Je suis outrée qu’il se défile. Le fourbe, j’aurai du deviner son côté vil. Il aurait fait un parfait Serpentard. Il continuait à se dédouaner, comme c’était pratique alors qu’il l’avait mis au pied du mur. Et je n’aimais pas, mais alors pas du tout qu’on se moque de moi en faisant semblant de rien. Ce sont ses mots qu’il l’avait conduit ses choses. Mon cœur me faisait, si mal. Je serrai mes poings. James avait ce côté foufou, et je ne l’oubliais pas.

« Oui, il ne m’abandonnerait pas, mais il a un côté aventurier. Je ne l’oublie pas. Il s’est peut-être fait capturé par des locaux peu prompt à lui rendre sa liberté… Il est vrai que personne viendra sûrement, mais excuse-moi de vouloir me montrer positive un peu… Et d’espérer mieux que rester entre quatre mur. J’ai besoin d’autre chose que tourner en rond dans une cage comme une lionne. »

Mes mains étaient saisies, mais ce n’est pas ça qu’il allait me rendre sans défense. En tant que policière, j’avais appris à me défendre des agression grâce à un art martial. Il serait simple de le retourner sans sommation avant de plaquer sur le sol. Mais en tant que personne plutôt gentille, je ne ferai rien pour le moment cependant. Je devais écouter ses mots avant de rendre mon verdict. Plus elle l’écoutait, plus elle sentait sa colère revenir avec violence. Avant d’utiliser une prise, se servant de ses poignets serre, elle retourna sa main pour saisir à son tour les poignets de cet homme avant de le retourner. Afin qu’il comprenne que je ne plaisantait pas.

« J’ai droit à mes moments de faiblesses. Je suis forte, je serait forte avec ou sans lui. Je retrouve le sourire de temps en temps, alors prétendre qu’il n’y a que la tristesse en moi est faux. Complètement faux. James m’a connu dans d’autres états que ça. Il sait mes faiblesses et les a acceptées. Il saura quoi me dire, et pas tirer à bout portant des vérités toutes nues parce que je suis mal, une fois, une seule fois. Que j’en avais assez. Oui, ça me bouffe un peu, mais que veux-tu. j’ai pris l’habitude d’avoir des gens autour de moi qui me connaissait un peu. Là, je suis seule, peut-être que je trouverai d’autres personnes avec qui rire à nouveau. Cette vie, je m’y ferai. Si on pourrait nous accorder un peu plus de liberté… Mais soit. J’ai bien compris que c’était pas le moment d’être faible… »

Donc il se sentait fier, fier de me faire sortir ces choses. J’aurai pu rire. Mais je n’avais pas ce genre d’humour. Oui, j’ai de l’humour quand bien même j’ai un côté sérieux. Je sais rire. Je finirai par rire à nouveau.

« Oh je vais le faire, je vais en parler avec les autres. Tu as intérêt à être présent ou être au courant de ce que je dirai. Je m’apitoie peut-être, mais j’avais besoin de cette présence, je pense qu’elle sera là, dans mon coeur. Les doutes, nous en avons tous. Je ne suis pas parfaite et heureusement. Je suis triste, mais je ne le serai pas éternellement. Car on doit avancer. Je dois avancer. »

L’homme lui avait posé une série de question ensuite. Je respirai à fond. Je le fusille du regard. Il aurait des réponses, mais aussi d’autres choses au passage. Peu connaissait tout le venin dont elle était capable. Il pouffa avant de saisir le col de l’homme.

« On se sent tout puissant devant ma faiblesse passagère ? Première question, non je ne vais pas bien. Pas besoin de te faire de dessin. Oui, je vais pas bien d’être enfermé. Je suis un femme d’action. Mon travail me manque parfois. Si je vis bien cette vérité comme quoi on restera coincé ? Peut-être que oui, peut-être que non. Je ne peux pas te dire comment je vais m’adapter à cette vie. Mais je vais mettre en place des choses. Si c’est moi qui doit faire le premier pas, je le ferai. Je n’ai pas peur. Je ne sais pas s’il est mort ou non... »

Je lâchais un soupir avant de sentir la peine revenir avec force.

