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Wura Oluyato
Pour moi, mes salariés sont ma vraie famille. Rassurez-vous, j’ai réglé ma succession.
Pour moi, mes salariés sont ma vraie famille. Rassurez-vous, j’ai réglé ma succession.
OrigineIsokanÂge48.OccupationReine des voleurs.SexualitéIntéressée.AvatarIsabella • Dragon AgeCheminTroisième compte.
Caractère
Wura est une reine froide, fille de la lune noire. Elle n'a peur de rien, ne craint rien. Elle joue avec elle-même comme avec les autres. Elle connaît chacun de ses atouts et ceux des autres. Elle n'a que sa justice et celle de la confrérie, les autres elle ne les considère pas.
Actuellement, elle se sait sur le déclin, même si personne ne l'a remarqué avant. Elle prend donc encore plus en compte les gens autours d'elle. Qui pourra faire encore plus grandir la confrérie ? Pourquoi pas acquérir le trône de la reine ?
Elle ne croit pas spécialement aux dieux. Ils sont pour elle une belle façon de manipuler les faibles et préfèrent discuter directement avec les prêtres. Cependant, elle s'en méfie toujours. S'ils existaient, ce serait problématique.
Réellement, elle n'a pas de problème personnel avec Ayaba. Elle n'aime simplement pas la façon dont elle dirige son peuple avec une pseudo bienveillance. Cela peut peut-être berné une partie de son peuple, mais l'autre partie ira avec Wura, et c'est pas pour rien.
Pour ce qui est des étrangers, elle ne les craint pas. Elle ne pense pas qu'ils apporteront les problèmes que pensent une grande partie de la population. Elle compte toutefois apprendre d'eux pour faire régner bien plus haut la confrérie. Les humains, ou les êtres doués de confiance sont tous les mêmes. On peut en faire ce qu'on veut tant qu'on a les informations nécessaires.
Actuellement, elle se sait sur le déclin, même si personne ne l'a remarqué avant. Elle prend donc encore plus en compte les gens autours d'elle. Qui pourra faire encore plus grandir la confrérie ? Pourquoi pas acquérir le trône de la reine ?
Elle ne croit pas spécialement aux dieux. Ils sont pour elle une belle façon de manipuler les faibles et préfèrent discuter directement avec les prêtres. Cependant, elle s'en méfie toujours. S'ils existaient, ce serait problématique.
Réellement, elle n'a pas de problème personnel avec Ayaba. Elle n'aime simplement pas la façon dont elle dirige son peuple avec une pseudo bienveillance. Cela peut peut-être berné une partie de son peuple, mais l'autre partie ira avec Wura, et c'est pas pour rien.
Pour ce qui est des étrangers, elle ne les craint pas. Elle ne pense pas qu'ils apporteront les problèmes que pensent une grande partie de la population. Elle compte toutefois apprendre d'eux pour faire régner bien plus haut la confrérie. Les humains, ou les êtres doués de confiance sont tous les mêmes. On peut en faire ce qu'on veut tant qu'on a les informations nécessaires.
Histoire
Nouvelle lune : Tu ne connaîtras jamais la lumière.
La chance n'a rien à voir avec ce qu'elle est devenue. Les dieux n'ont pas agis pour son destin. Personne n'a bougé un doigt pour faire d'elle qui elle est. Tout ce qui fait d'elle qui elle est, elle l'a créé, elle l'a dompté ; elle l'a tenu par la peau, retirant jusqu'au poil et aux veines en dessous.
Elle a toujours détesté qu'on rabaisse son ascension à une simple question de destin, de choix du monde. Bien-sûr, elle utilise ces croyances pour motiver les idiots. Ces gens n'iront pas loin, ils lui donneront tout et comme pour les autres, elle en fera ce qu'elle veut. Elle les volera comme elle vole chaque personne qui s'approche d'elle.
Personne ne se relève comme elle l'a fait. Dans les bas quartiers d'Isokan, elle a dût vivre entièrement seul. Elle s'est battue avec des chiens, les autres enfants et même des adultes pour avoir … simplement pour posséder en fait. Posséder de la nourriture, posséder une poupée en bois, posséder un ornement puis deux... Posséder les autres. Dans sa rage de vivre, elle finit par se faire berner plusieurs fois. Elle en paya le prix, un prix toujours marqué sur sa cheville... Le fer avait brûlé sa peau... Elle s'en était sorti, comme elle s'en sortait toujours.
