Une image en 100x100 :
Une image en 150*80 :
Messages :
488
Coquillages :
3917
Date d'inscription :
06/04/2018
Métier :
Grand décideur et capitaine du Wreck
Une icone carrée :
Badges :
badge_32;
Une image en 100x100 :
Une image en 150*80 :
Messages :
488
Coquillages :
3917
Date d'inscription :
06/04/2018
Métier :
Grand décideur et capitaine du Wreck
Une icone carrée :
Badges :
badge_32;
Une image en 100x100 :
Une image en 150*80 :
Messages :
488
Coquillages :
3917
Date d'inscription :
06/04/2018
Métier :
Grand décideur et capitaine du Wreck
Une icone carrée :
Badges :
badge_32;
Une image en 100x100 :
Une image en 150*80 :
Messages :
488
Coquillages :
3917
Date d'inscription :
06/04/2018
Métier :
Grand décideur et capitaine du Wreck
Une icone carrée :
Badges :
badge_32;
La faille
Intrigue 1, Arc 1
Nous sommes en plein cœur de l’été sur l’île. Les festivités des Natifs ont pris fin il y a environ une semaine, violemment clôturées par un ouragan dont les effets se sont faits ressentir à travers l’intégralité d’Egún.
L’ultime jour des fêtes, les Dieux se déchaînèrent
Un vent terrible balaya tout sur nos terres
Tuant les faibles, rompant les blés et la pierre
Provoquant l’avènement d’une nouvelle ère.
Iji Ile le scribe, La Grande Nuit.
La tempête dura une semaine, et les deux côtés de l’île en pâtirent de la même façon : des vents violent abattirent les arbres, un séisme agita le sol et les vagues, manquant de provoquer un tsunami. Il n’y avait presque aucune chance de s’en sortir pour les habitants de l’île en vérité. Mais c’était sans compter sur les prévisions divinatoires d’Ayaba et les estimations du Capitaine.
Vous avez senti passer la tempête et vous émergez hors de votre abri sauvage pour ceux qui avaient fait bande à part. Les autres, vous avez pu vous serrer les coudes dans le camp de survie de fortune construit par le Capitaine en plein milieu de la forêt, ou dans le Refuge aménagé par la reine pour accueillir les pèlerins qui n’étaient pas d’Oluh dans cette annexe oubliée du palais royal, lui aussi converti en abri, en plein cœur de la forêt. Dans tous les cas, vous découvrez le bilan de l’ouragan avec stupeur : pour les uns, vous ne vous attendiez pas à vivre The Impossible pendant vos vacances, pour les autres, vous savez qu’à des kilomètres de vous vos connaissances ne sont pas assurées d’être en vie, de même que vos maisons.
A Oluh, les dégâts sont moindres car les habitations faites de pierres solides, mais l’on ne peut pas en dire autant d’Isokan, où le vent et la pluie ont balayé les cultures et détruit les maisons de bois les moins résistantes. A Alafia, les cabanes restant encore dans les arbres se comptent sur le bout des doigts, tandis que le village, protégé par ses murs de bois, s’est vu à moitié détruit. Les anciens, restés chez eux pendant les festivités, ont trouvé refuge dans les sous-sols, mais ont besoin de secours. Certains sont morts pendant l’ouragan, et le peuple Natifs émerge d’une Nuit de plusieurs jours atterré par ces découvertes.
Du Du côté de l’Escale, les Voyageurs ont perdu leur seule habitation : le bateau. Voyant la tempête approcher, le Capitaine s’est fait la malle avec tous leurs biens sans demander son reste ou chercher à aider ses clients, fidèle à lui-même. Après tout, vous connaissez sa politique : est-ce qu’on aide une grand-mère pendant une apocalypse zombie ? Réponse de Crook : « Nope, sorry not sorry ». D’ailleurs, par un effet de surtension pseudo quantique assez classique, tous les appareils électroniques des Voyageurs ont grillé pendant la tempête - oopsie. Le souci, c’est qu’au camp de survie, les barbecues et le matériel de camping qu’ils n’ont pas récupéré ont volé plus loin dans la forêt - la planète elle pleure, bravo - et que les vivres sont maigres, car prévues pour une durée d’une semaine voir un poil plus. C’est donc sidérés par la violence de l’ouragan et sa durée que les Voyageurs sortent de leurs cabanons tout terrain ultra résistant made in China, où ils étaient entassés par 4 durant une semaine.