« Et ce n’est pas en me renvoyant mes mots dit sur le coup de la peine que je ressends au fond de moi que je saurai la vérité. Si je dois consacrer du temps pour le retrouver, je le ferai. Je compte tout d’abord garder en sécurité mes protégés. »

J’étais tout à fait sérieuse, parmi les voyageurs, il existe des gens que je protège malgré eux.

Je hausse un sourcil alors qu’il s’excuse. j’avais vu assez de japonais dans ma carrière pour comprendre son geste. j’agitais la main un peu agacée par toute cette histoire.

« Bien, c’est tout ce que je demande,. Par contre, tu étais obligé de dire les choses comme ça ? Tu vas me dire, oui sûrement. Il y a une manière plus douce. Mais je suppose que tu as un but derrière ça. Soit fier de toi, parce que tu as lancé une machine dont tu ignores toutes les conséquences. »

Je m’approchais de lui avec un regard sévère, c’était plus fort que moi, je ne peux m’empêcher d’être encore un peu en coère contre lui. Pourtant il s’était excusé. Je suis assez proche pour ce que je souhaite faire. Je coince mon majeur avec mon pouce avant de faire ce que l’on nomm une pichenette sur le front de cet homme.

« Je n’attends pas autant d’efforts pour un seul disparu. Si je dois le retrouver, je le retrouverai. Par contre, il faudrait que tu me parles des natifs. J’avoue que je ne les connais pas bien. Je suis que peu sortie car mes repères ont été perdus. J’en ai trouvé d’autres. Et j’en trouverai encore dans l’avenir. Je m’en fais pas. J’ai vécu un moment sans lui, et je peux le refaire. Ses bêtises me manque, mis bon j’ai de quoi faire avec des adolescents vifs. J’ai de quoi m’occuper et rire de leur bêtises. »

Je lui tendais la main doucement avec un mince sourire. Cet homme était un véritable Serpentard, mais on avait besoin de gens comme ça dans ce monde. Elle savait que sans ambition, rien ne pouvait avancer. Et aucun humain en était totalement dénué. Elle tournait la page sur son apathie.

« Je fais le serment de pas trop prendre sur mes épaules. De progresser pour notre bien à tous. De voir comment fonctionne la justice dans ces terres. Par contre, évites un peu le soleil, ça donne des rides. Même si ça peu donner une charme, ce n’est pas mon genre. Hâte de vous voir avec vos escarpins. Serrons-nous la main, Genzo Harada. »

Il n’est vraiment méchant, tu vas me dire que ma façon de donner le bénéfice du doute fait de moi une personne plus facile à tromper. Peut-être. Je lui en veux un peu de m’avoir fait ces choses, car j’avais eu besoin de temps pour me remettre. Pour reprendre du poil de la bête. Je pouffais quand il parla de crème solaire.

Ce qui se passait ensuite me laissait un goût amer, je n’en saurai pas plus sur les natifs. Car il était fatigué. J’aurai pu insister, mais je me disais que c’était que partie remise. Je n’allais pas oublier qu’il en savait un peu sur ces gens. Contrairement à moi. Il n’allait pas éternellement fuir.

« Toi de même, mais je n’oublie pas que tu dois m’en dire plus. Tu ne m’échappera éternellement mon beau. Prends ça comme tu veux... »

Je retrouvais ce piquant qui faisait partie de mon être. Être secoué comme ça n’avait pas été prévu. Mais ça avait fini par la sortir de son état second. Elle pourrait reprendre ses activités avec plus d’énergie. Déprimer n’était jamais bon. Cet endroit ne serait pas sa maison pour toujours. Il devait bien avoir des lieux assez grand pour y construire des habitations sommaires pour les gens comme nous et qu’on puisse se mêler à la population sans les gêner. Enfin sans déragé ceux qui ne voulait pas de nous. Enfin ce n’était qu’un idée.

Je lâchais un soupir, ma tristesse est encore un peu là, je m’y attendais, mais j’avais autre chose à faire que pleurer plus que je l’avais fait. Il était temps de ressembler les gens et de voir s’il était d’accord pourparler aux gens. Avec les bons arguments, on pourrait faire en sorte que tout fonctionne. Mais tout ça, ce n’était qu’un rêve encore. Je me levais doucement avant de me mettre chanter doucement une chanson à la fois triste et heureuse. La raison sera toi, encore toi tant que je ne saurai pas ce qui t’es arrivé, James. Je souris et marchais à mon tour dans les couloirs.