Étonnement, ce fut à cet instant qu'elle fut aider par les autres enfants des rues. Elle les avait tous un jour mis à sang, et pourtant, en cet instant, elle avait été mise plus haut qu'eux... Elle les dirigeait et dans son instant de faiblesse, ils avaient été là pour elle ? Quelle erreur, quelques uns furent loyaux, mais les autres... les autres la dénoncèrent aux forces de l'ordre, et mirent dans le même sac les autres orphelins. De rage, quand elle l'apprit, elle fit ce qu'elle savait le mieux faire à l'époque. Son esprit se perdit brutalement, elle oublia de se retenir, elle ne retient absolument plus rien. Dans un hurlement, elle se jeta contre eux. Ce fut long, et personne ne les arrêta.
Les cheveux devenus poisseux, le regard entièrement noir, elle se redressa vers les deux qui lui avaient été vraiment fidèles jusqu'ici.
« J'ai besoin de retirer cette merde de moi. » Ses petites mains étaient couvertes d'un rouge sombre.
○
Cresent : Tu perdras toujours tes étoiles.
Après ça, elle ne sut pas trop comment mais les deux la suivirent. Il y avait Yïra, jeune fille classique, comme on l'imagine de la douce orpheline se faisant martyriser par sa propre faiblesse dans un monde qui ne l'acceptait pas. Heureusement pour elle qu'elle fut belle, dès ses 12 ans, ils purent utiliser ses charmes pour avoir des faveurs des riches. Elle eut même une relation privilégiée avec un haut placé qui leur permirent de gagner des petits pactoles.
Puis il y avait Fyërin. Il n'était pas très beau, né avec une déformation du visage qui le faisait bégayer. De nature fragile sentimentalement, il avait pourtant les épaules de traverser le monde. C'était une force de la nature comme personne. Avec ses capacités, ils purent gagner de nombreux combats, et même le proposer comme futur garde...
Wora dans tout ça, elle jouait sur les deux tableaux. Parfois auprès d'hommes et de femmes pour en gagner leurs merveilles et les voler sans aucun état d'âme. Parfois en train de créer des alliances avec les autres groupes d'adolescents et d'enfants dehors. Elle le fit même avec des plus riches, bien plus riches qu'elle. Bien évidemment, elle savait se battre comme peu d'autres. Sans apprentissage, elle avait appris de la rage de ses moins. Un poing faisait aussi mal à celui qui l'envoie qu'à celui qui le reçoit. Gifler, vous ferez plus mal.
Bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva. Yora fut tuée par une des femmes qu'elle avait charmé. Elle n'avait visiblement pas accepté que la pré-ado n'est pas une relation privilégiée avec elle.
Fyërin empêcha Wora de recommencer. Elle lui en voudra toute sa vie, et lui fera payer dès qu'elle le pouvait. Faible, il acceptera tout ce qu'elle lui fera subir.
En attendant, ils étaient deux pré-adolescents en deuil. Alors quelqu'un leur tendit la main. Il se disait maître d'une organisation dont tout le monde connaissait le nom, mais que personne n'avait de vraie assurance de leur existence. Quand il lui présenta le fonctionnement simplifié de l'endroit, elle accepta de le suivre. Elle n'avait rien à perdre, et surtout pas ce traître de Fyërin. Alors qu'il lui supplia de ne pas le laisser, elle lui ordonna de finir son intégration chez les gardes et de surtout passer le mots qu'elle était la plus puissante, et qu'un jour elle reviendrait pour venger Yora.
En vérité, elle voulait surtout qu'on se souvienne d'elle. Puis, peut-être que même sans l'accepter, elle avait vraiment aimé vivre avec Fyërin et Yora.
« Ils vont me manquer. »
○
Troisième quart : Tu survivras à la mort du soleil.
Ainsi, elle apprit que le maître – qui se nommait Hyür – avait entendu parlé d'elle plusieurs fois. Il avait su pour la femme et son couteau de cuisine, pour le territoire gagné par le mini-gang durant ses deux ans, pour la notoriété qu'il avait en général. On les avait appelés les trois enfants de la lune noire... Sûrement en rapport avec la légende du dieu lune. Wura aima beaucoup ce surnom, elle se promit qu'elle le ressortirait un jour.
Seulement ce genre de réflexion enfantine se perdirent très vite. Elle prit par à tout ce que lui racontait Hyür. Elle le crut, elle accepta ses mots, elle accepta ses marques d'affection. Pas celles des autres, peu importe ce qu'on lui voulait, elle répondait en grognant, en hurlant dès fois... Elle avait la rage de celle qui avait dût se battre toute son existence pour vivre. Elle n'avait confiance qu'en Hyür et personne d'autres. Les autres n'étaient que des pions. Lui c'était son maître, et à elle seule.
