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"Tu m'es redevable"
Δ Je t'ai sauvé la vie après tout
- C’est quoi ce truc ?
Alors que je me rendais dans cette maudite ville qu’est Oluh, après la tempête, pour aider à reconstruire, histoire de faire la bonne action de ma vie, je suis tombée sur quelque chose de peu commun. Un homme, assez mal en point, complètement étalé sur le ventre, à quelques mètres de la lisière de la forêt non loin de la capitale. Je regardais à droite, à gauche : rien. Je voyageais seule, pour seule bagage un panier.
En haussant les épaules, je passais mon chemin, quand le bon sens prima soudain sur mon égoïsme. Je n’allais pas laisser un homme moisir à quelques mètres de la capitale, sans quoi, Kadara, la déesse des jeux ne me sourirait plus. Mais il était hors de question que je me trimballe un macchabé sur les épaules : en plus il avait vraiment l’air mort.
Je pris une branche non loin, et tentai de retourner le corps de l’homme. En vain. La branche se cassa en deux. Je jurai sur les dieux, avant de prendre mon courage à deux mains, et le retourner avec ces dernières. Il avait une sale mine, mais semblait respirer. C’était bien ma veine. S’il avait été mort, je me serai épargnée bien des peines. J’aurai creusé un trou, et je l’aurai fait rouler dedans à coup de pied. Mais non.
Je soupirais en levant les yeux au ciel. Je marmonnais : « Ô Iku, déesse de la mort, t’es sûre que t’en veux pas ? »
Puis saisissant l’homme, qui malgré son piteux état était plutôt bien bâti, force était de constater, je le trainai avec beaucoup de peine, jusqu’à l’entrée du village. Normalement, pour rejoindre la ville depuis la forêt, il ne m’aurait fallu que quelques minutes. Or avec un poids mort à bout de bras, il ne me fallut pas une, ni deux, mais trois heures pour rejoindre la ville. C’est qu’il pesait son poids.
Je jurai encore sur les dieux, et laissa tomber l’homme à terre en arrivant à la ville. Essoufflée, je guette les quelques bâtiments qui ont survécus à la tempête. Les gens s’activent dans la ville : certains pleurent en découvrant un parent mort sous les décombres, d’autres soignent les blessés, d’autres reconstruises. Ironiquement, je trouvais que la capitale était bien plus vivante comme cela.
Néanmoins, des gens pressés passaient devant moi, et je compris rapidement que je n’allais pouvoir compter que sur moi pour sauver cet homme. Par chance, à quelques mètres d’ici, une auberge encore sur pied, bien qu’amochée, se tenait. Et si Kadara était vraiment de mon côté, j’allais pouvoir y trouver une chambre. Et puis je pouvais toujours proposer mes services pour restaurer l’auberge, tout en y logeant. Gratuitement, bien entendue.
C’est toute endolori que je me présente à la porte. C’est une vielle femme qui tient cette auberge : une vieille femme bien chanceuse d’avoir survécu à cette tempête : mais ça, c’était bien ma veine. Elle ne pouvait pas s’occuper des travaux de rénovation seule, mes services allaient lui être utiles.
Une chambre au rez de chaussé était tout ce qu’elle pouvait me donner, et j’acceptai. Hors de question que je monte les escaliers en trainant un sanglier. Je me dirigeai vers celle-ci, tout en remerciant la vieille propriétaire. Au moins, j’avais un toit, et un lit pour soigner l’homme.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L’homme est désormais allongé dans le lit, et je constatai avec surprise l’état de son bras. S’était-il battu avec un ours ? J'entrepris de laver le visage de l’homme, et de soigner ses mains comme je le pouvais. De l’alcool pour désinfecter, des draps propres pour panser la plaie, et des remèdes achetés chez le marchand pour trois fois rien.
Maintenant, il fallait attendre bien sagement que l’homme se réveille.
Alors que je me rendais dans cette maudite ville qu’est Oluh, après la tempête, pour aider à reconstruire, histoire de faire la bonne action de ma vie, je suis tombée sur quelque chose de peu commun. Un homme, assez mal en point, complètement étalé sur le ventre, à quelques mètres de la lisière de la forêt non loin de la capitale. Je regardais à droite, à gauche : rien. Je voyageais seule, pour seule bagage un panier.
En haussant les épaules, je passais mon chemin, quand le bon sens prima soudain sur mon égoïsme. Je n’allais pas laisser un homme moisir à quelques mètres de la capitale, sans quoi, Kadara, la déesse des jeux ne me sourirait plus. Mais il était hors de question que je me trimballe un macchabé sur les épaules : en plus il avait vraiment l’air mort.
Je pris une branche non loin, et tentai de retourner le corps de l’homme. En vain. La branche se cassa en deux. Je jurai sur les dieux, avant de prendre mon courage à deux mains, et le retourner avec ces dernières. Il avait une sale mine, mais semblait respirer. C’était bien ma veine. S’il avait été mort, je me serai épargnée bien des peines. J’aurai creusé un trou, et je l’aurai fait rouler dedans à coup de pied. Mais non.
Je soupirais en levant les yeux au ciel. Je marmonnais : « Ô Iku, déesse de la mort, t’es sûre que t’en veux pas ? »
Puis saisissant l’homme, qui malgré son piteux état était plutôt bien bâti, force était de constater, je le trainai avec beaucoup de peine, jusqu’à l’entrée du village. Normalement, pour rejoindre la ville depuis la forêt, il ne m’aurait fallu que quelques minutes. Or avec un poids mort à bout de bras, il ne me fallut pas une, ni deux, mais trois heures pour rejoindre la ville. C’est qu’il pesait son poids.
Je jurai encore sur les dieux, et laissa tomber l’homme à terre en arrivant à la ville. Essoufflée, je guette les quelques bâtiments qui ont survécus à la tempête. Les gens s’activent dans la ville : certains pleurent en découvrant un parent mort sous les décombres, d’autres soignent les blessés, d’autres reconstruises. Ironiquement, je trouvais que la capitale était bien plus vivante comme cela.
Néanmoins, des gens pressés passaient devant moi, et je compris rapidement que je n’allais pouvoir compter que sur moi pour sauver cet homme. Par chance, à quelques mètres d’ici, une auberge encore sur pied, bien qu’amochée, se tenait. Et si Kadara était vraiment de mon côté, j’allais pouvoir y trouver une chambre. Et puis je pouvais toujours proposer mes services pour restaurer l’auberge, tout en y logeant. Gratuitement, bien entendue.
C’est toute endolori que je me présente à la porte. C’est une vielle femme qui tient cette auberge : une vieille femme bien chanceuse d’avoir survécu à cette tempête : mais ça, c’était bien ma veine. Elle ne pouvait pas s’occuper des travaux de rénovation seule, mes services allaient lui être utiles.
Une chambre au rez de chaussé était tout ce qu’elle pouvait me donner, et j’acceptai. Hors de question que je monte les escaliers en trainant un sanglier. Je me dirigeai vers celle-ci, tout en remerciant la vieille propriétaire. Au moins, j’avais un toit, et un lit pour soigner l’homme.
Aussitôt dit, aussitôt fait. L’homme est désormais allongé dans le lit, et je constatai avec surprise l’état de son bras. S’était-il battu avec un ours ? J'entrepris de laver le visage de l’homme, et de soigner ses mains comme je le pouvais. De l’alcool pour désinfecter, des draps propres pour panser la plaie, et des remèdes achetés chez le marchand pour trois fois rien.
Maintenant, il fallait attendre bien sagement que l’homme se réveille.
Codage par Libella sur Graphiorum