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Donner le nom de Chris à leur alcool s’il mourrait ? Alisha tiqua. Dire qu’elle avait secrètement espéré pouvoir se réserver elle-même cet honneur… enfin, elle devait reconnaître que s’ils avaient un cadavre sur les bras, ce n’était pas une mauvaise idée : ça donnerait une consonnance dramatique à leur breuvage et si quelqu’un osait en critiquer le goût immonde, Esteban et elle pourraient verser quelques larmes indignées, évoquer avec émotion le héros américain mort avec bravoure pour cette grande cause, et faire en sorte que tout le monde se sente obligé de trinquer en sa mémoire. Mission accomplie, la picole serait de retour au camp ! Quoique, elle se réjouissait peut-être trop vite… s’il mourrait, il leur faudrait d’abord réussir à dénicher un autre goûteur pour l’essai suivant, mais qui serait assez stupide pour accepter alors la charge ?
Son inquiétude passagère s’envola soudain en se rappelant de l’existence d’Aiden, et elle rit avec légèreté à la remarque du mexicain sur l’importance cruciale d’un Chris au sein de chaque société moderne.
Absorbée par la moustache qu’il continuait de triturer entre ses doigts, Alisha écouta malgré tout attentivement ses explications sur les supposées méthodes de fabrications. Elle commençait à regretter d’avoir accepté aussi facilement de faire de l’alcool de manioc : il n’avait pas dit « des tonnes de racine » mais « des tonnes de racines », et la perspective de passer des heures à se ruiner les ongles en farfouillant le sol était loin de l’enchanter.
Elle entrevit sa porte de sortie. « Je m’occupe des fruits ! » énonça-t-elle avec enthousiasme. « On pourra utiliser une partie des fruits pour la levure de l’alcool de manioc et une autre pour faire de la liqueur. Je vais voir ce que je trouve dans les environs. »
Oui, parce qu’elle n’avait toujours pas abandonné l’idée d’essayer de faire un truc vaguement buvable. Elle remonta ses lunettes de soleil en forme de cœurs sur son nez, puis baissa les yeux sur Chris et eut une idée lumineuse sur le meilleur moyen de faire usage de ses talents.
« Tu sais quoi, Chris ? T’as raison, affirma-t-elle avec conviction. Y’a pas de raison que tu fasses quoique ce soit d’autres. On fait tout ça pour eux, ils devraient nous aider. Je te nomme officiellement superviseur en chef : tout ce que t’auras à faire en rentrant au campement, c’est trouver des larbins, leur refiler tout le boulot de découpage de manioc, puis obtenir tout le crédit à la fin. Personne ne peut faire ça mieux que toi » ajouta-t-elle avec sincérité – ils savaient tous que c’était parfaitement vrai. Puis elle se tourna vers le quarantenaire, toute sourire. « Esteban, ça te va de commencer à ramasser les racines ? »
Puis sans attendre son reste, elle fila en quête de fruits à transformer en alcool. Si la levure venait de la peau des fruits, alors l’ananas ne ferait probablement pas l’affaire… il fallait que la peau soit comestible, non ? Elle scrutait attentivement les arbres depuis quelques minutes, songeuse, quand soudain…
Elle s’arrêta.
Cligna des yeux à plusieurs reprises.
Des tomates ?
Alisha fixa les fruits ronds à la peau rouge/orangée, incrédule, puis secoua la tête. Les tomates ne poussaient pas dans les arbres... pas vrai ? Elle se rapprocha et soudain, le déclic se fit.
« Des kakis ! » s’écria-t-elle avant d’en décrocher un au hasard. Elle le renifla, hésita à le goûter, se dit finalement avec sagesse que Chris serait ravi de le faire à sa place. Et si c’était une variété toxique, hein ? Elle était trop jeune et trop belle pour mourir.