A ses 14 ans, elle jura fidélité à la confrérie. Après ce moment, elle s'apaisa progressivement. Arakunrin devient sa maison... Elle finit par connaître chaque personne, chaque nouvelles recrues, les anciens aussi. De ce calme, elle gagna la force de l'écoute. Elle découvrit des secrets, des mystères. Elle s'attacha à tous ces mots, ces actions, mais pas aux personnes. Encore moins le jour où Hyür se fit tuer par un des leurs. Non pas car il avait trahis la confrérie, mais bien par ce que l'autre était jaloux de sa montée en grade. Elle demanda la permission à l'ancienne maîtresse de le tuer.
On lui accepta, elle le tua en laissant sa rage d'enfant ressortir. A partir de cet instant précisément, quand elle se redressa une nouvelle fois, les cheveux poisseux, le regard entièrement noir et les mains devenues bien plus grandes ornées de ce fameux rouge sombre... Elle se jura qu'elle allait faire de l'organisation de son mentor, la plus puissante du pays. Mieux, elle allait tenir par les couilles tout ces ingrats, irrespectueux et si peu motivé par la grandeur de ce que pouvait être la confrérie.
Ils avaient une organisation extrêmement vieille dans les mains, prolifiques mais aucune ambition. Ils laissaient même ses membres s'en prendre à d'autres par faiblesse et simple égo ? Elle allait changer ça. On se rappellerait que c'est Wura qui redressera l'image et la force de la confrérie des ombres.
Elle prit le nom de son mentor, devenant Wura Oluyato.
Très jeune, et forte de son nouveau nom et de la perte de son maître, elle rentra très vite dans le monde des maîtres.
Le seul point où elle resta un long moment même avec les apprentis, ce fut l'écriture. Toutes personnes avaient une faiblesse, la sienne fut d'apprendre à lire et écrire. Seulement quand ce fut fait, elle n'arrêta jamais. Savoir, elle l'avait bien compris, c'était contrôler.
Alors en gravissant les échellons, elle se présentera à chacune de ses missions, à chacun de ses larcins de haut rangs :
« Je suis Wura Oluyato, une fille de la lune noire. »
○
Giblous : Tu survivras à la mort du soleil.
Une fois engagée, elle se montra excellente mais surtout directive. Elle savait ce qu'elle pouvait faire, devait faire mais aussi ce que les autres étaient capables de donner. Ainsi, elle se permettait souvent de donner son avis même quand on n'en voulait pas. Pourquoi on ne l'avait pas encore tué ? Par ce qu'elle représentait pour tous un futur fort, une nouvelle monté en force de la confrérie. Tous le voyait, elle était capable de réaliser même les plus grandes frasques. Elle ne loupait jamais sa cible, elle avait même déjà volé dans le château. Elle s'était presque fait prendre cette fois là, et ce n'était qu'une poignée de bijoux... mais elle l'avait fait. Alors qu'elle n'était même pas encore maître.
Ainsi à peine ses vingt ouragans passaient qu'elle le devient. Etoile montante, beaucoup la suivait de part son aura. Elle n'en voulait pas. Elle voulait qu'on lui soit fidèle. Chaque enfant qu'elle récupéra, elle le structura pour qu'il lui soit fidèle à elle et à la confrérie. Les autres ne valaient rien. Seule les actions guidaient une vie, une idée, une confrérie.
Elle réfuta toutes formes de famille autours d'elle. Les amis n'étaient que des outils et elle en dévoilait le moins possible. Les compagnons pouvaient se sacrifier s'ils n'étaient pas au niveau. Les apprentis, seulement un gage pour le futur, elle le savait.
Au fur et à mesure de sa vie, elle devient plus froide, calculatrice mais aussi une très belle charmeuse. Bien que les activités de chambre n'étaient pas quelque chose qui lui plaisait, elle s'en occupa comme d'un outil. Elle fit tomber des têtes, survécu à deux avortements précaires et le seul qui vient au monde, elle le laissa dans la rue. Il apprendrait plus des ruelles que d'elle. Elle le savait pour y avoir été.
Encore, elle gravit les marches. Elle devient mentor pour ses 23 ouragans. Cela lui donna encore plus de pouvoir et de forces. Elle faisait déjà peur à tous les anciens mais aussi aux plus jeunes qui avaient eu de l'ambition. Quand on lui disait qu'elle avait de la chance, elle crachait littéralement à la gueule du mec qui lui disait ça. C'était bien-sûr la seule chose qu'elle ne pouvait entendre.
