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CASSANDRA MOONEYOne step forward and two steps back Nobody gets too far like that
Histoire
Cassandra Mooney a appris dès son jeune âge que non, tout les gens ne naissent pas égaux. Certains ont de l'argent, d'autre un patrimoine culturel, du talent, de l'énergie à revendre, une famille aimante. Cassie est née sans atout particulier, dans une famille aux relations aux mieux cordiales, dans un appartement minuscule au parquet qui grince à porter les vieux t-shirt batman trop grand de son frère, avec des trous mal recousus au collège. Elle ne compensait même pas ces circonstances médiocres par une personnalité enviable, une gentillesse, une humilité, une force de caractère non. Elle était invisible, effacée, dans le décor. Si la vie était un anime elle serait un personnage gris sans visage qu'on place à côté de l'héroïne resplendissante. C'était pas le meilleur des départs dans la vie, mais c'était pas catastrophique non plus.
Cela lui a appris l'envie.
Alors plus elle vieillissait, plus elle faisait semblant, elle aussi, d'appartenir à un autre monde. Mais les gucci de seconde-main n'était jamais assez fashion, son rouge à lèvres jamais assez cher, et les petits boulots de lycéenne ne payaient pas assez bien pour toutes ces futilités nécessaires.
L'université fut bien sûre hors de question. Pas de bourse possible, pas les moyens, et pas assez confiante ni motivée pour faire un prêt.
Alors elle se retrouva là, dans le monde du travail, sans aucun talent particulier, et surtout, sans aucune envie autre que de dépenser dans des escarpins qui lui faisaient mal aux pied et des bloody mary.
Sa première approche fut de chercher un sugar daddy.
C'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît, surtout quand on est fauchée et qu'on vit encore chez ses parents.
En deuxième approche elle décida donc de devenir un prince nigérien.
Si, si, un prince nigérien. Un prince qui a besoin de votre aide pour l'aider à fuir son pays. Elle était aussi l'épouse de Nelson Mandela qui devait payer pour ses soins, la mère d'un petit enfant en phase terminale d'une maladie grave qui avait besoin d'argent pour le sauver, et un broker avec des super opportunités pour transporter des lingots d'or dans le pays. Bref, elle avait un e-mail, un peu d'imagination et pas beaucoup de morale.
Et puis les premières factures sont arrivées, alors elle alla faire du porte à porte, vendre des produits dont le sien marchait mais pas les quarante exemplaires en boite qu'elle leur vendait derrière. Elle recousu des logo de marques sur des t-shirt à trois dollar et les vendit "d'occasion" en démultipliant le prix. Elle se servit dans le porte-monnaie des hommes avec qui elle passait la soirée avant de les laisser en plan, ou se contentait de faire les poches dans le métro. Personne ne se méfiait des jeunes femmes qui portent du dior, vous savez. Sa petite affaire marchait bien.
est-ce que tout cela était plus simple que de chercher un emploi peu qualifié respectable ?
Certainement pas.
Est-ce que cela payait bien?
Pas tant que ça.
Mais elle en tirait une certaine satisfaction, comme si elle vivait passivement au crochets d'autrui, indirectement, comme elle l'aurait voulu.
C'était sans compter le karma.
Eh oui, évidemment.
Elle eut se qu'on appelle dans le jargon un procès au cul, avec une sacré amende qui creusa un trou dans son compte en banque. Avocats de merde. Pour dix ans de travail incessant, elle s'en sortait plutôt bien, mais maintenant que son nom, son vrai nom, était dans leurs fichiers ses petites opérations allaient être plus délicates. Et surtout il lui faudrait des années pour nettoyer son crédit. Elle regarda le nombre à deux chiffres dans son compte en banque et soupira. Elle regarda la notice d’expulsion pour loyers impayés et soupira encore plus. Elle vit la montagne déjà impressionnantes de canettes de bières qui recouvraient son parapluie Jean-Paul Gautier, et décida qu'elle pouvait en ouvrir encore quelques-unes, et elle s'avachit dans son canapé.
Elle était complètement bourrée, et elle le serait probablement demain aussi, et aussi longtemps qu'il ne le fallait jusqu'à ce que ses problèmes s'envolent.
Vous savez, sobre, elle ne serait jamais tombée dans le panneau. Tout cela avait l'odeur d'une arnaque, et elle y connaissait quelque chose. Mais après une conversation avec la bière de trop, elle se dit que ouééééé j'vais prendre des vacanzes voué com'ça quand ils veul'm'explucher beh ch'rais même pô là band'nazes 'foirés de 'erdegnnn j'vais réserv'er d'suite z'allez v'uér ouéé une croiziéér j'ai t'jours v'lu en fér ouéééé 'llez vous fér foutr'
Et c'est ainsi qu'elle se retrouva au départ, moins convaincue par sa destination à chaque minute qui passait. D'un autre côté, elle avait franchement rien à perdre. Alors elle y alla, dans sa croisière pas du tout suspecte entourée de fauchés, de looseurs et de clodos. Au début elle vola quelques porte-monnaies pour rentabiliser, et déglutit en voyant qu'ils étaient encore plus vides que le sien, mis un billet de 1 dollar par pitié et le remit dans leur poches en soupirant. D'un côté il fallait s'y attendre.