N’empêche, s’ils étaient comestibles, ces kakis devraient faire l’affaire. La peau était mangeable et sucrée, donc si Esteban disait vrai, ils devraient probablement pouvoir en obtenir de la levure. Elle en ramassa le plus possible – heureusement qu’une bonne partie des branches étaient à hauteur du sol –, les fourra dans son sac et s’en retourna joyeusement vers là où elle avait laissé ses deux compères.
« Eh, les gars, regardez ce que j’ai trouvé ! Finalement, on va se retrouver avec un alcool fait à base d’un truc qui est presque une patate et d’un truc qui est presque une tomate. »
Comme quoi, Chris était presque intelligent.
Son inquiétude passagère s’envola soudain en se rappelant de l’existence d’Aiden, et elle rit avec légèreté à la remarque du mexicain sur l’importance cruciale d’un Chris au sein de chaque société moderne.
Absorbée par la moustache qu’il continuait de triturer entre ses doigts, Alisha écouta malgré tout attentivement ses explications sur les supposées méthodes de fabrications. Elle commençait à regretter d’avoir accepté aussi facilement de faire de l’alcool de manioc : il n’avait pas dit « des tonnes de racine » mais « des tonnes de racines », et la perspective de passer des heures à se ruiner les ongles en farfouillant le sol était loin de l’enchanter.
Elle entrevit sa porte de sortie. « Je m’occupe des fruits ! » énonça-t-elle avec enthousiasme. « On pourra utiliser une partie des fruits pour la levure de l’alcool de manioc et une autre pour faire de la liqueur. Je vais voir ce que je trouve dans les environs. »
Oui, parce qu’elle n’avait toujours pas abandonné l’idée d’essayer de faire un truc vaguement buvable. Elle remonta ses lunettes de soleil en forme de cœurs sur son nez, puis baissa les yeux sur Chris et eut une idée lumineuse sur le meilleur moyen de faire usage de ses talents.
« Tu sais quoi, Chris ? T’as raison, affirma-t-elle avec conviction. Y’a pas de raison que tu fasses quoique ce soit d’autres. On fait tout ça pour eux, ils devraient nous aider. Je te nomme officiellement superviseur en chef : tout ce que t’auras à faire en rentrant au campement, c’est trouver des larbins, leur refiler tout le boulot de découpage de manioc, puis obtenir tout le crédit à la fin. Personne ne peut faire ça mieux que toi » ajouta-t-elle avec sincérité – ils savaient tous que c’était parfaitement vrai. Puis elle se tourna vers le quarantenaire, toute sourire. « Esteban, ça te va de commencer à ramasser les racines ? »
Puis sans attendre son reste, elle fila en quête de fruits à transformer en alcool. Si la levure venait de la peau des fruits, alors l’ananas ne ferait probablement pas l’affaire… il fallait que la peau soit comestible, non ? Elle scrutait attentivement les arbres depuis quelques minutes, songeuse, quand soudain…
Elle s’arrêta.
Cligna des yeux à plusieurs reprises.
Des tomates ?
Alisha fixa les fruits ronds à la peau rouge/orangée, incrédule, puis secoua la tête. Les tomates ne poussaient pas dans les arbres... pas vrai ? Elle se rapprocha et soudain, le déclic se fit.
« Des kakis ! » s’écria-t-elle avant d’en décrocher un au hasard. Elle le renifla, hésita à le goûter, se dit finalement avec sagesse que Chris serait ravi de le faire à sa place. Et si c’était une variété toxique, hein ? Elle était trop jeune et trop belle pour mourir.
N’empêche, s’ils étaient comestibles, ces kakis devraient faire l’affaire. La peau était mangeable et sucrée, donc si Esteban disait vrai, ils devraient probablement pouvoir en obtenir de la levure. Elle en ramassa le plus possible – heureusement qu’une bonne partie des branches étaient à hauteur du sol –, les fourra dans son sac et s’en retourna joyeusement vers là où elle avait laissé ses deux compères.
« Eh, les gars, regardez ce que j’ai trouvé ! Finalement, on va se retrouver avec un alcool fait à base d’un truc qui est presque une patate et d’un truc qui est presque une tomate. »
Comme quoi, Chris était presque intelligent.