Prononciation : Kra-y(e)isse

Caractère : Kleptomane || Assimile/apprend vite || Réactif || Agile, adroit, habile || Précis || Cartésien || Paradoxalement, ne voit de différence entre le mal et le bien que si l'on s'en prend aux siens || Dévoué || Fidèle || Poisse monumentale || A l'habitude de galérer et de travailler comme un chien || Respectueux des dieux || Nerveux par moments || Attentif et curieux || Méfiant, ne s'ouvre pas facilement au premier abord || La politesse aimable est en général une bonne carapace || A tendance à se refermer sur lui et à ruminer quand ça va mal || A du mal à percevoir les blessures de son entourage, dans ces moments-là || Pédagogue || Patient mais peut devenir agressif quand on pousse mémé dans les orties || A la langue pendue et fourchue, après quelques bibines d'alcool dans les veines || Tant qu'il a de quoi vivre tranquillement, ne voit pas l'intérêt de se rebeller contre l'ordre des choses

Histoire : Enfant abandonné à la naissance dans la forêt d'Aisiki et recueilli par un druide du nom d'Eyẹrak. Ces enfants recueillis se voient coller le dénominatif d'enfants maudits et sont très mal vus à Aisiki, car selon les plus superstitieux, ils auraient dû servir d'offrandes aux dieux et les recueillir serait comme de retirer lesdites offrandes à leurs dieux vénérés. Ça attire le mauvais œil sur le village à ce qu'il paraît, mais cette affirmation reste toujours à prouver. En général, ces enfants "maudits" en morflent bien socialement parlant car attirant la méfiance du village sur eux au dépit d'une grande bienveillance, et ni Kraìjs ni Tùpka n'ont été des exceptions sur ce point-là.

- Enfance jusqu'à adolescence : LIBRE Juste : Kraìjs a toujours été assez doué à la chasse/pêche À vous de voir ce qu'il fait pendant le tour d'apprentissage après son année commune d'enseignement. Reste-t-il à Aisiki ou souhaite-t-il prendre un peu l'air, loin de cet environnement oppressant  quitte à laisser sa petite sœur derrière ? Quoiqu'il en soit, il faudrait qu'il soit de retour à Aisiki vers ses 16-17 ouragans. Pourquoi ? Parce qu'à ses 17 ouragans, une violente dispute éclate entre lui et Eyẹrak. À vous de voir de quoi il était question (vous pouvez aussi laisser le mystère si vous le souhaitez), mais il faudra que ce soit un sujet assez lourd, parce que ces deux-là ne s'étaient jamais disputés de la sorte. Note : Kraìjs aura tendance à s'assombrir au fil des années, donc sans doute que ce léger changement dans son tempérament aura joué à la diatribe.

- Suite à cette dispute, Kraìjs quitte définitivement Aisiki pour ne plus y revenir. Probablement.
Il décide de s'installer à Isokan et ses terres agricoles, loin d'Aisiki et ses forêts luxuriantes. Il s'attire les bonnes faveurs d'un Grand Marchand, qui l'aide à avoir une situation stable dans la ville. À vous de voir comment il s'est débrouillé, en sachant que ça ne serait probablement qu'un heureux fruit du hasard qu'il ait croisé ce marchand. A-t-il un talent spécial qui l'aurait démarqué ? A-t-il sauvé la vie de ce marchand ou lui aurait-il enlevé une épine du pied, lui attirant ainsi sa gratitude ? Autre chose ?
Ce n'est pas obligé que cela survienne juste après son installation à Isokan. En tout cas, suite à cela, il vivra en se souciant un peu moins pour le pécule du mois, suivant des cours aux ateliers royaux pour se trouver une voie.

- Cependant, la poisse voudra qu'aucun artisan ne voudra l'embaucher, en tant qu'apprenti ou autre, qu'importe son expérience et ses connaissances. Il travaillera souvent pour des bouchées de pain, arrivant après tous les autres. Puis, si la chasse est son fort, si jamais vous décidez de lui faire tâter de l'agriculture, il est fort probable qu'on découvre en lui l'un des pires agriculteurs jamais connus à Ijoba. La main verte, ça n'est pas donné à tout le monde.

- La fille du Grand Marchand, Vìadii, se prend d'affection pour Kraìjs. Au final il se trouve que les deux bigorneaux développent de l'amour l'un pour l'autre ! Ils deviennent un solide couple et s'apprêtent à s'engager dans une vie marquée par la réussite et le bonhe....
Ah. Oui. Poisse.
C'était donc sans compter sur le décès du Grand Marchand. La désuétude les frappa comme des coups de marteaux dans la gueule. À vous de voir comment la fortune de feu le père disparut, mais ce n'est certainement pas Vìadii, qui aspire aussi à devenir Grande Marchande, ni son amoureux qui en héritèrent.

- C'est donc un peu la galère. Ils vivent dans une petite bicoque et galèrent parfois à joindre les bouts en fin de mois, même si l'amour règne dans leur vie

- Kraìjs devient papa à 23 ouragans ! C'est-y pas beau ! C'est une magnifique petite fille, qu'ils nommèrent Rìja. À vous de voir quel Aabo ils lui choisirent (ça va de même pour Kraìjs d'ailleurs).
Sa kleptomanie latente, qui lorsqu'il était môme n'était qu'un jeu où il rendait toujours les effets volés sans jamais se faire prendre ni spécialement soupçonner, ressurgit alors pour subvenir aux besoins des siens. Au début, il le faisait purement consciemment afin d'assurer une existence paisible à son foyer, mais bientôt ça vira pas mal au réflexe. On a besoin d'une nouvelle assiette ? Pop, elle apparaissait après un séjour au marché. Il manque telle herbe aromatique ? Hop, comme c'est magique. Ça en devenait presque automatique. Bien entendu, il n'en parla jamais à sa chérie.

- Puis survint l'Ouragan, trois ans plus tard.
Eyẹrak décède sous les décombres de sa maison, à Aisiki. Père et fils ne s'étaient pas adressés un mot depuis leur dispute, Eyẹrak n'ayant des nouvelles de Kraìjs qu'uniquement par le biais de Tùpka à qui Kraìjs envoyait régulièrement des lettres (leur père leur a appris tôt à lire et à écrire, ainsi que les vertus des plantes même si ces dernières ne présentent probablement pas une grande "passion" pour Kraìjs).

- Suite à un épisode arrosé de vol d'oranges à Isokan, Kraìjs manque de peu de se faire arrêter par des soldats. Le Grand Prêtre ainsi qu'un jeune homme aux yeux bleus (Karah) assistent à la scène (et y participent dans une moindre mesure). Pour aller à l'essentiel de cette rencontre agrémentée par les lances des soldats : le Grand-Prêtre fournit des lettres de recommandation ainsi qu'une liste d'artisans qu'il connaît bien à Kraìjs et demande grâce pour lui après qu'il ait rendu son bien au marchand volé.
C'est ainsi qu'il devint apprenti bâtisseur, parce que c'est quand même foutrement utile de pouvoir construire et réparer sa maison soi-même. Puis... Avec l'Ouragan, les bâtisseurs ne manquent pas de travail, avec tous les dégâts causés sur les habitations.
Le cycle de la poisse semblait momentanément rompu pour lui.

- La suite ? À vous d'écrire. Cela étant dit, puisque vous avez lu jusqu'ici, je vous file le lien de la fiche de Tùpka (clic) où vous pourrez voir plus en profondeur toute l'histoire et les détails intrinsèques.
(félicitations, c'était pas donné /poutre)

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