des étrangers sur une île déserte ? Le fait que nous n’ayons en aucun cas choisi de rester bloquer sur l’île ? Peut-être un temps, mais accepter la réalité et la possibilité que nous puissions ne jamais revoir notre foyer est dur.
Mon cœur se serre.
Je demeure silencieux lorsqu’enfin les roches s’élèvent au-dessus de nos têtes, tandis que la couverture épaisse du feuillage de la jungle s’amoindris, laissant apparaître le ciel où l’astre solaire entame sa descente, signe de la proximité de l’orée des bois.
Le crépuscule ne va pas tarder à tomber et nous sommes arrivés à destination.
En franchissant l’extrême limite de celle-ci, les battements de mon cœur s’accélèrent. J’écarte une grosse plante, la dernière, et nous nous retrouvons au pied de la montagne.
Face à l’immensité des hauteurs.
Et une espèce de plaie béante.
— Bro ? ma voix se tord dans ma gorge. Tu vois ce que je vois ou ton masque provoque des hallucinations ?
Je demeure bouche-bée face à notre découverte.
Et terriblement curieux.
Thanks Nymphea
Les dés du karma pour Este :
Pile : Il n'a aucune réaction au masque, l'effet est même super efficace !
Face : une allergie se déclare sur sa peau
Face : une allergie se déclare sur sa peau