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Fragile - Miyavi ♫
Comment des yeux pouvaient à ce point parler pour une personne ? Tout ce qu'il vit passer à travers son regard le rendait incroyablement fragile. Il s'était ouvert comme si la vie ne l'importait plus... C'était faux, entièrement faux. Il voulait vivre. Il voulait découvrir le monde, foulait de ses pieds tout les éléments qu'il ne connaissait pas. Il voulait continuer à être quelqu'un, à exister, amener ce qu'il était à une nouvelle étape, faire émaner dans sa vision des représentations inattendues. Chaque petit élément de son monde rendait heureux sa vie, il se retrouvait dans une idylle où finalement, il comprenait où la vie avait voulu l'amener. Pour la première fois, il réalisait qu'il n'avait jamais été aussi vivant que depuis le départ de ce bateau, depuis qu'il était abandonné de tout ce qui le rattachait matériellement au monde. Il vivait un éveil spirituel et mental qu'il ne voulait pas lâcher. Égoïstement, il réalisait que c'est en perdant tout, qu'il se sentait libre d'être lui-même.Jamais, il ne s'était ouvert à quelqu'un.
Jamais, il n'avait laissé qui que ce soit le juger.
Jamais, il n'avait accepté qu'on le regarder avec cette colère.
Jamais il n'avait autant dit la vérité.
Jamais, il n'avait été lui-même à ce point.
Quelle bonne façon de vérifier s'il était fait pour vivre après tout ce qu'il avait fait. Il ne cherchait même pas à être pardonné. Il se savait en faute. Il ne regrettait pas les personnes qu'il avait tué ou commandité de tuer. Il ne l'avait jamais fait sans raison. Il ne l'avait jamais fait avec une forme de sadisme quelle qu'elle soit, mais il l'avait fait. Il avait fait le choix de tirer, pour augmenter son chiffre d'achat, protéger ses hommes, sa famille. Il avait vécu en guerre dès l'instant où il avait créé l'une des pires horreurs de l'humanité. Il vivait avec ces choix en lui, sans regret. Cependant, s'ils étaient absents, ce n'est pas pour une forme de perversion de l'esprit, par psychopathie ou sociopathie. Non, il savait ce qu'il avait fait et c'est par ce qu'il le savait qu'il devait avancer. Il n'avait pas le droit de prétendre qu'il aurait pu faire autrement. S'il avait pris cette solution, c'est par ce qu'à ces moments-là, il avait été trop impulsifs, incapables de trouver les autres solutions. Il avait fait des choix qu'il devait porter, quoi qu'il se passe.
C'est peut-être pour cela, que pour une fois qu'il croisait quelqu'un ayant une intelligence et un jugement juste... non, n'importe quoi. Il en avait déjà rencontré, des personnes capables de faire son jugement. Cela n'avait rien à voir. Non, s'il acceptait d'avoir à ce moment, les yeux, la mine, la gestuelle de Thadas qui lui apportaient ce qu'il ne voulait pas entendre, voir, sentir, c'était par ce que pour la première fois, il avait éliminé tout les jamais un par un.
Jamais, il n'avait été intéressé par quelqu'un.
La question ou l'affirmation – est-ce que le prêtre lui même savait ce que c'était – tomba. Genzo rouvrit son œil, lasse malgré lui, pour le poser de nouveau sur le visage blême. Il l'avait blessé. Cette constatation, bien qu'attendue, ne lui plut pas. Il sentit une vague de douleur à un endroit qu'il pensait mort. Comme quoi, un cœur n'est pas qu'un organe. L'ancien oyabun avait envie de se trouver n'importe où, sauf là. Le contact le brûlait presque, mais il se força à ne rien laisser paraître. Qu'il assume, comme il l'avait toujours fait.
« Cela fait un moment maintenant que mon second m'a mis en vacances. Sauf que notre bateau est parti sans nous, depuis une demi-année bientôt. » Il regarda l'extérieur. « Pour mon pays, mon second, ma famille, c'est comme ci j'étais mort. Mais ça me va. C'est presque... » Il souffla avec un sourire amer : « Comme une libération. »
Son œil se tourna vers celui de Thadas, il ne mentait plus. En tout cas, pas à lui, pas là.
« Je ne suis plus Genzo Harada, Oyabun des Harada. Je n'ai plus à prendre de décision pour des milliers de personnes, je n'ai plus à mettre en place des stratégies contre le monde, à contourner les lois et à faire ce que personne n'ose faire. » Il rit jaune. « Je n'ai qu'une poignée de personne à protéger, pour leur permettre de vivre un minimum dans un monde qu'on ne connaît pas, avec des personnes dont nous ne connaissons pas les réactions. »
Il leva ses mains comme s'il annonçait une bonne nouvelle.
« Surprise ! J'ai laissé cette responsabilité à d'autre, par ce que j'en veux absolument plus. »
Ses mains se ramenèrent contre lui... Il se laissa tomber en arrière, une main sur le visage l'autre pendante. Il soupira un instant.
« Je veux rester en vacances toute ma vie. Donc si tu veux me tuer, fais le. Laisse ta culture me juger. Peu importe au final, j'ai juste envie d'être un peu libre. » Il leva sa main pendante en faisant un signe de deux : « Juste... deux minutes dans ma putain de vie. »
Sa main retomba.