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Ainsi va la vie
Je préfère ne pas répondre à vos désagréables questions plutôt que de vous mentir.
« .... sont passés où les nénés ? »
Lentement, dans l’esprit d’Ode, se dessine le bar où son ivrogne de père passait le plus clair de ses soirées. Il revoit les habitués et le barman lui-même, l’œil désolé. Surtout, il revoit son paternel, le pas chancelant et sa choppe à la main, alors qu’il se dandine près d’une femme bien plus jeune que lui et qui, de toute évidence, cherche à s’éloigner de lui. Elle jette des regards alertes et inquiets autour d’elle, espérant que quelqu’un lui vienne en aide. Le père d’Ode est un homme fort et grand. Le genre d’hommes qui fait peur, avec des mains assez fortes pour vous soulever de terre et vous envoyer de l’autre côté de la pièce. La mère d’Ode est absente. Elle se trouve à Oluh en ce moment, pour affaires. Ode est seul avec son père. C’est lui qui tente, de sa carrure fragile, de tirer sur son père pour qu’il rentre avec lui :
« Viens, papa… Allez, viens…
- Tu vas me lâcher espèce de morveux ? »
D’un geste brusque, il repousse l’enfant qui s’écrase plus loin.
« T’vois pas qu’j’suis occupé ?! Petit con. On en était où ma belle ? »
Mais Ode, du haut de ses 7 déluges, est difficile à arrêter lorsqu’il a une idée en tête. Et pour l’instant, cette idée est de stopper son père. Et ces regards de pitié qu’on leur lance. Pourquoi est-ce que personne n’intervient ?! Le gamin se remet sur ses pieds et il repart au combat.
« On rentre, allez !!! »
Le coup qui part cette fois est violent. Et dans le bar éclate une certaine vigueur alors que beaucoup s’appliquent à faire sortir le père d’Ode en criant des injures. Le souvenir s’arrête là alors que le chasseur revient à lui. Au temple. Il a oublié où il se trouvait, l’espace d’un instant.
« Combien de temps ?
- Deux ou trois heures, tout au plus. »
Pour Ode, cela a paru interminable. Il n’a qu’une hâte, se tirer d’ici au plus vite et faire en sorte de ne plus croiser la route de Thadas tant que ce n’est pas absolument nécessaire. Son humeur a tourné au vinaigre alors que les fantômes du passé l’envahissaient. Il a beau faire, l’image de son père ne cesse de se superposer à celle du prêtre. Voilà le genre de personnes pour lequel Ode n’a pas de temps à perdre. Il y a des gens, dehors, qui ont vraiment besoin d’assistance. Des gens qui le méritent vraiment, eux.
« Les dieux m'ont frappé d'une vision soudaine au milieu de mes hallucinations et m'ont dit que l'on pouvait vous faire confiance. »
Ode se retient de toute réponse. Oui, bien sûr, je suis sûr que tu as eu ce genre de visions. Est-ce qu’il essaie vraiment de faire croire ça à quelqu’un qui a assisté à toutes ces tentatives de drague en l’espace de quelques heures ? C’est un peu pousser, non ? Le chasseur a l’impression que Thadas essaie de garder la face, mais on ne peut pas dire que ce soit très efficace. Heureusement pour lui, Ode est poli. Trop poli. Il ne dira jamais rien de ce qu’il a vu ou entendu entre ces murs, il ne l’abordera même pas avec lui. Et il terminera sa tâche, en toute dignité. C’est d’ailleurs pour ça qu’il demande :
« Est-ce que vous avez besoin que je vous ramène quelque chose ? Un verre d’eau ou quelque chose à manger ? »
Il n’est que trop conscient des effets de la drogue sur le corps d’un homme. Il n’a pas besoin d’apprécier la personne pour lui apporter son assistance après tout, et si la vie lui a appris quoi que ce soit, c’est qu’il n’a définitivement pas besoin d’aimer tout le monde. Il n’a pas non plus besoin d’être miroitant d’attentions et de sourires, tant qu’il est utile et efficace. Or, il l’est. Alors il se contente de rester dans un coin de la pièce, à l’affût et les mains dans le dos, droit.
Il a bien lu le reste des instructions -il avait bien le temps, après tout-, mais puisqu’il s’agissait de quelque chose qu’il ne pouvait pas effectuer lui-même, il n’a pas été plus loin. Il sait que le reste du rituel est désormais entre les mains de Thadas, aussi se permet-il d’ajouter :
« Avez-vous encore besoin de moi pour quelque chose ? »
Faîtes qu’il dise non. Faîtes qu’Ode puisse repartir sans demander son reste et tout oublier de ce qu’il a vu. Une partie de son monde s’est écroulée cet après-midi, avec l’image qu’il avait du Grand Prêtre d’Ijoba. Qui aurait cru que derrière une telle figure se cachait ce genre de personne ? Il est mal à l’aise lorsqu’il pense à sa mère qui admire cet homme sans conditions. Si seulement elle savait… Ode ne le lui dira jamais. Cela fait partie des choses qu’il préservera, l’innocence de sa mère. Beaucoup ont besoin de se raccrocher à Thadas et à l’espoir qu’il apporte, et Ode n’est pas homme à briser leur rêve.
