Penses à faire un tour du côté des annexes du forum, tu y trouveras nombres de choses très importante pour saisir l'intégralité du contexte de THS.

Si des doutes persistent, poste donc à la suite.

Tout à fait ! Cela dit la seule façon de passer d'un côté ou de l'autre de l'île est de traverser la zone de la "Porte" et d'éviter la petite garnison installée tout près de l'entrée. Naturellement, un Natif ou un Voyageur discret pourra parfaitement passer cette ligne de défense pas si efficace que ça... On vous invite à consulter l'intrigue pour plus de détails à ce sujet !

Il nous semble important de bien préciser cela que quand bien même il existe une ouverture dans la chaine de montagne séparant l'île, pour les deux groupes, des raisons diverses les empêchent toujours à franchir ces montagnes qui sépare les deux parties de l'île :

Pour les Natifs : comme nous l'avons précisé dans la partie "culte" de l'explication sur les Natifs, pour eux, il existe un Dieu sous la terre, un dieu dans le ciel, et dans la mer. Les humains appartiennent à la nature, et craignent le courroux du dieu de la montagne (avalanche) et la jalousie de la nature (séisme) s'ils s'aventurent trop haut dans les montagnes. De plus, comme nous l'avons indiqué dans les précisions sur la faune d'Ijọba, des animaux sauvages vivent dans les hauteurs des montagnes.

Pour les Voyageurs : premièrement, le Voyageur n'est pas de nature très curieuse. Quand bien même il voulait passer de l'autre côté, est-il vraiment équipé, avec ses tongs, pour aller explorer une montagne où vivent rapaces et prédateurs divers ? On est d'accord.

Les montagnes sont prévues pour être infranchissables.

Tu n'as embarqué avec toi qu'une simple ou grosse valise, à laquelle tu as encore accès dans le bateau. Mais n'invente pas inrp que tu as une parka, ce ne serait pas crédible (une veste en jean ou un ciré à la rigueur, parce que t'es un traumatisé du Titanic).

la question ayant été posée à plusieurs reprises, nous nommes malheureusement obligés de vous apprendre que pour le moment, la société ijọbienne est bien dépendante du culte pour que la vie et tout ce qui façonne le monde des Natifs puisse être envisagés par ces derniers comme une création indépendante d'un pouvoir divin.

Cela dit ! Il est tout à fait possible que votre personnage accorde de l'importance à un ou plusieurs divinités en particulier parce qu'il est estime plus importantes. De même, votre personnage peut trouver que le culte général, voire les haut dignitaires religieux, ne correspondent pas à son image de la religion. Votre personnage peut tout à fait avoir une pratique du culte totalement différente de celle des autres ou une absence de pratique extérieur, se contentant de remettre son destin aux mains des Dieux.

Maintenant pour ce qui est des croyances en une origines divine (la création de l'univers par les dieux, la Genèse de l'île), ils peuvent croire que les dieux ne les ont peut être pas taillés dans la pierre, même s'ils n'ont pas d'explication scientifique à l'apparition de la vie.

Il ne faut donc pas oublier que les Natifs ne peuvent s'envisager sans un minimum de croyances. Bien sûr, avec l'arrivées des Voyageurs leurs cultes vont être certainement chamboulés... suivez l'intrigue pour plus de détails !

Il est tout à fait possible qu'un natif aie des envies d'exploration ou une grande curiosité, mais comme son monde est très réduit, il va plus se concentrer sur la découverte des tréfonds de la forêt ou de grandes routes, mais jamais il n'envisagera de grimper sur les montagnes parce que la colère des dieux et les malédictions (comprendre : des gens morts) peuplent les légendes locales. De même, la Baie des pierres dressées, la seule partie de l'île qui s'ouvre sur l'eau, a son lots de disparitions et de cadavres.

Même si un natif pense qu'il peut se détacher de l'emprise des dieux et mener à bien sa petite vie d'explorateur, la conscience de la mort règne sur l'île parce que dans tous les cas le monde ne leur apparaît pas en leur faveur (maladies, catastrophes naturelles et mauvais temps). Ainsi, les natifs sont en général prudents, mais rien ne les empêche d'essayer de découvrir en profondeur l'île (mais s'ils dépassent les limites, pouf, ils meurent).

