La flore

Le sable d’or fin accueille les premiers pas des explorateurs de l’île. Les vagues couleur azures viennent s’échouer sur la plage bordée de cocotier. Si on marche vers l’intérieur de l’île, on s’enfonce rapidement dans une vaste et dense forêt tropicale, qui regorge de faune et de flore en tout genre.

On y trouve des Ceibas, des Entandrophragma cylindricum, des Sipos ou encore des Jamrosats. On compte aussi d’innombrable ressources nutritives comme des bananiers, des ananas, des orangers, des citronniers ou encore des maracujas. Cette faune très étrange, d’autant plus qu’elle provient des quatre coins du monde, s’étend sur la quasi-totalité de l’île, pour le plus grand mystère des biologistes qui viennent y séjourner.

Toute en relief, cette île ne possède cependant pas de volcan central. Le mystère sur sa formation reste entier.

La faune

La faune est aussi variée que la flore. En plus d’espèces inconnus non recensées, on y trouve des ribambelles d’oiseaux multicolores, comme des perroquets, des perruches ou encore des Gouras. On y trouve aussi des Libellules, des serpents et des araignées peu sympathiques. Les singes, les ratons laveurs et les furets vivent en harmonies et chassent les iguanes égarés.

La faune aquatique est aussi incontestablement riche en crevette, dorades, et Paguroidea à gogo. Inutile de dire que mourir de faim sur cette immense île est difficile.

Enfin l’île regorge de sources d’eau douce et potable.

Précautions

Hola, voyageur, je t'arrête de suite. Inutile de faire l'intrépide et de t'aventurer seul parmi les arbres denses de la forêt de l'Est. Malgré sa beauté, elle n'en est pas moins une terre inculte, et, ainsi, hostile à la présence humaine. Evite aussi de t'y retrouver seul, et de t'y perdre, grimper aux arbres pour passer la nuit telle une Katniss en bikini ne te sauvera pas la vie, car la forêt a des yeux partout.

La flore

Si la nature est périlleuse, du côté Ouest de l'île, sa menace est connue, et prise en compte par les Natifs. En effet, le village d'Aisiki se dédie notamment à l'étude des plantes et de leurs effets (il y a des victimes collatérales, je ne vous le cache pas), et certains de ses membres, outres les chasseurs, se dédient aux soins des maladie et des blessures.

Les Natifs refusent de défier la nature, considérée comme le corps matériel d'Iseda, la déesse mère, et la respectent donc, en tentant de s'y faire une place, dans l'harmonie la plus parfaite (à quelques cataclysmes près).

De plus, à Ijọba, la flore est d'autant plus intrigante qu'elle renforce le culte que les Natifs vouent à Iseda : la nuit, pour une raison mystérieuse, les plantes et certains animaux s'illuminent de couleurs phosphorescentes. Malheur cependant à qui s'y aventure trop loin..

La faune

Les Natifs chassent les animaux, mais refusent de jouer avec. En effet, ils ne se nourrissent de la viande que parce qu'ils utilisent le cuir et la fourrure des animaux pour concocter des vêtements et des couvertures, pour ne pas gaspiller la chair donnée par la nature. Lorsqu'ils abattent un animal, ils en remercient le totem, et Iseda, puis s'excusent. La chasse est pour eux une question de survie, et non de plaisir.

Toutefois, s'ils ne chassent pas les animaux, ces derniers règnent en maîtres incontestés sur les endroits les plus reculés d'Ijọba : le fin fond de la forêt d'Aisiki regorge d'ours gigantesques, au pelage aussi roux que le soleil, très craints des Natifs ; dans les cavernes d'Alafia, sur les hauteurs de la montagne, dans les derniers endroits accessibles aux hommes, se réfugient des loups aussi noirs que les corbeaux. L'on peut également apercevoir divers rapaces survoler l'île.

Refuge de douceur, la crique des pierres levées est le lieu d'habitation de flamants roses plus ou moins amicaux, signes de prospérité, pour les Natifs