Lentement, dans l’esprit d’Ode, se dessine le bar où son ivrogne de père passait le plus clair de ses soirées. Il revoit les habitués et le barman lui-même, l’œil désolé. Surtout, il revoit son paternel, le pas chancelant et sa choppe à la main, alors qu’il se dandine près d’une femme bien plus jeune que lui et qui, de toute évidence, cherche à s’éloigner de lui. Elle jette des regards alertes et inquiets autour d’elle, espérant que quelqu’un lui vienne en aide. Le père d’Ode est un homme fort et grand. Le genre d’hommes qui fait peur, avec des mains assez fortes pour vous soulever de terre et vous envoyer de l’autre côté de la pièce. La mère d’Ode est absente. Elle se trouve à Oluh en ce moment, pour affaires. Ode est seul avec son père. C’est lui qui tente, de sa carrure fragile, de tirer sur son père pour qu’il rentre avec lui :
« Viens, papa… Allez, viens…
- Tu vas me lâcher espèce de morveux ? »
D’un geste brusque, il repousse l’enfant qui s’écrase plus loin.
« T’vois pas qu’j’suis occupé ?! Petit con. On en était où ma belle ? »
Mais Ode, du haut de ses 7 déluges, est difficile à arrêter lorsqu’il a une idée en tête. Et pour l’instant, cette idée est de stopper son père. Et ces regards de pitié qu’on leur lance. Pourquoi est-ce que personne n’intervient ?! Le gamin se remet sur ses pieds et il repart au combat.
« On rentre, allez !!! »
Le coup qui part cette fois est violent. Et dans le bar éclate une certaine vigueur alors que beaucoup s’appliquent à faire sortir le père d’Ode en criant des injures. Le souvenir s’arrête là alors que le chasseur revient à lui. Au temple. Il a oublié où il se trouvait, l’espace d’un instant.
« Combien de temps ?
- Deux ou trois heures, tout au plus. »
Pour Ode, cela a paru interminable. Il n’a qu’une hâte, se tirer d’ici au plus vite et faire en sorte de ne plus croiser la route de Thadas tant que ce n’est pas absolument nécessaire. Son humeur a tourné au vinaigre alors que les fantômes du passé l’envahissaient. Il a beau faire, l’image de son père ne cesse de se superposer à celle du prêtre. Voilà le genre de personnes pour lequel Ode n’a pas de temps à perdre. Il y a des gens, dehors, qui ont vraiment besoin d’assistance. Des gens qui le méritent vraiment, eux.
« Les dieux m'ont frappé d'une vision soudaine au milieu de mes hallucinations et m'ont dit que l'on pouvait vous faire confiance. »
Ode se retient de toute réponse. Oui, bien sûr, je suis sûr que tu as eu ce genre de visions. Est-ce qu’il essaie vraiment de faire croire ça à quelqu’un qui a assisté à toutes ces tentatives de drague en l’espace de quelques heures ? C’est un peu pousser, non ? Le chasseur a l’impression que Thadas essaie de garder la face, mais on ne peut pas dire que ce soit très efficace. Heureusement pour lui, Ode est poli. Trop poli. Il ne dira jamais rien de ce qu’il a vu ou entendu entre ces murs, il ne l’abordera même pas avec lui. Et il terminera sa tâche, en toute dignité. C’est d’ailleurs pour ça qu’il demande :
« Est-ce que vous avez besoin que je vous ramène quelque chose ? Un verre d’eau ou quelque chose à manger ? »
Il n’est que trop conscient des effets de la drogue sur le corps d’un homme. Il n’a pas besoin d’apprécier la personne pour lui apporter son assistance après tout, et si la vie lui a appris quoi que ce soit, c’est qu’il n’a définitivement pas besoin d’aimer tout le monde. Il n’a pas non plus besoin d’être miroitant d’attentions et de sourires, tant qu’il est utile et efficace. Or, il l’est. Alors il se contente de rester dans un coin de la pièce, à l’affût et les mains dans le dos, droit.
Il a bien lu le reste des instructions -il avait bien le temps, après tout-, mais puisqu’il s’agissait de quelque chose qu’il ne pouvait pas effectuer lui-même, il n’a pas été plus loin. Il sait que le reste du rituel est désormais entre les mains de Thadas, aussi se permet-il d’ajouter :
« Avez-vous encore besoin de moi pour quelque chose ? »
Faîtes qu’il dise non. Faîtes qu’Ode puisse repartir sans demander son reste et tout oublier de ce qu’il a vu. Une partie de son monde s’est écroulée cet après-midi, avec l’image qu’il avait du Grand Prêtre d’Ijoba. Qui aurait cru que derrière une telle figure se cachait ce genre de personne ? Il est mal à l’aise lorsqu’il pense à sa mère qui admire cet homme sans conditions. Si seulement elle savait… Ode ne le lui dira jamais. Cela fait partie des choses qu’il préservera, l’innocence de sa mère. Beaucoup ont besoin de se raccrocher à Thadas et à l’espoir qu’il apporte, et Ode n’est pas homme à briser leur rêve.