Passée ses 27 ouragans, la maîtresse lui ordonna de devenir maîtres fauconniers. Elle savait que c'était une façon de l'éloigner de ce qu'elle connaissait, de la mettre dans une situation qu'elle ne connaissait pas. Ils voulaient qu'elle se montre faible. Alors elle se donna encore à fond. Elle écraserait leur conviction et grandirait plus vite que n'importe lequel d'entre eux. En un an, elle devient excellente dans une autre discipline et plus personne ne put l'empêcher de gravir encore une étape.
Elle devient capitaine à 28 ouragans. La première personne qui le sut fut Fyërin, devenu garde depuis au château de la reine. Il avait bien grandi, mais visiblement... il lui était toujours autant fidèle. Cela lui fit sortir un sourire, et en deux mots elle lui annonça avant de partir.
« Si tu veux vraiment m'être utile. J'ai un fils qui traîne dans les rues d'Isokan, récupère le ? J'en veux pas de toutes façons mais il a mes yeux, tu le trouveras vite. Avec ton cœur, peut-être qu'il deviendra quelqu'un de bien, lui. »
○
Pleine lune : Tu vivras comme une reine lune.
Un jour, la maîtresse l'a conviât seule. Wura avait maintenant 32 ouragans et elle avait bien inscrit son nom dans la confrérie. Grâce à ses conseils et ses actions, celle-ci avait repris de la force, des nouveaux arrivants mais surtout elle avait mis en place un réseau de plus en plus grand. En répondant aux demandes des habitants ignorés par le système, elle avait réussi à créer un empire sous ses ordres. Elle n'était pas la dirigeante de la confrérie mais elle avait un pouvoir énorme. Lui avoir donné droit aux faucons n'avait finalement fait qu'augmenter sa puissance. Elle savait jouer avec les autres et faire en sorte que les autres jouent avec les autres qui manipulent encore les autres. Tout ça pour qu'à la fin, elle ait ce qu'elle souhaite. Des personnes dans toutes les sphères de la société.
Cependant, contrairement à ce qu'elle avait toujours cru, la maîtresse ne semblait pas désapprouver sa montée au pouvoir. Au contraire, aujourd'hui elle souriait. Elle lui prit les mains et malgré son âge et sa vie, Wura se sentit idiote. Elle avait l'impression d'être comme une enfant entre sa poigne. Ses yeux croisèrent les siens et elle sût.
Elle n'avait pas grandi seulement de son propre dût. Cette femme avait tout fait pour qu'elle grimpe les échelons. Elle la voulait exactement en cette force en ce pouvoir. Elle voulait que ce soit Wura qui domine la confrérie.
Elle voulait de la fille à la lune noire sur le trône.
Alors en ce jour, Wura accepta de prendre sa relève. Malade, la maîtresse resta encore un an, puis la reine des voleuses prit sa place.
A ce jour, beaucoup voulurent la tuer, la faire tomber. Personne n'y arriva. Ceux qui partirent à la suite de son ascension se firent tuer par leurs propres élèves, et s'il le fallait, elle les tuait elle-même. Sa rage pendant ces moments n'étaient même plus comparables à ce qu'elle fut enfant. Elle était pire, contrôlée.
Pourtant elle finissait toujours les cheveux poisseux, le regard noir et les mains pleine de rouge sombre.
Wura domina et raviva le confrérie.
Elle ne s'en cacha jamais.
« Je suis celle qui vous a remis là où vous êtes, sans moi... vous ne seriez plus rien. »
○
Premier quart : Tu finiras par ne plus te voir
Aujourd'hui, Wura a vécu beaucoup de cadran lunaire, elle avançait de plus en plus. Elle sait qu'elle sera une légende. Elle sait qu'elle ne sera jamais oublié au loin. Elle est la plus mythique dirigeante de la confrérie des ombres. Elle sait ce qu'elle vaut, comme elle a toujours su ce que vaut les autres.
Aujourd'hui, elle n'a plus rien à prouver. Au contraire, ceux sont les autres, tous les jours qui doivent lui démontrer leurs capacités. Elle n'est plus la violente enfant, ni l'adolescente en quête de vengeance, encore moins l'adulescente individualiste. Aujourd'hui, la confrérie est sa maison et elle en est le parent absolu.
