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C’est bien difficilement que je m’extraie des bras de Morphée. Depuis qu’on s’est établi dans le camp, je n’ai aucun moyen de connaître l’heure - si ce n’est le cadran solaire homemade que les autres ont installé, mais je doute franchement de son efficacité - et de me réveiller à la même heure qu’avant. Maintenant, c’est presque le stresse provoqué par la perspective de ne pas me lever qui provoque tous les matins des réveils à des heures pas possible.
Seul pendant un moment chaque matin - et bien heureusement -, j’ai pris l’habitude de me débarbouiller le premier. Certains voyageurs croient encore que tout ceci n’est qu’une vaste blague - un peu trop longue - de Crook et que cet imbécile ne manquera pas de revenir nous chercher. Les faits sont pourtant là : c’est un sadique, lâche et surtout un gros opportuniste. Il a certainement déjà revendu toutes nos affaires sur ebay ou sur le marché noir. Qué cabrón.
M’extirpant de la couchette, je me lève sans un bruit et enfile simplement ma veste. Si j’avais su, j’aurais pris autre chose qu’un slip, un maillot de bain et qu’une veste. Je sais pas, il ne pourrait pas nous jeter une boite pleine de fringues, tant qu’à faire ? Ceux qui ne prennent pas le temps de laver leurs affaires puent la mort à longueur de journée.
Profitant d’un ruisseau non loin de là, je me débarbouille le visage et entreprend de me laver. L’avantage d’être un lève-tôt : pouvoir se baigner à walp sans que personne ne vienne te déranger.
Assis dans l’eau, je savoure une solitude qui risque hélas de ne pas durer. J’ai décidé de partir explorer l’île. Je n’en peux plus de rester au même endroit, au camp, avec les autres zigotos, et je ne compte pas aller avec les désespérés qui attendent le capitaine ou un avion de secours sur la plage, en écrivant des S.O.S., très peu pour moi.
Le seul problème de cette escapade, c’est mon partenaire. Bien entendu, je ne suis pas aussi tête brûlée que certains autres et je ne vais donc pas m’aventurer seul sur l’île. J’ai donc cherché qulqu’un parmi les autres touristes abandonnés pour m’accompagner. Hors, qui est assez stupide pour, un, se lancer dans l’aventure et 2, se passer d’aider le camp ? Je vous le donne en mille : Aiden.
Je n’ai rien contre lui et son inculture profonde, mais… je ne suis pas certain que notre aventure pourra nous mener quelque part. J’ai eu vent de son escapade avec Soraya, dans la forêt et ce n’était pas super glorieux. On en a bien ri, le soir même, à la lumière des barbecues.
Mon ventre crie famine. Je m’extraie de l’eau et renfile mes affaires. Pas sûr que l’ensemble bermuda-tong soit le meilleur équipement pour une exploration, mais faute de moyens on a pas vraiment le choix. Il reste de la viande grillée de la veille près du feu. Certains ont déjà commencer à se professionnaliser dans le domaine de la chasse, avec les arcs que nous a envoyé ce con de Crook.
Sirotant une tisane tout en me saisissant de ce qui fut un jour un animal, je soupire lourdement en repensant au café. J’ai besoin de café. Désespérément besoin de café. Depuis quelques temps, je comprends ce que ça fait de ne plus pouvoir fumer - quoi que certains s’envoient visiblement des feuilles de coca.
Le petit déjeuner pris, je pars réveiller Aiden. Le connaissant il doit encore dormir comme un bébé. Le gros avantage de l’idiotie de ce type, c’est qu’il ne prend pas la mesure de la situation. Soupirant à nouveau, je bénis l’innocence de cet enfant un peu vieux.
Entrant dans son bungalow, je l’appelle avant d’aller le secouer violemment - on se défoule comme on peut.
— Eh, Aiden, réveille-toi. C’est maintenant ou jamais si tu veux qu’on aille explorer l’île.
Maintenant, je ne suis plus très sûr que partir avec Aiden ou sans personne fait vraiment une différence.
Seul pendant un moment chaque matin - et bien heureusement -, j’ai pris l’habitude de me débarbouiller le premier. Certains voyageurs croient encore que tout ceci n’est qu’une vaste blague - un peu trop longue - de Crook et que cet imbécile ne manquera pas de revenir nous chercher. Les faits sont pourtant là : c’est un sadique, lâche et surtout un gros opportuniste. Il a certainement déjà revendu toutes nos affaires sur ebay ou sur le marché noir. Qué cabrón.
M’extirpant de la couchette, je me lève sans un bruit et enfile simplement ma veste. Si j’avais su, j’aurais pris autre chose qu’un slip, un maillot de bain et qu’une veste. Je sais pas, il ne pourrait pas nous jeter une boite pleine de fringues, tant qu’à faire ? Ceux qui ne prennent pas le temps de laver leurs affaires puent la mort à longueur de journée.
Profitant d’un ruisseau non loin de là, je me débarbouille le visage et entreprend de me laver. L’avantage d’être un lève-tôt : pouvoir se baigner à walp sans que personne ne vienne te déranger.
Assis dans l’eau, je savoure une solitude qui risque hélas de ne pas durer. J’ai décidé de partir explorer l’île. Je n’en peux plus de rester au même endroit, au camp, avec les autres zigotos, et je ne compte pas aller avec les désespérés qui attendent le capitaine ou un avion de secours sur la plage, en écrivant des S.O.S., très peu pour moi.
Le seul problème de cette escapade, c’est mon partenaire. Bien entendu, je ne suis pas aussi tête brûlée que certains autres et je ne vais donc pas m’aventurer seul sur l’île. J’ai donc cherché qulqu’un parmi les autres touristes abandonnés pour m’accompagner. Hors, qui est assez stupide pour, un, se lancer dans l’aventure et 2, se passer d’aider le camp ? Je vous le donne en mille : Aiden.
Je n’ai rien contre lui et son inculture profonde, mais… je ne suis pas certain que notre aventure pourra nous mener quelque part. J’ai eu vent de son escapade avec Soraya, dans la forêt et ce n’était pas super glorieux. On en a bien ri, le soir même, à la lumière des barbecues.
Mon ventre crie famine. Je m’extraie de l’eau et renfile mes affaires. Pas sûr que l’ensemble bermuda-tong soit le meilleur équipement pour une exploration, mais faute de moyens on a pas vraiment le choix. Il reste de la viande grillée de la veille près du feu. Certains ont déjà commencer à se professionnaliser dans le domaine de la chasse, avec les arcs que nous a envoyé ce con de Crook.
Sirotant une tisane tout en me saisissant de ce qui fut un jour un animal, je soupire lourdement en repensant au café. J’ai besoin de café. Désespérément besoin de café. Depuis quelques temps, je comprends ce que ça fait de ne plus pouvoir fumer - quoi que certains s’envoient visiblement des feuilles de coca.
Le petit déjeuner pris, je pars réveiller Aiden. Le connaissant il doit encore dormir comme un bébé. Le gros avantage de l’idiotie de ce type, c’est qu’il ne prend pas la mesure de la situation. Soupirant à nouveau, je bénis l’innocence de cet enfant un peu vieux.
Entrant dans son bungalow, je l’appelle avant d’aller le secouer violemment - on se défoule comme on peut.
— Eh, Aiden, réveille-toi. C’est maintenant ou jamais si tu veux qu’on aille explorer l’île.
Maintenant, je ne suis plus très sûr que partir avec Aiden ou sans personne fait vraiment une différence.
Thanks Nymphea