Hye-jung BachmanQuand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt.
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Américo-coréenne
Âge
Artiste débauchée
Bi-curieuse
Shirayuki // Akagami no Shirayuki-hime
Caractère
Détaille-nous un peu ta créature, dis nous tout sur elle, sur ses peurs les plus secrètes comme sur ses ambitions, comment réagit-elle face aux autres tribus, face à l'inconnu, face aux siens ?
— Pas de minimum, mais essaie de nous faire comprendre qui est ton personnage, et ne lésine pas sur les détails !
Histoire
Je m’appelle Hye-Jung Bachman, je suis née un 29 février, ce qui fait que j’ai 20 ans. Mon signe astrologique est capricorne et je suis du groupe sanguin O négatif. L’histoire que je vais vous raconter est l’histoire de ma vie, pas très morale, et pourtant banale.
Je suis une artiste. Le monde dans lequel je vis n’est qu’une succession de couleur, de forme, de courbe, de matière et de son. Le monde dans lequel je vis est abstrait, et je suis la personne qui est chargée d’interpréter ce monde abstrait. Tout n’est que coïncidence. Enfin, c’est ce que je pense. La raison pour laquelle je me retrouve embarquée sur ce bateau, c’est forcément un signe du hasard.
Mais comment me suis-je retrouvée sur cette île ?
Il faut commencer par le commencement !
Je suis donc née un 29 février. « Ce n’est vraiment pas de chance » vous me direz… Disons que ce n’est qu’une particularité parmi tant d’autres. Ma mère est d'origine coréenne, originaire de la province de Jagang. Elle est arrivée aux Etats-Unis à l’âge de 18 ans, et là, boum, elle rencontre mon père. Mon père, lui, est américain. Quatre ans plus tard, ils se marient, et deux ans après, c’est moi qui entre en jeu. La petite Hye-Jung Bachman naquit. C’est un beau bébé de presque 3 kilos. Un fabuleux mélange génétique hasardeux sur patte.
Je n’ai jamais été très bonne l’école, à la grande déception de ma mère. Elle me voyait comptable, moi je voulais être artiste. J’ai toujours été de ces personnes « dans la lune » ou « à l’ouest ». Mais je m’en foutais, parce que j’aimais ça, moi, être ailleurs. Je me voyais voyager au travers des galaxies de couleurs et de sensations différentes.
Mais j’ai quand même réussi à étudier dans une école d’art. Je cumulais deux petits boulots pour payer mes études et mon matériel artistique. Je ne pouvais plus vraiment compter sur mes parents. Ils étaient très déçus de mon orientation professionnelle. Alors il fallait bien que je me débrouille.
Mais comment ai-je réussi à me retrouver à bord de ce bateau avec ce Capitaine loufoque ? Après tout c’est ce qu’on veut savoir. Mais j’ai toujours aimé les digressions.
Il faut dire que je me retrouve dans de sales galères. Que ce soit budgétaire , que ce soit relationnel… Mais pourquoi cette poisse ? C'est très simple : c'est ma spécialité, je me retrouve toujours dans de beaux draps en suivant mon instinct. Instinct pas très développé, mais juste assez pour survivre.
Pour ne vous citer qu’un exemple parmi tant d’autres. Lorsque je suis en panne d’inspiration, j’aime me balader de nuit dans la ville. Il suffit qu’il pleuve un peu et qu’on me mette des écouteurs dans les oreilles, et je vous fait un voyage inter dimensionnel ! J’imagine tellement de chose, tout le temps… Que ma tête en devient une usine à création.
Tenez, une fois, lors de ces fameuses balades nocturnes, j’ai croisée la route d’un splendide morceaux de carton. Il me regardait avec de ces yeux… Pour beaucoup, un carton, c’est un carton. C’est rien. Ce n’est QUE du carton. Mais pour moi, ce n’est pas un carton, c’est bien plus que ça.
C’est un composant, c’est le début d’une création. Il est le pilier fondateur du monde artistique dans lequel je vis : en plus c’est gratuit.
Malheureusement, je suis quelqu’un qui juge très mal les personnes qui m’entourent. Le genre humain, je le classe comme je classerai des crayons de couleurs. Ils ont des tailles différentes, des couleurs différentes, des mines plus ou moins pointues. Quand un de ces crayons trace un trait sur une feuille, je peux l’identifier. Cependant, quand une armée de crayon de couleur gribouille sur la feuille, je ne sais plus démêler lequel dessine en bleu, ou lequel dessine en rouge.
C’est un peu ce qui m’est arrivé dans le monde dans lequel mon corps matériel vie.
J’étais en train de dessiner des belles façades de bâtiment, quand un groupe de crayon de couleur s’approche pour me proposer de venir boire un verre avec eux. Ils étaient déjà bien éméchés, alors je me suis dit « pouquoi pas ? », ils sont tellement bourrés qu’ils me paieront très probablement mes boissons…
Sauf que j’ai bu. J’ai beaucoup bu. Et après un jeu de carte, que j’ai perdu grâce à ma poisse légendaire, j’ai souscrit à une croisière bidon. Oui, LA fameuse croisière.