Avec le temps, elle a même créé littéralement sa propre demeure. Au milieu de la forêt enchantée vit la reine des voleurs, fille de la lune noire. Elle y amasse monts et merveilles jusqu'à qu'un jour on vienne la déranger ; et qu'elle avale tout cru celui qui aura osé.
Personne ne sait exactement qui elle est, d'où elle vient clairement... sauf ceux qui furent là, à l'époque où elle est arrivée. Encore n'eurent-ils pas les détails de sa vie passée... Elle ne donne rien, mais elle prend tout.
Seulement, la lune se flétrit. Bien que son physique et son mental ne soit pas faiblissant. Elle a un problème que seuls connaissent des gens qu'elle a choisit : La reine perd la vue progressivement.
« Jamais aveugle sur les autres... je dois trouver la nouvelle lune de la confrérie. »
La chance n'a rien à voir avec ce qu'elle est devenue. Les dieux n'ont pas agis pour son destin. Personne n'a bougé un doigt pour faire d'elle qui elle est. Tout ce qui fait d'elle qui elle est, elle l'a créé, elle l'a dompté ; elle l'a tenu par la peau, retirant jusqu'au poil et aux veines en dessous.
Elle a toujours détesté qu'on rabaisse son ascension à une simple question de destin, de choix du monde. Bien-sûr, elle utilise ces croyances pour motiver les idiots. Ces gens n'iront pas loin, ils lui donneront tout et comme pour les autres, elle en fera ce qu'elle veut. Elle les volera comme elle vole chaque personne qui s'approche d'elle.
Personne ne se relève comme elle l'a fait. Dans les bas quartiers d'Isokan, elle a dût vivre entièrement seul. Elle s'est battue avec des chiens, les autres enfants et même des adultes pour avoir … simplement pour posséder en fait. Posséder de la nourriture, posséder une poupée en bois, posséder un ornement puis deux... Posséder les autres. Dans sa rage de vivre, elle finit par se faire berner plusieurs fois. Elle en paya le prix, un prix toujours marqué sur sa cheville... Le fer avait brûlé sa peau... Elle s'en était sorti, comme elle s'en sortait toujours.
-18 :
La femme qui avait fait ces choses, ces pratiques sans nom avait fini avec un couteau de cuisine dans la bouche. La gamine avait ensuite fui la scène en boitant.
Étonnement, ce fut à cet instant qu'elle fut aider par les autres enfants des rues. Elle les avait tous un jour mis à sang, et pourtant, en cet instant, elle avait été mise plus haut qu'eux... Elle les dirigeait et dans son instant de faiblesse, ils avaient été là pour elle ? Quelle erreur, quelques uns furent loyaux, mais les autres... les autres la dénoncèrent aux forces de l'ordre, et mirent dans le même sac les autres orphelins. De rage, quand elle l'apprit, elle fit ce qu'elle savait le mieux faire à l'époque. Son esprit se perdit brutalement, elle oublia de se retenir, elle ne retient absolument plus rien. Dans un hurlement, elle se jeta contre eux. Ce fut long, et personne ne les arrêta.
Les cheveux devenus poisseux, le regard entièrement noir, elle se redressa vers les deux qui lui avaient été vraiment fidèles jusqu'ici.
« J'ai besoin de retirer cette merde de moi. » Ses petites mains étaient couvertes d'un rouge sombre.
○
Cresent : Tu perdras toujours tes étoiles.
Après ça, elle ne sut pas trop comment mais les deux la suivirent. Il y avait Yïra, jeune fille classique, comme on l'imagine de la douce orpheline se faisant martyriser par sa propre faiblesse dans un monde qui ne l'acceptait pas. Heureusement pour elle qu'elle fut belle, dès ses 12 ans, ils purent utiliser ses charmes pour avoir des faveurs des riches. Elle eut même une relation privilégiée avec un haut placé qui leur permirent de gagner des petits pactoles.
Puis il y avait Fyërin. Il n'était pas très beau, né avec une déformation du visage qui le faisait bégayer. De nature fragile sentimentalement, il avait pourtant les épaules de traverser le monde. C'était une force de la nature comme personne. Avec ses capacités, ils purent gagner de nombreux combats, et même le proposer comme futur garde...
Wora dans tout ça, elle jouait sur les deux tableaux. Parfois auprès d'hommes et de femmes pour en gagner leurs merveilles et les voler sans aucun état d'âme. Parfois en train de créer des alliances avec les autres groupes d'adolescents et d'enfants dehors. Elle le fit même avec des plus riches, bien plus riches qu'elle. Bien évidemment, elle savait se battre comme peu d'autres. Sans apprentissage, elle avait appris de la rage de ses moins. Un poing faisait aussi mal à celui qui l'envoie qu'à celui qui le reçoit. Gifler, vous ferez plus mal.