De fait, la liberté de déplacement et de mode de vie est totale, cependant il faut être prudent en fonction du chemin que l'on prend, et éviter la forêt d'Aisiki comme celle d'Alafia.

Les maladies qui peuvent frapper l'île sont des maladies plutôt tropicales si dues au climat (mais vous pouvez tout à faire attraper un rhume ou de souffrir de votre taux de cholestérol ou d'une allergie aux fougères) ou à la faune (moustique tigre, etc).

Du côté des maladies plus "impressionnantes", l'on peut trouver des cas de tuberculose, choléra,diabète, la gonorrhée, la lèpre, la peste, l'anémie, etc, mais pas de grippe aviaire par exemple.

La formation des jeunes : la formation commune (et guerrière) dure un an, aux 12 ans de l'enfant, il passe ensuite ensuite 4 ans à faire le tour de l'île pour se former selon les précisions de chaque villages (oluh : culture/écriture/un peu de militaire/religion/métallurgie ; aisiki : chasse/guerre/médecine/construction en bois et d'armes ; isokan : le potager pour les nuls/compte/commerce).

Les métiers militaires : s'ils veulent devenir garde, les jeunes doivent d'abord servir de sous fifre au moins 4 ans pour bien emmagasiner les valeurs d'Ijoba et se perfectionner (surtout qu'à Aisiki c'est vraiment dangereux) dans le maniement des armes mais aussi dans tout ce qui touche à la paix et à la diplomatie (comment calmer une dispute, etc). Ils sont envoyés comme gardes dans les villes à des heures absurdes, comme des stagiaires, en somme, jusqu'à la fin de leur formation.

L'apprentissage : un jeune natif peut tout à fait abandonner sa formation en plein milieu du tour de l'île parce qu'il a été engagé, nécessité pour par pur choix. Ce voyage d'apprentissage peut être quitté à tout moment puisque cela fait partie de la sélection. Par contre, parfois, sa famille peut ne pas vouloir de lui, comme les valeurs familiale ne sont pas les mêmes que les nôtres (les enfants ne gardent pas forcément contact avec leurs parents).

Ainsi, les spécialisations professionnelles viennent après ces 4 ans de voyageau cours desquels les artisans et professionnels repèrent les enfants pour en faire leurs futurs apprentis, mais l'apprentissage chez eux se fait après au terme de la formation (et ce que l'enfant la quitte ou non, même si la décision finale incombe au maître). Les apprentissages ne sont pas d'une durée déterminées et n'engagent que les employeurs et les apprentis. Enfin, l'âge importe peu face au talent.

Ils sont issus de nos sociétés modernes et de tous pays, pourvu qu'ils parlent anglais, même un minimum, mais ils sont tous partis de Boston. Leur culture est donc la même que la notre et c'est bien avec leurs matériels technologiques qu'ils débarquent sur l'île ! Sauf qu'en fait, il n'y avait pas de wifi sur le bateau ni sur l'île et de toutes façons, les appareils électroniques ont tous grillé avec l'ouragan, donc déjà que les appareils ne servaient pas à grand chose, y'a plus qu'à les jeter dans la nature !

Il n'y a aucune structure d'accueil du côté d’Egún. C'est une croisière qui n'en mérite ni le prix ni le nom, vantée dans une publicité mensongère, pas d’hôtel, les prises et les cuisines juste dans le bateau et des barbecue et autres meubles de plage mobiles descendus sur la plage. Par contre, le camp de survie dans lequel étaient réunis les voyageurs pendant l'ouragan comportait des appareils contemporains (toilettes mobiles, douches un peu pourraves et du matériel de camping), mais à l'image des bungalows, donc un peu pourris.

Il s'agit donc bel et bien d'une île déserte pour eux ! En débarquant sur la plage, ils ne savaient certainement pas qu'ils étaient les premiers, mais c'est bien le cas puisqu'il n'y a rien qui indique qu'il ait pu y avoir un jour d'autres personnes sur l'île.

Depuis un mois, ils sont livrés à eux même avec le départ du bateau sur lequel se trouvaient toutes les vivres (et accessoirement leurs affaires personnelles) ! Cela dit, le Capitaine, magnanime, leur a envoyé de quoi survivre encore un peu...