Le lendemain, je me réveille. Mon téléphone clignote. J’avais reçu un mail de confirmation pour participer à la croisière de la compagnie « The Holiday Scam » avec le Capitaine Crook. La croisière étant payée : j’allais pas me défiler.
C’est en faisant du stop à travers tout le pays que je parviens à Boston, et que j’embarque à bord de cette maudite croisière.[/i][/right]
Je suis une artiste. Le monde dans lequel je vis n’est qu’une succession de couleur, de forme, de courbe, de matière et de son. Le monde dans lequel je vis est abstrait, et je suis la personne qui est chargée d’interpréter ce monde abstrait. Tout n’est que coïncidence. Enfin, c’est ce que je pense. La raison pour laquelle je me retrouve embarquée sur ce bateau, c’est forcément un signe du hasard.
Mais comment me suis-je retrouvée sur cette île ?
Il faut commencer par le commencement !
Je suis donc née un 29 février. « Ce n’est vraiment pas de chance » vous me direz… Disons que ce n’est qu’une particularité parmi tant d’autres. Ma mère est d'origine coréenne, originaire de la province de Jagang. Elle est arrivée aux Etats-Unis à l’âge de 18 ans, et là, boum, elle rencontre mon père. Mon père, lui, est américain. Quatre ans plus tard, ils se marient, et deux ans après, c’est moi qui entre en jeu. La petite Hye-Jung Bachman naquit. C’est un beau bébé de presque 3 kilos. Un fabuleux mélange génétique hasardeux sur patte.
Je n’ai jamais été très bonne l’école, à la grande déception de ma mère. Elle me voyait comptable, moi je voulais être artiste. J’ai toujours été de ces personnes « dans la lune » ou « à l’ouest ». Mais je m’en foutais, parce que j’aimais ça, moi, être ailleurs. Je me voyais voyager au travers des galaxies de couleurs et de sensations différentes.
Mais j’ai quand même réussi à étudier dans une école d’art. Je cumulais deux petits boulots pour payer mes études et mon matériel artistique. Je ne pouvais plus vraiment compter sur mes parents. Ils étaient très déçus de mon orientation professionnelle. Alors il fallait bien que je me débrouille.
Mais comment ai-je réussi à me retrouver à bord de ce bateau avec ce Capitaine loufoque ? Après tout c’est ce qu’on veut savoir. Mais j’ai toujours aimé les digressions.
Il faut dire que je me retrouve dans de sales galères. Que ce soit budgétaire , que ce soit relationnel… Mais pourquoi cette poisse ? C'est très simple : c'est ma spécialité, je me retrouve toujours dans de beaux draps en suivant mon instinct. Instinct pas très développé, mais juste assez pour survivre.
Pour ne vous citer qu’un exemple parmi tant d’autres. Lorsque je suis en panne d’inspiration, j’aime me balader de nuit dans la ville. Il suffit qu’il pleuve un peu et qu’on me mette des écouteurs dans les oreilles, et je vous fait un voyage inter dimensionnel ! J’imagine tellement de chose, tout le temps… Que ma tête en devient une usine à création.
Tenez, une fois, lors de ces fameuses balades nocturnes, j’ai croisée la route d’un splendide morceaux de carton. Il me regardait avec de ces yeux… Pour beaucoup, un carton, c’est un carton. C’est rien. Ce n’est QUE du carton. Mais pour moi, ce n’est pas un carton, c’est bien plus que ça.
C’est un composant, c’est le début d’une création. Il est le pilier fondateur du monde artistique dans lequel je vis : en plus c’est gratuit.
Malheureusement, je suis quelqu’un qui juge très mal les personnes qui m’entourent. Le genre humain, je le classe comme je classerai des crayons de couleurs. Ils ont des tailles différentes, des couleurs différentes, des mines plus ou moins pointues. Quand un de ces crayons trace un trait sur une feuille, je peux l’identifier. Cependant, quand une armée de crayon de couleur gribouille sur la feuille, je ne sais plus démêler lequel dessine en bleu, ou lequel dessine en rouge.
C’est un peu ce qui m’est arrivé dans le monde dans lequel mon corps matériel vie.
J’étais en train de dessiner des belles façades de bâtiment, quand un groupe de crayon de couleur s’approche pour me proposer de venir boire un verre avec eux. Ils étaient déjà bien éméchés, alors je me suis dit « pouquoi pas ? », ils sont tellement bourrés qu’ils me paieront très probablement mes boissons…
Sauf que j’ai bu. J’ai beaucoup bu. Et après un jeu de carte, que j’ai perdu grâce à ma poisse légendaire, j’ai souscrit à une croisière bidon. Oui, LA fameuse croisière.
Le lendemain, je me réveille. Mon téléphone clignote. J’avais reçu un mail de confirmation pour participer à la croisière de la compagnie « The Holiday Scam » avec le Capitaine Crook. La croisière étant payée : j’allais pas me défiler.
C’est en faisant du stop à travers tout le pays que je parviens à Boston, et que j’embarque à bord de cette maudite croisière.[/i][/right]