Bien évidemment, ce qui devait arriver, arriva. Yora fut tuée par une des femmes qu'elle avait charmé. Elle n'avait visiblement pas accepté que la pré-ado n'est pas une relation privilégiée avec elle.
Fyërin empêcha Wora de recommencer. Elle lui en voudra toute sa vie, et lui fera payer dès qu'elle le pouvait. Faible, il acceptera tout ce qu'elle lui fera subir.
En attendant, ils étaient deux pré-adolescents en deuil. Alors quelqu'un leur tendit la main. Il se disait maître d'une organisation dont tout le monde connaissait le nom, mais que personne n'avait de vraie assurance de leur existence. Quand il lui présenta le fonctionnement simplifié de l'endroit, elle accepta de le suivre. Elle n'avait rien à perdre, et surtout pas ce traître de Fyërin. Alors qu'il lui supplia de ne pas le laisser, elle lui ordonna de finir son intégration chez les gardes et de surtout passer le mots qu'elle était la plus puissante, et qu'un jour elle reviendrait pour venger Yora.
En vérité, elle voulait surtout qu'on se souvienne d'elle. Puis, peut-être que même sans l'accepter, elle avait vraiment aimé vivre avec Fyërin et Yora.
« Ils vont me manquer. »
○
Troisième quart : Tu survivras à la mort du soleil.
Ainsi, elle apprit que le maître – qui se nommait Hyür – avait entendu parlé d'elle plusieurs fois. Il avait su pour la femme et son couteau de cuisine, pour le territoire gagné par le mini-gang durant ses deux ans, pour la notoriété qu'il avait en général. On les avait appelés les trois enfants de la lune noire... Sûrement en rapport avec la légende du dieu lune. Wura aima beaucoup ce surnom, elle se promit qu'elle le ressortirait un jour.
Seulement ce genre de réflexion enfantine se perdirent très vite. Elle prit par à tout ce que lui racontait Hyür. Elle le crut, elle accepta ses mots, elle accepta ses marques d'affection. Pas celles des autres, peu importe ce qu'on lui voulait, elle répondait en grognant, en hurlant dès fois... Elle avait la rage de celle qui avait dût se battre toute son existence pour vivre. Elle n'avait confiance qu'en Hyür et personne d'autres. Les autres n'étaient que des pions. Lui c'était son maître, et à elle seule.
A ses 14 ans, elle jura fidélité à la confrérie. Après ce moment, elle s'apaisa progressivement. Arakunrin devient sa maison... Elle finit par connaître chaque personne, chaque nouvelles recrues, les anciens aussi. De ce calme, elle gagna la force de l'écoute. Elle découvrit des secrets, des mystères. Elle s'attacha à tous ces mots, ces actions, mais pas aux personnes. Encore moins le jour où Hyür se fit tuer par un des leurs. Non pas car il avait trahis la confrérie, mais bien par ce que l'autre était jaloux de sa montée en grade. Elle demanda la permission à l'ancienne maîtresse de le tuer.
On lui accepta, elle le tua en laissant sa rage d'enfant ressortir. A partir de cet instant précisément, quand elle se redressa une nouvelle fois, les cheveux poisseux, le regard entièrement noir et les mains devenues bien plus grandes ornées de ce fameux rouge sombre... Elle se jura qu'elle allait faire de l'organisation de son mentor, la plus puissante du pays. Mieux, elle allait tenir par les couilles tout ces ingrats, irrespectueux et si peu motivé par la grandeur de ce que pouvait être la confrérie.
Ils avaient une organisation extrêmement vieille dans les mains, prolifiques mais aucune ambition. Ils laissaient même ses membres s'en prendre à d'autres par faiblesse et simple égo ? Elle allait changer ça. On se rappellerait que c'est Wura qui redressera l'image et la force de la confrérie des ombres.
Elle prit le nom de son mentor, devenant Wura Oluyato.
Très jeune, et forte de son nouveau nom et de la perte de son maître, elle rentra très vite dans le monde des maîtres.
Le seul point où elle resta un long moment même avec les apprentis, ce fut l'écriture. Toutes personnes avaient une faiblesse, la sienne fut d'apprendre à lire et écrire. Seulement quand ce fut fait, elle n'arrêta jamais. Savoir, elle l'avait bien compris, c'était contrôler.