Mais ce n’est pas tout. D’un point de vue géographique, l’ouragan, doublé d’un violent séisme, a scié les imposantes montagnes qui séparaient l’île en deux. En effet, pour les natifs, c’est la main des Dieux qui a ouvert les montagnes en une plaie béante, et ce pour une raison qui leur est encore mystérieuse. Comble de la surprise, la rupture entre les Rocheuses a été délicate, comme taillée par un artisan, puisqu’en cet endroit précis, une antique porte a fait son apparition, comme si elle avait été longtemps recouverte par une carapace montagneuse. Cependant, cette Porte ne se trouve que du côté des Natifs, tandis que de l’autre côté ne se trouve qu’une fente dans la roche
Une étrange apparition : la Porte
La surprise passée, il faut prendre des mesures pour réagir à ces événements pour les moins frappants. Ainsi, dès que les premières rumeurs concernant la Porte se sont fait entendre, la reine, de son côté de l’île, a dépêché les gardes pour empêcher tout passage au travers de cette mystérieuse ouverture. N’oublions pas qu’elle savait déjà ce qu’il se tramait de l’autre côté de l’île. Mais sa priorité de panser les blessures et de réconforter le peuple : de grandes cérémonies de deuil sont organisées très rapidement, pour éloigner les pensées des Montagnes, tandis que les gens se confondent en prière pour implorer le pardon divin. Mais rapidement, les soldats sont envoyés aider le peuple à reconstruire les villages par nécessité. Ainsi, la question de la porte se vote au palais de la reine.
La politique générale suivie est ainsi la méfiance : l’œil des puissants surveille de près les Natifs, voulant à tout prix éviter qu’ils ne dérogent aux ordres de la reine. Néanmoins, à cause de l’ouragan, les forces de cette dernière sont monopolisées par la reconstruction d’Ijọba et ne peuvent vraiment empêcher les curieux de franchir discrètement la gorge creusée par le séisme.
Pour ce qui est des Voyageurs, ils se retrouvent livrés à eux-mêmes, parfois éparpillés sur l’île à cause de la course d’orientation, et seuls ceux qui se sont réfugiés près de la plage sont au courant de la disparition du navire. Que vont-ils devenir, une fois tous réunis pour constater leurs maigres chances de survies ?
Des deux côtés, une question sème le trouble parmi les esprits : que se trame-t-il de l’autre côté de cette étrange Porte ?
Étonnamment, pour aucun d’entre vous le langage ne semble être une barrière. Telle Babel, l’île vous permet mystérieusement de communiquer entre vous sans problème, seul demeure un léger accent, et une sensation étrange : vous entendez une langue étrangère, mais vous la parlez sans problème, que vous soyez Natif ou Voyageur. De même, les ressortissants étrangers présents à bord du Wreck peuvent désormais parler leur langue natale sans craindre d’être incompris.
Vous êtes seuls maîtres de vos actions
C’est le moment de ce qui restera connu dans l’histoire comme “la Rencontre” entre les deux civilisations. Les communications sont permises comme par magie, et les tensions embrasent l’atmosphère de l’île, tant à cause des problèmes causés par la tempête qu’à cause de l’apparition de cette ouverture à même la roche.
Pour les Natifs, votre comportement ne dépend que de vous. Cela dit, pour le moment la politique de la reine penche vers la méfiance et des gardes sont présents près de la porte. Pour la franchir, il vous faudra être extrêmement astucieux tant pour l’aller que le retour. Si vous réussissez toutefois à franchir la Porte, n’oubliez pas que les Voyageurs, pour vous, sont de bruyantes et bariolées petites choses fragiles, en général, et qu’ils n’ont absolument pas la même apparence que vous.
Voyageurs, Voyageurs, vous jouez à présent votre survie, dans l’étendue verte de l’île. Si vous choisissez de vous diriger vers la porte, il vous faudra traverser la dangereuse forêt qui vous sépare des montagnes, et, là, pénétrer au cœur des montagnes. Au bout, de l’autre côté de la porte, vous verrez des soldats aux habits dignes d’un péplum sur la Grèce antique. Prenez gardes, leurs lances ne sont pas des jouets ! Deux options s’ouvrent à vous : la première est celle furtive et la seconde la frontale. Si vous décidez d’aller parler aux soldats, vous avez de grande chance d'atterrir dans la prison d’Oluh sans que personne ne soit au courant ([NB : pour vous échapper, quoi de mieux que la méthode Skyrim : la trappe sous votre paillasse menant à des souterrains infestés de rats !)