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Un herbier sauvage
Ce n’était pas dans mes habitudes d’être en retard. Non. Je suis plutôt ponctuelle, même face aux obligations déplaisantes. Mais allez savoir pourquoi aujourd’hui plus particulièrement, j’étais à la bourre. Moi qui me plaisais à me pomponner le matin avant de rejoindre mes élèves : je n’étais clairement pas présentable. Mes vêtements n’étaient pas vraiment propres du jour, et je n’avais même pas pris la peine de passer un coup de brosse dans mes cheveux. Fort heureusement, j’avais limité les dégâts à l’aide d’un bandana.
J’avais dessiné à l’argile blanc des motifs hasardeux sur ma tempe – ça ressemblait presque à une fleur je crois – et n’avait même pas pris la peine de manger un petit quelque chose avant de partir. Mais une journée si mal commencée ne peut que mieux se terminer, j’imagine.
Je rentre en trombe dans une cabane du village. Mes élèves étaient quasiment tous là, en train de discuter entre eux de tout et de rien. Lorsque je tape dans les mains pour signaler ma présence, les élèves se taisent et s’assoient par terre, les yeux grands ouverts dans ma direction, prêts à boire la moindre bribe de mes paroles. Aussi, je pense qu’ils me faisaient tellement confiance que je pourrai les convaincre que le soleil est bleu.
Comme à notre habitude, je commence par laisser la parole aux enfants : ils racontent leur rêve, partagent leurs soucis et expriment des vœux. En vérité, c’est comme cela que je fonctionnais. Je ne préparais presque rien à l’avance : je préférai savoir ce qu’ils souhaitent apprendre plutôt que d’imposer, même si ma méthode déplaisait à beaucoup de parent ; enfin pas que ça les regarde, après tout c’est à l’enfant que j’apprends, pas à eux.
L’une de mes élèves avait exprimé le souhait de constituer un herbier. Idée plutôt agréable pour moi : j’allais me poser sous un arbre, les surveiller gambader à travers les arbres, et c’est tout ! Les enfants avaient l’air enthousiastes, alors nous avons quitté la cabane pour nous rendre dans la forêt d’Aisiki, à quelques pas du village en fait. Au passage, nous avons pu saluer des chasseurs qui partaient en vadrouille dans les environs. Le soleil tapait déjà, et le piaillement des oiseaux allaient me rendre folle.
Arrivés dans la forêt, nous avons trouvé un coin plutôt sympa, il y’avait un bon nombre de plantes et d’arbres en tout genre ici, il n’y avait pas trop de champignons douteux et les plantes carnivores ne poussaient pas de ce côté-ci de la forêt. De plus, il y’avait un petit étang pas très loin, et de temps en temps, un élan venait boire : les enfants pourront certainement le caresser. Le danger semblait manquer à l’appel aujourd’hui , et c’était pour le mieux : quoi de pire que l’imprévu ?
J’avais dessiné à l’argile blanc des motifs hasardeux sur ma tempe – ça ressemblait presque à une fleur je crois – et n’avait même pas pris la peine de manger un petit quelque chose avant de partir. Mais une journée si mal commencée ne peut que mieux se terminer, j’imagine.
Je rentre en trombe dans une cabane du village. Mes élèves étaient quasiment tous là, en train de discuter entre eux de tout et de rien. Lorsque je tape dans les mains pour signaler ma présence, les élèves se taisent et s’assoient par terre, les yeux grands ouverts dans ma direction, prêts à boire la moindre bribe de mes paroles. Aussi, je pense qu’ils me faisaient tellement confiance que je pourrai les convaincre que le soleil est bleu.
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