Alors en gravissant les échellons, elle se présentera à chacune de ses missions, à chacun de ses larcins de haut rangs :
« Je suis Wura Oluyato, une fille de la lune noire. »
○
Giblous : Tu survivras à la mort du soleil.
Une fois engagée, elle se montra excellente mais surtout directive. Elle savait ce qu'elle pouvait faire, devait faire mais aussi ce que les autres étaient capables de donner. Ainsi, elle se permettait souvent de donner son avis même quand on n'en voulait pas. Pourquoi on ne l'avait pas encore tué ? Par ce qu'elle représentait pour tous un futur fort, une nouvelle monté en force de la confrérie. Tous le voyait, elle était capable de réaliser même les plus grandes frasques. Elle ne loupait jamais sa cible, elle avait même déjà volé dans le château. Elle s'était presque fait prendre cette fois là, et ce n'était qu'une poignée de bijoux... mais elle l'avait fait. Alors qu'elle n'était même pas encore maître.
Ainsi à peine ses vingt ouragans passaient qu'elle le devient. Etoile montante, beaucoup la suivait de part son aura. Elle n'en voulait pas. Elle voulait qu'on lui soit fidèle. Chaque enfant qu'elle récupéra, elle le structura pour qu'il lui soit fidèle à elle et à la confrérie. Les autres ne valaient rien. Seule les actions guidaient une vie, une idée, une confrérie.
Elle réfuta toutes formes de famille autours d'elle. Les amis n'étaient que des outils et elle en dévoilait le moins possible. Les compagnons pouvaient se sacrifier s'ils n'étaient pas au niveau. Les apprentis, seulement un gage pour le futur, elle le savait.
Au fur et à mesure de sa vie, elle devient plus froide, calculatrice mais aussi une très belle charmeuse. Bien que les activités de chambre n'étaient pas quelque chose qui lui plaisait, elle s'en occupa comme d'un outil. Elle fit tomber des têtes, survécu à deux avortements précaires et le seul qui vient au monde, elle le laissa dans la rue. Il apprendrait plus des ruelles que d'elle. Elle le savait pour y avoir été.
Encore, elle gravit les marches. Elle devient mentor pour ses 23 ouragans. Cela lui donna encore plus de pouvoir et de forces. Elle faisait déjà peur à tous les anciens mais aussi aux plus jeunes qui avaient eu de l'ambition. Quand on lui disait qu'elle avait de la chance, elle crachait littéralement à la gueule du mec qui lui disait ça. C'était bien-sûr la seule chose qu'elle ne pouvait entendre.
Passée ses 27 ouragans, la maîtresse lui ordonna de devenir maîtres fauconniers. Elle savait que c'était une façon de l'éloigner de ce qu'elle connaissait, de la mettre dans une situation qu'elle ne connaissait pas. Ils voulaient qu'elle se montre faible. Alors elle se donna encore à fond. Elle écraserait leur conviction et grandirait plus vite que n'importe lequel d'entre eux. En un an, elle devient excellente dans une autre discipline et plus personne ne put l'empêcher de gravir encore une étape.
Elle devient capitaine à 28 ouragans. La première personne qui le sut fut Fyërin, devenu garde depuis au château de la reine. Il avait bien grandi, mais visiblement... il lui était toujours autant fidèle. Cela lui fit sortir un sourire, et en deux mots elle lui annonça avant de partir.
« Si tu veux vraiment m'être utile. J'ai un fils qui traîne dans les rues d'Isokan, récupère le ? J'en veux pas de toutes façons mais il a mes yeux, tu le trouveras vite. Avec ton cœur, peut-être qu'il deviendra quelqu'un de bien, lui. »
○
Pleine lune : Tu vivras comme une reine lune.
Un jour, la maîtresse l'a conviât seule. Wura avait maintenant 32 ouragans et elle avait bien inscrit son nom dans la confrérie. Grâce à ses conseils et ses actions, celle-ci avait repris de la force, des nouveaux arrivants mais surtout elle avait mis en place un réseau de plus en plus grand. En répondant aux demandes des habitants ignorés par le système, elle avait réussi à créer un empire sous ses ordres. Elle n'était pas la dirigeante de la confrérie mais elle avait un pouvoir énorme. Lui avoir donné droit aux faucons n'avait finalement fait qu'augmenter sa puissance. Elle savait jouer avec les autres et faire en sorte que les autres jouent avec les autres qui manipulent encore les autres. Tout ça pour qu'à la fin, elle ait ce qu'elle souhaite. Des personnes dans toutes les sphères de la société.
