S’il fallait donner au concept de réussite un avatar, Lẹwa en serait l’incarnation parfaite. Née sous la terre, entre les roches d’Arakunrin, elle fit partie des nourrissons qui ont la chance de ne pas avoir perdu leur mère en couches. Au fil des années, ses traits lui firent rapidement connaître une popularité croissante. A double tranchant, ce « don » de beauté fut rapidement considéré comme un danger pour son paternel, qui ne manqua pas de couper régulièrement ses beaux cheveux d’or pâle. A chaque nouvelle contemplation de ses mèches sur le sol de pierre de l’habitation de sa famille, elle jurait que malgré cette perte, personne ne pourrait contester ses charmes.

Ainsi, Lẹwa travailla sans relâche à parfaire ses masques. Tantôt innocente, fragile et meurtrie devant son père, tantôt belliqueuse et impressionnante face à ses pairs, elle ne laissait aucun répit à ses muscles et s’employait à tous les maîtriser à la perfection.

Naturellement, elle n’échappa pas à l’œil avisé des instructeurs de la Confrérie, qui participèrent à son perfectionnement. Ainsi, elle obtint bien vite son indépendance vis-à-vis de l’autorité paternelle et ne manqua pas de le faire comprendre à ce dernier (l’état de leur relation ne dépend que de toi !). Gravissant les échelons, elle s’éloigna très vite des dangers de l’assassinat ou des infiltrations risquées, cherchant plutôt à collecter des informations par tous les moyens possibles, ce qui lui valut, alors qu’elle brillait du haut de ses 24 déluges, d’être missionnée pour conquérir le cœur d’un membre de la famille d’un Grand Marchant d’Isokan.

L’affaire ne fut pas de tout repos, car le bouge était déjà uni à une autre. La Confrérie lui avait donné 3 ans et les moyens de se forger une identité à Isokan, elle parvint à ses fins avant la date qui aurait sonné le glas de sa carrière. Usant de son intelligence comme de ses atours, elle parvint à charmer sa cible, jetant peu à peu l’épouse de ce dernier dans la honte. Si les mariages polygames sont acceptés, il n’en reste pas moins que pour certaines personnes de bonne famille, voir un parfait étranger prendre sa place est une insulte.

Les deux femmes se vouent ainsi une guerre sans merci depuis quelques années, sans qu’aucune ne renonce à sa place. Malgré ses efforts cependant, Lẹwa n’est toujours pas l’épouse officielle, mais bien une concubine.

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NB : la personnalité, le caractère des PNJ mentionnés (que vous pourrez parfaitement proposer en pré-liens / prédéfinis à votre tour) vous appartiennent et les relations de Lẹwa avec eux peuvent parfaitement être modifiée par rapport à cette ébauche !