Mais bon, le karma était déjà passé donc rien de pire ne pouvait arriver, non?
Non ?
Cela lui a appris l'envie.
Alors plus elle vieillissait, plus elle faisait semblant, elle aussi, d'appartenir à un autre monde. Mais les gucci de seconde-main n'était jamais assez fashion, son rouge à lèvres jamais assez cher, et les petits boulots de lycéenne ne payaient pas assez bien pour toutes ces futilités nécessaires.
L'université fut bien sûre hors de question. Pas de bourse possible, pas les moyens, et pas assez confiante ni motivée pour faire un prêt.
Alors elle se retrouva là, dans le monde du travail, sans aucun talent particulier, et surtout, sans aucune envie autre que de dépenser dans des escarpins qui lui faisaient mal aux pied et des bloody mary.
Sa première approche fut de chercher un sugar daddy.
C'est beaucoup plus difficile qu'il n'y paraît, surtout quand on est fauchée et qu'on vit encore chez ses parents.
En deuxième approche elle décida donc de devenir un prince nigérien.
Si, si, un prince nigérien. Un prince qui a besoin de votre aide pour l'aider à fuir son pays. Elle était aussi l'épouse de Nelson Mandela qui devait payer pour ses soins, la mère d'un petit enfant en phase terminale d'une maladie grave qui avait besoin d'argent pour le sauver, et un broker avec des super opportunités pour transporter des lingots d'or dans le pays. Bref, elle avait un e-mail, un peu d'imagination et pas beaucoup de morale.
Et puis les premières factures sont arrivées, alors elle alla faire du porte à porte, vendre des produits dont le sien marchait mais pas les quarante exemplaires en boite qu'elle leur vendait derrière. Elle recousu des logo de marques sur des t-shirt à trois dollar et les vendit "d'occasion" en démultipliant le prix. Elle se servit dans le porte-monnaie des hommes avec qui elle passait la soirée avant de les laisser en plan, ou se contentait de faire les poches dans le métro. Personne ne se méfiait des jeunes femmes qui portent du dior, vous savez. Sa petite affaire marchait bien.
est-ce que tout cela était plus simple que de chercher un emploi peu qualifié respectable ?
Certainement pas.
Est-ce que cela payait bien?
Pas tant que ça.
Mais elle en tirait une certaine satisfaction, comme si elle vivait passivement au crochets d'autrui, indirectement, comme elle l'aurait voulu.
C'était sans compter le karma.
Eh oui, évidemment.
Elle eut se qu'on appelle dans le jargon un procès au cul, avec une sacré amende qui creusa un trou dans son compte en banque. Avocats de merde. Pour dix ans de travail incessant, elle s'en sortait plutôt bien, mais maintenant que son nom, son vrai nom, était dans leurs fichiers ses petites opérations allaient être plus délicates. Et surtout il lui faudrait des années pour nettoyer son crédit. Elle regarda le nombre à deux chiffres dans son compte en banque et soupira. Elle regarda la notice d’expulsion pour loyers impayés et soupira encore plus. Elle vit la montagne déjà impressionnantes de canettes de bières qui recouvraient son parapluie Jean-Paul Gautier, et décida qu'elle pouvait en ouvrir encore quelques-unes, et elle s'avachit dans son canapé.
Elle était complètement bourrée, et elle le serait probablement demain aussi, et aussi longtemps qu'il ne le fallait jusqu'à ce que ses problèmes s'envolent.
Vous savez, sobre, elle ne serait jamais tombée dans le panneau. Tout cela avait l'odeur d'une arnaque, et elle y connaissait quelque chose. Mais après une conversation avec la bière de trop, elle se dit que ouééééé j'vais prendre des vacanzes voué com'ça quand ils veul'm'explucher beh ch'rais même pô là band'nazes 'foirés de 'erdegnnn j'vais réserv'er d'suite z'allez v'uér ouéé une croiziéér j'ai t'jours v'lu en fér ouéééé 'llez vous fér foutr'
Et c'est ainsi qu'elle se retrouva au départ, moins convaincue par sa destination à chaque minute qui passait. D'un autre côté, elle avait franchement rien à perdre. Alors elle y alla, dans sa croisière pas du tout suspecte entourée de fauchés, de looseurs et de clodos. Au début elle vola quelques porte-monnaies pour rentabiliser, et déglutit en voyant qu'ils étaient encore plus vides que le sien, mis un billet de 1 dollar par pitié et le remit dans leur poches en soupirant. D'un côté il fallait s'y attendre.
Mais bon, le karma était déjà passé donc rien de pire ne pouvait arriver, non?
Non ?
Mais Cassandra est fauchée.
Et Cassandra n'a pas de talent particulier.
Moyenne en tout, bonne à rien.
