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#1 - Avant la tempête Il se fait tard, je devrais commencer à rentrer... Une pensée remarquablement raisonnable de la part d'Ana. Mais bon, si on devait bien lui reconnaître quelque chose, c'était ça : sur cette île, elle avait le don pour toujours relativement bien s'en sortir. Relativement, notez. Elle ne s'était pas - encore ? - perdue, ne s'était pas blessée, ne s'était pas faite attaquer par un animal sauvage. N'avait attaqué personne non plus - vous me direz, les probabilités que ça arrive sont faibles, mais bon, une Ana affamée... Ne s'était faite ennemie de personne malgré sa franchise maladroite, étonnamment. Il faut dire que le seul qui aurait pu un jour se vexer se faisait un devoir d'être constamment à côté de la plaque. Pourtant, c'est pas comme si elle évitait avec soin toute situation dangeureuse. Il n'y avait qu'à la voir présentement : la nuit tombait, vite, et où se trouvait-elle ? Au milieu de la forêt à contempler du vide, seule, une banane à la main qu'elle avait ramassée en chemin en cas de petit creux. Je dis "contempler du vide", parce qu'en levant la tête pour chercher l'origine d'un bruit qu'elle avait entendu, elle s'est mise à s'extasier devant la lumière orangée du soleil couchant qui filtrait à travers les branches des arbres. Et a passé de bonnes minutes à regarder ce phénomène, ne bougeant pas d'un iota et la bouche entrouverte en un "oh" d'émerveillement. L'intelligence à son paroxysme. C'est un autre bruit qui la tira de sa contemplation. Un petit craquement qui n'attira pas son attention ; ce n'est pas ce genre de choses qui manquaient, ici. Néanmoins, ce fut suffisant pour lui faire prendre conscience - approximativement - de l'heure qu'il était. Elle commença donc à rebrousser chemin sans hésiter : elle savait comment rentrer rapidement au bateau. Un pas, deux pas. Crac. Trois pas. Fffrrr. Quatre. Craaaac ! « Qu'est-ce que tu me veux à la fin ? » demanda Ana, exaspérée, en se retournant. Elle avait senti que la chose la suivait. Et ce n'était certainement pas la reine de la discrétion. C'était un singe. Un chimpanzé, pour être exact. Qui tenait quelque chose dans sa main gauche. On dirait du tissu... Un bandeau ? se demanda Ana. Soit il venait de le voler à quelqu'un, soit c'était un vieux truc qui traînait ici depuis des lustres. Quoi qu'il en soit, ça intéressait grandement Ana d'en savoir plus. Sa voix se fit plus douce, et elle réitéra : « Alors, pourquoi tu me suis, hein ? Tu veux me voler quelque chose à moi aussi ? » Sans trop réfléchir, elle tendit la main droite, qui tenait la banane, vers le chimpanzé. Celui-ci leva la tête, les yeux brillants. « Haha, c'est ça que tu veux hein ? Elle secoua la main comme pour le narguer. Et si on faisait un échange ? » Elle lui montra de nouveau l'objet de son intérêt, fit de grands et lents gestes tout en s'assurant que le chimpanzé suivait bien la banane du regard. Et lança vivement celle-ci vers la droite de l'animal, hors de sa portée. Il se lança instantanément à la poursuite du fruit ; et, peut-être sous la surprise, ou alors suite au fait qu'il avait trouvé quelque chose de plus intéressant, lâcha l'étrange tissu. Ana s'en saisit aussitôt et reprit son chemin en courant, pour s'éloigner le plus vite possible de l'animal. Arrivée à la plage, elle s'arrêta pour reprendre son souffle et observer ce qu'elle venait de récupérer. Ce n'était pas un bandeau, mais un brassard. Il avait été, incontestablement, cousu à la main. Ana n'y connaissait rien du tout, mais l'objet avait un côté très... "authentique". Est-il à quelqu'un du bateau ? Je devrais me renseigner. Ce qu'elle fit. Sans succès. Elle n'avait pas demandé à tout le monde - vu l'heure, certains étaient déjà retourné dans leur cabine -, mais ce brassard ne semblait familier à personne. Dans ce cas, je peux le garder ? Wah, c'est comme les trésors qu'on trouve dans les jeux d'exploration, trop bien ! Et ainsi décida-t-elle que, dès le lendemain, elle l'arborerait fièrement à son bras - enfin, à son poignet et plié deux fois. Car le brassard avait définitivement été prévu pour un bras environ deux fois plus gros que le sien. |