Cependant, contrairement à ce qu'elle avait toujours cru, la maîtresse ne semblait pas désapprouver sa montée au pouvoir. Au contraire, aujourd'hui elle souriait. Elle lui prit les mains et malgré son âge et sa vie, Wura se sentit idiote. Elle avait l'impression d'être comme une enfant entre sa poigne. Ses yeux croisèrent les siens et elle sût.
Elle n'avait pas grandi seulement de son propre dût. Cette femme avait tout fait pour qu'elle grimpe les échelons. Elle la voulait exactement en cette force en ce pouvoir. Elle voulait que ce soit Wura qui domine la confrérie.
Elle voulait de la fille à la lune noire sur le trône.
Alors en ce jour, Wura accepta de prendre sa relève. Malade, la maîtresse resta encore un an, puis la reine des voleuses prit sa place.
A ce jour, beaucoup voulurent la tuer, la faire tomber. Personne n'y arriva. Ceux qui partirent à la suite de son ascension se firent tuer par leurs propres élèves, et s'il le fallait, elle les tuait elle-même. Sa rage pendant ces moments n'étaient même plus comparables à ce qu'elle fut enfant. Elle était pire, contrôlée.
Pourtant elle finissait toujours les cheveux poisseux, le regard noir et les mains pleine de rouge sombre.
Wura domina et raviva le confrérie.
Elle ne s'en cacha jamais.
« Je suis celle qui vous a remis là où vous êtes, sans moi... vous ne seriez plus rien. »
○
Premier quart : Tu finiras par ne plus te voir
Aujourd'hui, Wura a vécu beaucoup de cadran lunaire, elle avançait de plus en plus. Elle sait qu'elle sera une légende. Elle sait qu'elle ne sera jamais oublié au loin. Elle est la plus mythique dirigeante de la confrérie des ombres. Elle sait ce qu'elle vaut, comme elle a toujours su ce que vaut les autres.
Aujourd'hui, elle n'a plus rien à prouver. Au contraire, ceux sont les autres, tous les jours qui doivent lui démontrer leurs capacités. Elle n'est plus la violente enfant, ni l'adolescente en quête de vengeance, encore moins l'adulescente individualiste. Aujourd'hui, la confrérie est sa maison et elle en est le parent absolu.
Avec le temps, elle a même créé littéralement sa propre demeure. Au milieu de la forêt enchantée vit la reine des voleurs, fille de la lune noire. Elle y amasse monts et merveilles jusqu'à qu'un jour on vienne la déranger ; et qu'elle avale tout cru celui qui aura osé.
Personne ne sait exactement qui elle est, d'où elle vient clairement... sauf ceux qui furent là, à l'époque où elle est arrivée. Encore n'eurent-ils pas les détails de sa vie passée... Elle ne donne rien, mais elle prend tout.
Seulement, la lune se flétrit. Bien que son physique et son mental ne soit pas faiblissant. Elle a un problème que seuls connaissent des gens qu'elle a choisit : La reine perd la vue progressivement.
« Jamais aveugle sur les autres... je dois trouver la nouvelle lune de la confrérie. »
TAILLE : 1m67.
CORPULENCE : Type "yoga girl".
CHEVEUX : Brun ondoyants.
YEUX : Chatain dont les reflets donnent parfois un côté doré... aussi beau que ce soit, cela peut aussi venir de sa vue qui baisse peu à peu.
ORNEMENTS/MODIFS CORPORELLES : Beaucoup de bijoux. Un loup noir sous l'oreille gauche.
STYLE VESTIMENTAIRE : Adapté à la situation, mais chez elle souvent du tissus fin et large, avec pas mal d'ornement qui l'habille plus que les vêtements.
AUTRE : Quelques cicatrices sur le corps, des endroits légèrement brulées, surtout au niveau du pied droit.
CORPULENCE : Type "yoga girl".
CHEVEUX : Brun ondoyants.
YEUX : Chatain dont les reflets donnent parfois un côté doré... aussi beau que ce soit, cela peut aussi venir de sa vue qui baisse peu à peu.
ORNEMENTS/MODIFS CORPORELLES : Beaucoup de bijoux. Un loup noir sous l'oreille gauche.
STYLE VESTIMENTAIRE : Adapté à la situation, mais chez elle souvent du tissus fin et large, avec pas mal d'ornement qui l'habille plus que les vêtements.
AUTRE : Quelques cicatrices sur le corps, des endroits légèrement brulées, surtout au niveau du pied droit.
Joué.e par Cheese-kunâge irl25 ans