Mais surtout, elle a la flemme.
Mais pas la flemme ordinaire, pas la paresse dans son sens littéral, à se sentir trop fatigué ou peu motivé pour faire un quelconque effort, des efforts elle a en a fait, pleins, beaucoup trop, toujours dirigés dans la mauvaise direction. Non, la flemme de Cassie, est preque existentielle, c'est une flemme de construire quelque chose de stable, une flemme de prendre mentalement soin de soi, une flemme de rechercher un bonheur simple comme tout le monde ou de poursuivre ses rêves. C'est une flemme qui vous fait hausser les épaules, vous dire à quoi bon, et vous rabaisse à faire n'importe quoi.
  Au premier regard, elle fait pourtant illusion d'être ce qu'elle prétend être. Avec ses vêtements beaucoup trop cher pour ses revenus, son parapluie Jean Paul Gautier, ses petits airs de nobliarde snob et son look impeccable. On se demandait bien ce qu'elle foutait là, au départ de la croisière. Elle souriait poliment, minaudait comme une gentille fille, battait des cils en forçant les compliments et les regards de braise. Elle gardait toujours son sang froid, tel une vraie lady, la parfaite petite épouse, raffinée, féminine et élégante.
Autant vous dire qu'une fois que les choses sont parties en couille la vraie personnalité de Cassie s'est vite révélée.
Parce que non, Cassie n'est pas polie. Cassie parle comme un charretier et râle sur tout le monde, se plaint tout le temps, de tout, remet la faute sur les autres, joue de sarcasme, botte des culs et donne des coups de parapluie en grognant. Son humeur ne connaît que deux modes : énervée et profondément blasée. Elle regarde avec dédain tous les abrutis et les bons à rien qui l'entourent en roulant des yeux. Et on rentre vite dans la catégorie "bon à rien" avec Mademoiselle Mooney.
Bizarrement, elle a gardé certains maniérismes de son image trop polie pour être honnête ce qui donne lieu à des situations où quelqu'un propsoera quelque chose et sa première réaction sera de joindre les mains en extasie Oh mais oui quelle excellente idée, on qu'à faire ça c'est sûr que ça va marcher, quelle perspicacité mon cher ! avant de rapidement enchaîner sur ...OU PAS ABRUTI TU PENSES PAS QUE SI C’ÉTAIT AUSSI SIMPLE ON SERAIT DÉJÀ DE RETOUR CHEZ NOUS ??, ce qui lui donne un petit côté lunatique assez brusque. Elle n'a pas spécialement peur de mettre la main à la pâte, ni même de se salir, mais soyez sûr qu'elle hurlera et geindra tout le long.
Mais elle n'est pas si méchante, au fond, elle aboie juste beaucoup. Si on la remet à sa place elle lèvera le doigt en protestation, pincera les lèvres, et se taira pour les trente prochaines minutes. Elle ne frappe jamais pour faire mal, mais davantage comme une fessée symbolique d'une maman un peu abusive et déçue qui en a marre de vos conneries. Et même si elle se lamentera excessivement et annoncera que vous lui devez de l'argent pour chaque vêtement qu'elle a du vous recoudre parce que vous faisiez le casse-cou sur l'île, elle ne chargera rien et le fera quand même, mettra un pansement sur vos blessures au genou et un bisou magique et hop. Cassandra est le mom friend non assumé.
(Trop) pragmatique (très) pessimiste et (énormément) agaçante, mais pas vilaine pour deux sous.
En parlant de sous.
Si il y a bien une chose qui motive Cassandra à faire quoi que ce soit c'es l'appât du gain. Explorer les alentours Non merci, la mention d'une infime possibilité de chance d'y trouver des pierres précieuses ? Allez hop hop hop vous attendez quoi on y va ? L'appel de l'aventure mes amis ha ha ha. De ce point de vue là, c'est assez facile de lui faire faire ce qu'on veut une fois qu'on a compris quels boutons appuyer.
Au final Cassie n'est pas grand chose si ce n'est qu'une croqueuse de diamant trentenaire aux tendances tsundere.
Taille : 1m71
Corpulence : relativement mince #poignées d'amour
Couleur/longueur des cheveux : cheveux longs, châtains foncés, une partie teinte en rose (et on commence à voir les racines) (l'horreur)
Couleur des yeux : hétérochromes marron et noisette
Autre : Cassie tente de rester présentable et chic au maximum, même si on insiste à lui dire qu'il y a d'autres priorités que de s'épiler les sourcils. Au moins elle a renoncé à mettre de talons hauts, c'est un début.
Corpulence : relativement mince #poignées d'amour
Couleur/longueur des cheveux : cheveux longs, châtains foncés, une partie teinte en rose (et on commence à voir les racines) (l'horreur)
Couleur des yeux : hétérochromes marron et noisette
Autre : Cassie tente de rester présentable et chic au maximum, même si on insiste à lui dire qu'il y a d'autres priorités que de s'épiler les sourcils. Au moins elle a renoncé à mettre de talons hauts, c'est un début.